Depuis début avril, une opération destinée à remettre en valeur un chaos rocheux est en cours sur le site du « Rocher Fourceau ». Comme l'annonce l'ONF, "autrefois maintenus ouverts par le pâturage, les incendies et l’extraction du grès, les paysages se sont progressivement refermés et banalisés sous l’effet des pins. Ces lieux pittoresques et typiques de Fontainebleau présentent pourtant un intérêt paysager et écologique qu’il convient de conserver. C’est pourquoi, suite à un travail de concertation avec l’association des naturalistes de la vallée du Loing et du massif de Fontainebleau et l’association des amis de la forêt de Fontainebleau, il a été décidé d’expérimenter une certaine forme de sylviculture sur ce site".
Nous sommes tout à fait d'accord sur la nécessité de telles coupes mais rappelons aussi que ce site avait, suite à incendie en février 2011, été massacré par les engins de coupe venus faire le ménage (voir notamment cet article) !
En effet, cette zone abrite un riche patrimoine historique sur le métier des carriers. On ne sera donc pas surpris du choix de l'office quant à l'usage de la technique de débardage à cheval, déjà mainte fois utilisée en forêt de Fontainebleau tant dans les opérations de lutte contre l'érosion (JA Martin notamment) que sur certaines coupes (Rocher Canon par exemple). Gageons que le paysage retrouvera son caractère du XIXe siècle si nos brebis viennent y limiter la repousse (lire ici et là) !
Extrait du CP de l'ONF
"Une intervention couplant traction animale et mécanisation Les techniques utilisées pour un chantier sylvicole classique ne permettent pas d’intervenir dans ces chaos rocheux où la pente et l’enrochement sont trop importants. Sur les zones les plus difficilement accessibles, le transport
des bois récoltés est tout simplement impossible avec les engins habituels : tracteurs, débardeurs. Pour ce faire, l’ONF a fait appel au débardage à cheval. Guidés par les instructions de son propriétaire, un cheval ardennais se faufile entre les arbres et les rochers pour évacuer les grumes vers une zone accessible au porteur. Une fois ébranchée puis façonnée en morceaux de 2 à 4 mètres de longueur par une abatteuse, les grumes approvisionneront les usines de transformation.
En fonction de leur qualité, ces bois récoltés seront, selon leur qualité, utilisés comme bois de charpente, bois de caisses d’emballage, ou panneaux d’agglomérés.
Un chantier signalé, pour plus de sécurité
Toutes les dispositions sont prises pour garantir la réalisation des travaux dans les meilleures conditions de sécurité. Toutefois, proches de sentiers de promenades, ils peuvent attirer la curiosité des promeneurs. L’ONF demande à chacun de s’en tenir éloigné. Des panneaux posés en bordure de parcelle informent le public sur la nature des travaux."
Nous sommes tout à fait d'accord sur la nécessité de telles coupes mais rappelons aussi que ce site avait, suite à incendie en février 2011, été massacré par les engins de coupe venus faire le ménage (voir notamment cet article) !
En effet, cette zone abrite un riche patrimoine historique sur le métier des carriers. On ne sera donc pas surpris du choix de l'office quant à l'usage de la technique de débardage à cheval, déjà mainte fois utilisée en forêt de Fontainebleau tant dans les opérations de lutte contre l'érosion (JA Martin notamment) que sur certaines coupes (Rocher Canon par exemple). Gageons que le paysage retrouvera son caractère du XIXe siècle si nos brebis viennent y limiter la repousse (lire ici et là) !
Photo de Patrick Bouvier extraite de notre article suite à la coupe de Février 2011 |
Extrait du CP de l'ONF
"Une intervention couplant traction animale et mécanisation Les techniques utilisées pour un chantier sylvicole classique ne permettent pas d’intervenir dans ces chaos rocheux où la pente et l’enrochement sont trop importants. Sur les zones les plus difficilement accessibles, le transport
des bois récoltés est tout simplement impossible avec les engins habituels : tracteurs, débardeurs. Pour ce faire, l’ONF a fait appel au débardage à cheval. Guidés par les instructions de son propriétaire, un cheval ardennais se faufile entre les arbres et les rochers pour évacuer les grumes vers une zone accessible au porteur. Une fois ébranchée puis façonnée en morceaux de 2 à 4 mètres de longueur par une abatteuse, les grumes approvisionneront les usines de transformation.
En fonction de leur qualité, ces bois récoltés seront, selon leur qualité, utilisés comme bois de charpente, bois de caisses d’emballage, ou panneaux d’agglomérés.
Un chantier signalé, pour plus de sécurité
Toutes les dispositions sont prises pour garantir la réalisation des travaux dans les meilleures conditions de sécurité. Toutefois, proches de sentiers de promenades, ils peuvent attirer la curiosité des promeneurs. L’ONF demande à chacun de s’en tenir éloigné. Des panneaux posés en bordure de parcelle informent le public sur la nature des travaux."
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