Les six impacts majeurs liés à nos pratiques loisirs de nature non motorisés

Nos activités de loisirs et sports de pleine nature ont toutes des impacts négatifs sur le milieu dans lequel nous les pratiquons. Même la randonnée ou la cueillette de champignons pour ne citer que deux loisirs très prisés et réputés peu "agressifs" ont des répercutions bien visibles sur les sites naturelles.

Cette page passe en revue les principaux problèmes rencontrés à Bleau et ailleurs. 
Après-tout, peut être certains n'ont ils pas conscience des détériorations (mêmes minimes) qu'ils causent à nos forêts... Si certains de ces impacts peuvent paraître minimes, répétés au cours des 17 millions de visites que reçoit la forêt de Fontainebleau chaque année, leurs conséquences seront dramatiques. Imaginez un instant qu'à chaque visite, vous laissiez tomber un mégot de cigarette, cela fait 17 millions de mégots à ramasser ! Si chaque mégot pèse 1 gramme, cela fait 17 tonnes de déchets à ramasser !!! 

Pourtant, en y prêtant un peu attention, en respectant quelques simples conseils de bon sens rappeler dans de nombreuses chartes de pratique et au travers des notes de communication de l'ONF (par exemple), il est très facile de diminuer des atteintes faites aux milieux naturels qui nous sont chers. 

Nous écrivons bien diminuer et pas supprimer, car c'est un fait, pour les supprimer, il faudrait exclure l'homme de la nature, la mettre sous cloche et, nous y sommes totalement opposés ! 
On peut légitimement s'interroger sur leur réalité de certains impacts décrits par les scientifiques et sur les politique à mettre en oeuvre pour les diminuer qui vont des mesures concertées à  l'autoritarisme réglementaire... 
Un article très intéressant, de Jean Pierre Mounet, publié en 2007, faisait le point sur le sujet. Jean-Pierre Mounet  est Maître de conférences HDR en STAPS (sociologie du sport, du tourisme et des loisirs), Docteur en écologie, Directeur de l’IUP Loisir, Environnement, Sport, Tourisme (IUP LEST). Ses Thèmes de recherche portent sur sports de nature et tourisme durable, gestion environnementale, concertation, conflits d’usage. Cet article est reproduit ici et on le recommande chaudement !.

Photo Eric Tsuropa
Bref, bon nombre des impacts que subit la nature sont communs aux différents loisirs. A la TL2B, nous sommes aussi des militants engagés tant dans la défense des sites que dans celles des usagers. Nous consacrons donc de nombreuses rubriques de notre portails d'information à dénoncer les mauvais comportements, à promouvoir les chantiers de restauration, les bonnes pratiques ou à indiquer les expériences de sciences participatives visant à enrichir nos connaissances de ces milieux exceptionnels et fragiles !

Les six impacts majeurs liés à nos pratiques loisirs de nature non motorisés

I.Dégradation des sols, érosion…

100 % des activités de loisirs et sports de nature accélèrent le phénomène naturel d’érosion. On appelle cela l'érosion anthropique...
Le simple fait de marcher participe à l’érosion du sol. En effet, si ce geste parait anodin à l’échelle d’une personne, c’est la répétition à l’échelle de tous les visiteurs d’un site qui va occasionner de sérieux dommages suivant un cycle quasi immuable :
-      écrasement de la végétation,
-      mort et disparition de cette végétation,
-      tassement du sol qui devient stérile et imperméable,
-      création de goulotte d’écoulement d’eau dans les pente,
-      déchaussement de rocher…
Plus le sol est pentu, plus les risques s’accroissent et les conséquences peuvent être dramatiques.

Callune écrasée, cassée... = callune morte, dé-végétalisation du sol puis érosion

A Fontainebleau avec un sol majoritairement sableux et de fortes pentes, il fallait s’attendre au pire. Ainsi, depuis mars 1995, une Commission spéciale de lutte contre l'érosion a été créée par les associations d'usagers et sa présidence confiée à l'ONF.
En escalade, ce sont notamment les chutes qui creusent les sols ainsi que les nombreux déplacements à travers les chaos rocheux. On évitera donc de sortir des sentiers de couper les lacets et toutes modifications des sols qui pourraient favoriser son creusement et la formation de piscines qui, quand elles déborderont, entraîneront le sables dans la pente. Ensuite, on s'interdira aussi de traîner le crash-pad sur le sol !
Nos amis du 2 roues ne doivent pas non plus aménager de tremplins.
Enfin, tous, respectons les sentiers et ne coupons pas les lacets tant à la descente qu’à la montée.

II. Dégradation de la végétation.


« La cueillette »
Du simple bouquet au ramassage des champignons et autres fruits de Dame Nature, « la cueillette » peut avoir de graves conséquences sur la flore. Encore une fois, ce qui paraîtra anodin pour une personne multipliée par la masse des visiteurs va forcément au-delà de ce que peut régénérer la nature. Du coup, ces activités, beaucoup plus réglementées que l’on ne le croit en général, mettent en péril certaines espèces.
Par ailleurs, il faut une solide connaissance des plantes pour être certain que celles que l’on arrache à la nature ne sont pas protégées, rares ou menacées. Nous avons pu ainsi croiser dans le train ramenant un groupe de randonneurs à la gare de Lyon, une dame arborant fièrement un bouquet de bruyère à balais, espèce rare à Fontainebleau.
Le bivouac, camping sauvage et cabane
Le premier impact auquel on pense est celui de la dégradation de la végétation au sol, située sous la tente. Tous les campeurs ont déjà constaté que l’herbe sous la tente est couchée, voire jaunie si la tente reste plusieurs jours.  Autre impact, le piétinement de la végétation autour du camp. Enfin, un feu étant souvent mis en place par les campeurs, malgré les nombreuses interdictions, certains cherchent donc du bois pour servir de combustible. Outre le fait que même le ramassage de bois mort est soumis à autorisation, certains n’hésitent pas à casser des branches plus où moins verte. Cette pratique n’est pas sans dommage pour la végétation arbustive.
Enfin, toutes constructions de cabanes, affûts et autres protection, y compris par nos charmantes têtes blondes peut entraîner de graves dommages à la flore locale. Certains arrachent ainsi d’énormes paquets de mousse et de callune, coupent des arbrisseaux…

Bien entendu, il y a inévitablement, le problème des déchets, des besoins naturels...
L’escalade
La pratique de l’escalade se fait généralement dans un écosystème d’une très grande fragilité. En effet, les milieux rupestres abrite une faune et une flore exceptionnelle, parfois rare et menacée qui a jusqu’à présent été conservée car ces milieux peu fréquentés constituaient des zones refuges pour ces espèces.. Difficile de connaître chaque plante, mousse et lichen protégé… Le passage répété des grimpeurs en falaise et sur les voies d’accès entraîne une destruction de la flore par piétinement, nettoyage des voies (arrachage)... A Bleau et en bloc, le décapage massif des blocs peut entraîner la disparition de lichens et fougères très rares. Certains n’hésitent pas à arracher la totalité des jardins sommitaux pour améliorer le séchage des parois verticales. Cette pratique est à bannir absolument.

Un sujet que nous avons d'ailleurs longuement abordé dans cet article qui faisait le point sur certaines atteintes à quelques plantes de platière et qui concerne aussi les randonneurs et les vététistes.
Enfin, tous, ne sortons pas des sentiers pour éviter de piétiner la végétation. Ecrasée, elle meurt. Etouffée par un sol tassé et imperméable, elle meurt aussi. Une fois celle-ci disparue, les conséquences s'enchaînent : perte de biodiversité, érosion anthropique amplifiée...

III. Perturbation de la faune



Bois Rond, sur le circuit rouge
Les activités humaines sont dans la grande majorité des cas source de dérangements pour la faune (oiseaux, mammifères…). En effet, cette dernière perçoit l’homme comme un prédateur potentiel et adopte donc un comportement de fuite pour assurer sa survie... L’impact de ces dérangements à court terme est bien connu, il peut se manifester par la fuite d’un individu (et donc indirectement par l’augmentation de ses dépenses énergétiques ce qui lui est préjudiciable en hiver par exemple), par l’abandon d’une couvée ou nichée (pouvant conduire à un échec de reproduction),…
L’intensité de ces impacts dépend notamment de la fréquence des dérangements, de leur durée et de la sensibilité de l’espèce à la présence humaine.


Notez que la chasse est un des loisirs de pleine nature qui occasionnent le plus de dérangements de la faune. Elle entraîne des perturbations sur les populations des espèces cibles (c'est-à-dire des espèces visées par la chasse) mais aussi des espèces non cibles.
Même si l'espèce n'est pas protégée, ces oisillons  ne survivront pas
 longtemps à l'absence de leur mère. Mieux vaut ne pas grimper !

Le dérangement de l’avifaune est particulièrement sujet à conséquence lors de la période de reproduction. Un dérangement peut occasionner l’abandon du nid par les parents. Outre la dépense énergétique supplémentaire pour les adultes, l’absence de l’adulte augmente le risque de prédation du contenu du nid (œufs ou poussins) par des prédateurs et peut entraîner une hypo ou une hyperthermie des œufs (et/ou du poussin).

Randonnées, la balade et le ramassage de champignon...
Ne sortons pas des sentiers pour éviter d’effrayer les animaux. Ceux-ci connaissent les limites de nos chemins et s’inquiètent dès que vous n’êtes plus sur la piste.
La photographie naturaliste et les sorties d'observation
Aussi étonnant que celà puisse paraître, le fait de vouloir observer la nature peut engendrer de fortes perturbations.
L'ami ami Jipé et son site Photonature fontainebleau évoque très régulièrement le problème.
Il existe dans le milieu de la photo des gens près à tout pour faire Ze cliché et dont les pratiques ne sont pas compatibles avec la conservation de la nature. Il y a encore pire ! Nous voulons parler des agences et autres pseudo-guide qui vous invitent à venir observer et écouter le brame du cerf à l'automne. Parmi eux, certains par leur comportements visant à assurer à leurs clients la rencontre avec la bête, mettent en péril le processus de reproduction de l'animal !

L’escalade

Les espèces animales rupestres ainsi que les espèces vivant à proximité des pistes d’accès aux voies d’escalade sont dérangées par la présence des grimpeurs (dérangement visuel, sonore…). Il s’agit principalement de l’avifaune rupestre (oiseaux type rapaces) mais aussi lézards, serpents, grenouilles, chauve-souris. On trouve également des mammifères comme les chamois ou les bouquetins en montagne et moyenne montagne et bien entendu cerf, biches, dains, chevreuils et sangliers, très présent à Bleau. Respectez les interdictions et limitations temporaires de pratique liées à la nidification, soyez discret.
De plus, certains grimpeurs vont modifier le terrain au pied des voies à leurs convenances. Ceci implique le retrait de certaines pierres jugées gênantes mais qui servent de gîtes pour la microfaune (comme les insectes) qui seront dérangés voir tués.

De même, l'escalade de nuit est interdite car elle se fait dans une période où la faune est beaucoup plus sensible et sujette aux perturbations !

Camping et bivouac
Dans le cas de l’installation de campeurs ceux-ci restant plusieurs heures au même endroit, leur présence entraînera irrémédiablement l’abandon d’une couvée ou d’une nichée à proximité par les parents. Les œufs ou les jeunes pourront donc être victime de prédation ou tout simplement souffrir d’hypo ou d’hyperthermie. 

De plus, certains campeurs vont modifier le terrain afin d’installer une tente sur un sol à leurs convenances. Ceci implique le retrait de certaines pierres jugées gênantes mais qui servent de gîtes pour la microfaune (comme les insectes) qui seront dérangés voir tués.
Sports et loisirs en bord d’eau
Les activités humaines peuvent avoir un impact préjudiciable sur les populations d’oiseaux. C’est le cas notamment des espèces d’oiseaux nichant au sol, comme les échassiers, qui sont particulièrement sensibles aux perturbations humaines.

Une étude réalisée en Angleterre sur le Pluvier doré (Pluvialis apricaria), espèce de l’annexe 1 de la Directive Oiseaux a permis de vérifier cet  impact. Bien que cette espèce ne semble pas montrer de réactions durant la période d’incubation, les chercheurs ont pu constater une forte réaction des pluviers lors de l’élevage des poussins lorsque l’homme était situé à moins de 200 m du nid. Il semblerait donc que la sensibilité de l’espèce varie en fonction du cycle de reproduction avec une tolérance importante en période d’incubation, qui diminuerait par la suite lors de l’élevage des jeunes. L’impact anthropique serait donc principalement présent sur le succès d’élevage, plutôt que sur le succès d’éclosion. L'interruption répétée de l'alimentation à la suite de perturbations pourrait donc réduire le taux de croissance des poussins, et leur probabilité de survie.
Des mesures de gestion sur la fréquentation du public dans la zone concernée (réaménagement des sentiers) ont permis de diminuer cette distance et ainsi de réduire l’impact anthropique. Cet exemple démontre par conséquent la possibilité de trouver un compromis entre conservation de la nature et activités humaines.

Par conséquent, il est possible de réduire fortement l’impact des activités de loisirs sur les oiseaux d’eau à travers des mesures de gestion des habitats fréquentés à la fois par l’avifaune pour la reproduction et par l’homme pour les activités recréatrices. Un partage de l’espace qui permet de limiter l’étendue spatiale de la perturbation peut permettre de réduire les conséquences des activités humaines et permettre ainsi la conservation des espèces présences sur le site concerné. Toutefois des mesures plus restrictives devront être prises lorsqu’il s’agit d’un milieu fortement fragmenté ou soumis à une perturbation généralisée (littoral, plage,…).


Equitation :

Les traitements administrés aux chevaux se retrouvent dans le crottins. Ainsi, l'effet négatif du dichlorvos utilisé comme anthelminthique équin a été mesuré sur le terrain (Lumaret 1986). La mortalité des insectes est considérable au cours des 10 premiers jours qui suivent le traitement des animaux. L'ensemble du crottin toxique émis par un seul cheval peut potentiellement tuer jusqu'à 20 000 Coléoptères coprophages tel le bousier (Geotrupe stercorarius) au cours de cette période, sans compter les autres insectes. A ce bilan négatif sur la faune entomologique s'ajoute le fait que du crottin ayant contenu du dichlorvos se dégrade et disparaît beaucoup plus lentement par rapport au crottin de chevaux non traités (rémanence sur le terrain après 8 mois : 57% en poids sec pour chevaux traités, contre disparition totale pour le crottin des chevaux témoins).
Des mesures particulières ont donc été prises pour le Massif forestier de Fontainebleau et sont suivies par le comité de pilotage Natura 2000 et la Réserve MAB (à lire ici).

 IV. Pollution et déchets

Toutes les activité sont concernées. Il n’y a aucune excuse possible.
Bas Cuvier où quand une collectivité laisse ses déchets en partant !
Le bon sens voudrait que les visiteurs ramènent l’intégralité de leurs déchets dans leur sac à dos mais bon nombre d’entre eux confondent nature et poubelle. Par conséquent, de nombreux sites utilisés se transforment en décharge ! Ce qui est valable pour la montagne, la randonnée,… l’est tout autant pour le pique-nique, le VTT, le trail et même l’hiver sur les pistes ou l’été à la plage.
Pire ! A nos petit déchets s’ajoutent ceux d’industriel et d’automobilistes peu scrupuleux.
Enfin, nos forêts ne sont pas des toilettes à ciel ouvert ! Ces bien entendu biodégradable mais c’est pas une raison pour laisser du PQ partout. Le minimum est donc de faire un trou et d’enterrer tout ça, le mieux étant de remporter le tout à son domicile comme cela le font les grimpeurs dans les grandes voies aux USA et le top étant d’attendre un lieu plus approprié !

Roche aux sabots, un peu à l'écart du départ du circuit d'escalade


V. Risques d’incendies

 

Un feu de camp en pleine nature n’est pas sans risque, et peut occasionner, notamment s’il est mal éteint des incendies... A Fontainebleau, comme dans tous les massif forestiers, ils sont strictement interdits ! On n’est pas dans le sud mais ici les pins s’enflamment aussi bien que dans les landes ! Le sol est souvent tourbeux. Cela signifie que le feu va y couver en profondeur, parfois pendant plusieurs jours avant de ressortir sous l’action du vent souvent loin de son point de départ.

En outre, vu le relief escarpé de certaines zones, un départ de feu est très difficile à traiter par les pompiers.


Rocher Cailleau (JA Martin, Trois Pignons, septembre 2012 !)

VI. Impacts des sports de montagne en haute altitude sur la biodiversité


Les sports d’hivers, en raison des changements qu’ils provoquent sur l’habitat, représentent une sérieuse menace pour la conservation de la nature en montagne. Végétation, faune, déchets, érosion, pollution... on retrouve tous les impacts mais amplifiés !

En Europe, les milieux de haute altitude sont restés relativement peu perturbés jusqu’au début du siècle dernier. Bien que des activités pastorales aient été pratiquées depuis plus de 6000 ans, leur influence à haute altitude est restée relativement faible. Les activités pastorales ont façonné l’environnement alpin principalement au dessous de la forêt, où des terres arbustives et des forêts ont été défrichées ou brulées sur de grandes zones principalement pour accroître la disponibilité des prairies pour le bétail.

L’impact des activités humaines à haute altitude est plus récent et résulte essentiellement des stations de sport d’hiver. Depuis le début du siècle dernier, la construction de bâtiments, de routes d’accès et de pistes de skis ont causé d’importants dommages.
La construction des pistes ne se fait pas sans bulldozers qui sont utilisés pour l’extraction de sol nécessaire à la modélisation. Viennent ensuite l’utilisation de semis artificiels et de produits chimiques, la fragmentation et le changement des habitats, la neige artificielle, la pollution et les déchets, le bruit….

Une étude a également démontré que les pistes de skis entrainent une baisse de la richesse spécifique et de la diversité de l’avifaune par un effet de bord négatif. Leur construction peut causer de plus une perte d’habitat d’alimentation pour de nombreuses espèces d’oiseaux de prairies. Or cette perte d’habitat est reconnue en Europe comme une grave menace pour de nombreuses espèces animales et végétales rares. Les pistes de skis exercent également un effet néfaste sur les arthropodes dont la richesse, l’abondance et la diversité ont été sensiblement inférieures à celles constatées dans les prairies environnantes. Or de nombreux insectes sont inclus dans le régime alimentaire de plusieurs espèces d’oiseaux de prairies alpines.

 
Tous ces impacts peuvent être réduits ! C'est une question de volonté avant d'être une question de connaissance. Vous trouverez sur la TL2B une page consacrée aux chartes et bonnes pratiques ainsi qu'une page consacrées aux actions des bénévoles qui tentent de minimiser ces impacts. Aidez-les... Rappelez-vous aussi que si nous pouvons pratiquer nos loisirs assez librement, certains propriétaires nous interdisent l'accès à leur terrain à cause de ces mêmes nuisances. Nos pratiques en dépendent donc.

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