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Avec le réchauffement climatique, la flore qui couvre des sols est de plus en plus fragile |
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Les incendies sont une des conséquences du tourisme de masse. Forêt de Fontainebleau, été 2020 |
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Fontainebleau une forêt périurbaine légendaires |
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Avec le réchauffement climatique, la flore qui couvre des sols est de plus en plus fragile |
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Les incendies sont une des conséquences du tourisme de masse. Forêt de Fontainebleau, été 2020 |
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Fontainebleau une forêt périurbaine légendaires |
Vous nous avez parlé de sa remarquable technique de pied et de ses doigts d'acier, de ses conseilles avisés dans les blocs du Cuvier qu'il donnait avec beaucoup de plaisir aux grimpeurs quel que soit leur niveau. Il nous laisse de nombreuses voies remarquables sur les blocs du Cuvier dont l'incontournable Pause café à gauche de la célèbre dalle de la Chicorée.
Il sera inhumé mercredi dans l'intimité (Covid oblige) mais comme nous sommes très nombreux à vouloir lui rendre un dernier hommage, nous partageons avec vous ce petit montage vidéo de 6 minutes préparé un de ses plus fidèles compagnons de pof, notre ami Jean Claude Valluet. Dans quelques temps, nous lui apporterons dans sa dernière demeure, un gros morceau des blocs de Bleau qu'il aimait tant.
Grégoire vous propose d'autres photographies de Michel dans la Marie Rose et les Pincettes
Réaction de la Commission fédérale des activités de Montagne et
d'Escalade (CFME) suite à l'adoption par l'assemblée national de l'amendement
1120 du projet de loi "Accélération et simplification de l'action
publique" # 5 octobre 2020
Le vendredi 2 octobre
2020, l'assemblé nationale a adopté l'amendement 1120 lors de la
discussion sur l'article 37 ter du projet de loi "Accélération et simplification de l'action publique" l'amendement
1120 suivant :
I. – Après l’article
L. 311‑1 du code du sport, il est inséré un article L. 311‑1‑1 ainsi
rédigé : « Art. L. 311‑1‑1. – Le gardien de
l’espace naturel dans lequel s’exerce un sport de nature n’est pas
responsable des dommages causés à un pratiquant sur le fondement de
l’article 1242 du code civil, lorsque ceux-ci résultent de la réalisation
d’un risque normal et raisonnablement prévisible, inhérent à la pratique sportive
considérée. » II. - Au début de l’article L. 365‑1 du code de
l’environnement sont ajoutés les mots : « Sans préjudice de l’article
L. 311‑1‑1 du code du sport, ».
Si ce nouvel amendement
apporte une avancée, l'acceptation d'un risque normal par le pratiquant dans le cadre
d’un sport de nature, (car il n’y a pas que l’escalade qui soit concernée),
elle laisse aux juges le soin d'apprécier ce qu'est un risque normal ou
anormal. On peut facilement imaginer que la chute d'un caillou puisse être
considérée comme risque normal (et l'effondrement de tout un pan de falaise
risque anormal par exemple).
Cet amendement est une
avancée notoire vers une sortie du contexte nouveau qui avait été créé par la
décision de la FFME de déconventionner les falaises qu’elle
conventionnait. Dans la mesure où le propriétaire d’un site naturel n’engage
plus sa responsabilité sans faute du fait des choses qu’il a sous sa garde,
pour un risque normal inhérent à la pratique, on peut penser qu’il ne
s’opposera pas à l’accès à son terrain.
Toutefois, tout n’est pas
réglé et beaucoup va dépendre de la jurisprudence qui sera liée à la lecture de
cet amendement par les juges en cas d’accident. C’est en effet le juge qui
devra décider de ce qui est « normal » ou « anormal » dans le cadre de la
pratique. Et cette qualification dépendra aussi du terrain où s’est produit
l’accident. On peut penser que le terrain d’aventure (même si ce qualificatif
n’a pas de définition clairement acceptée par tous) autorise un risque « normal » plus élevé qu’un site
sportif. Et une interprétation stricte de ce qu’est un site sportif (pour
lequel il existe des normes FFME qui se sont progressivement constituées de
manière de plus en plus précises et contraignantes) pourrait considérer qu’une
chute de pierre dans un tel site est « anormale ».
Dans ce cas c’est la responsabilité de l’équipeur ou de l’association dont il
est membre qui serait engagée.
Mais même avec une lecture la plus favorable possible de cet
amendement, un accident poserait alors la question de ce que couvre l’assurance
personnelle de la victime. Certaines conséquences pouvant être très coûteuses
en frais médicaux, les assurances liées à une licence pourraient aussi devoir
être réévaluées par les sociétés d’assurance. Quant aux grimpeurs qui sont hors
clubs, ils auraient tout intérêt à vérifier le contenu de leurs polices. Il
n’est pas malsain que ce nouveau contexte pose la question de la participation
financière des grimpeurs à leur pratique. En France, cette activité s’est
développée par un accès libre et gratuit aux sites naturels, grâce à l’activité
des équipeurs et des associations qui les ont équipés, créant ainsi un
véritable bien public dont la plupart des bénéficiaires ne contribuaient pas à
son existence. Il serait dommage que la poursuite de l’escalade sur sites
naturels profite surtout financièrement aux compagnies d’assurance via les
assurances individuelles. Il serait au contraire de l’intérêt des grimpeurs d’adhérer
à des associations qui souscriraient des assurances meilleures, (à la fois en
coût et en couverture), en représentant la grande majorité des grimpeurs.
Les associations ont aussi
une nouvelle responsabilité, qu’elles soient composées de bénévoles ou de
professionnels, c’est de contribuer à définir ce qui est « normal » ou « anormal » afin d’éclairer les juges
sur la réalité de leurs pratiques. Le temps ou l’escalade était une activité
quasi invisible socialement est définitivement clos. Elle s’est largement
développée, en particulier dans le cadre scolaire, et si elle a de multiples
formes, de la salle fermée au terrain d’aventure en passant par les blocs et
les sites sportifs, (eux-mêmes pouvant être constitués de voies d’une longueur
ou davantage), du loisir occasionnel à la compétition aux JO, elle est et sera
de moins en moins assimilée par le public à l’alpinisme et à son image souvent
dramatique pour le grand public. Ce faisant, les risques qui subsistent à sa
pratique, qu’il ne peut être question de nier, doivent être objectivés pour
permettre une juste appréciation de ce qui est normal ou pas quand on en fait.
La jurisprudence qui se dégagera de l’application de cet amendement dépendra aussi
de la capacité du milieu des grimpeurs, et en premier lieu des associations qui
les fédèrent, d’en donner une perception la plus juste possible en direction
des non pratiquants. Cela rendrait notamment souhaitable l’existence d’un
organisme chargé de collecter et de traiter les statistiques concernant les
accidents en escalade sous ses diverses formes.
Si la route s’est un peu
éclaircie pour nous permettre de continuer à grimper, il reste encore du
travail pour que le « normal » soit la règle et « l’anormal » l’exception.
Le 05 octobre 2020
# La Commission Fédérale des activités de Montagne et d'Escalade
(CFME)
Contact : escalade@fsgt.org
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Festival des Forêts en Ile de France 2020 |
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Carte et calendrier des chasses à tir en domaniale de Fontainebleau et des Trois Pignons jusqu'en février 2021 |
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Carte et calendrier des chasses à tir en domaniale de la Commanderie jusqu'en février 2021 |
Sur la TL²B, nous avons toujours soutenu les initiatives visant à une "grimpe" plus propre et à un meilleur respect de nos sites naturels. Nous avons initié ou participé à de nombreuses actions visant à réduire la présence de nos déchets, l'utilisation de la magnésie, ou lutter contre les conséquences d'une pratique sportive intensive sur les sites naturels comme l'érosion à Fontainebleau. Nous nous sommes aussi engagé dès 2012 à compenser carbone nos sites web par la plantation d'arbres. L’alpiniste Liv Sansov, elle aussi signataire du pacte de ce collectif ACTS, nous avait d'ailleurs soutenu aux débuts de la TL²B lors de nos campagnes de communication (voir news publiée dans la revue ESCAPE n°40). Il y a tout juste un an, nous avions communiquer à nouveau sur le pouvoir de nuisance de l'image avec un article (Do it for the Gram) sur l'impact des réseaux sociaux et notamment Instagram sur de très nombreux sites naturels livrés au tourisme de masse.
Il y a quelques années, notre patron proposait aux éditions du Mont Blanc un manuscrit sur l'histoire de la Forêt de Fontainebleau et l'histoire de l'escalade. Finalement, seul la deuxième partie sera retenue par l'éditrice qui confiera la ré-écriture du projet à d'autres auteurs avec plus ou moins de bonheur. Déçu, Grégoire avait alors proposé à Catherine un livre photos des 100 blocs ayant marqué l'histoire de l'escalade à Bleau. C'est ce type ouvrage qui semble voir le jour chez ce même éditeur sous la plume du célèbre photographe bleausard Stephan Denys. Connaissant Stéphan, voici un livre qui va très certainement tenir la route et fera notre bonheur. Il sort en librairie aujourd'hui.
BLEAU BLOCS
100 blocs parmi les plus beaux de la forêt de Fontainebleau
Stéphan Denys n'est pas l’œil de Moscou mais porte un regard privilégié sur cette forêt de Fontainebleau. Photographe et grimpeur, ou grimpeur et photographe, rédacteur des chroniques de Bleau dans divers magazines, il a été le témoin privilégié depuis près de 40 ans des ouvertures de nouveaux blocs à travers les différents massifs de rochers.
"Ses photos couvrent diverses époques et sont accompagnées de textes nous éclairant sur le contexte et les particularités de chaque bloc. Il a pris le parti de présenter non pas les blocs les plus difficiles, mais les plus esthétiques ou remarquables dans une gamme de difficultés assez large", nous dit le communiqué de presse.
Un ouvrage que l'on ne peut que conseiller à tous les grimpeurs, quel que soit leur niveau en escalade, avant même de l'avoir vu, tant le travail photographique de Stéphan est de qualité.
Quelques pages sont à découvrir d'urgence sur le site des Editions du Mont Blanc : https://www.leseditionsdumontblanc.com/fr/accueil/112-bleau-blocs.html
Le Rempart La nouvelle salle d'escalade à Melun 77 |
La forge est un secteur ou les pans inclinables (au fond à gauche) devraient ravirent les plus exigeants ! |
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carte territoire ONF IDF |
Chiffres clés ONF IDF |
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Parcelle 619 interdite après l'incendie du 7 août |
Reprise de la végétation à la JA Martin dans l'année qui suivi l'incendie de 2014 |