Mise à jour le 23/01/2012
Papa Noël est passé en forêt de Fontainebleau et a apporté une nouvelle association de défense des usagers de Bleau en me coupant l'herbe sous le pied !
Vous me direz : encore une !
Oui mais celle-ci, vu sa composition n'est pas compromise par des recherches de subventions qui la rendraient dépendante des pouvoirs en place. Ces naturalistes photographes sont engagés et je partage bon nombre de leurs remarques...
Fontainebleau, Forêt Vivante !
COMMUNIQUE DE PRESSE du lundi 19 décembre 2011
«Fontainebleau, forêt vivante» est une toute nouvelle association engagée dans la protection du patrimoine naturel, culturel, historique du massif forestier de Fontainebleau, des massifs forestiers avoisinants, et plus généralement dans la protection de la nature et de l’environnement dans le sud Seine-et-Marne.
Nous avons choisi d’agir pour faire entendre la voix de la majorité des usagers «pacifiques» de l’espace naturel, à savoir : promeneurs, naturalistes, sportifs, artistes, et autres amoureux de la forêt.
Nous articulons nos domaines d’intervention autour de plusieurs axes :
- l’information et l’éducation
- le suivi naturaliste et la vigilance
- l’interpellation et la proposition
Les seuls impératifs économiques ne peuvent dicter les règles d’une gestion saine de la forêt domaniale de Fontainebleau. A une époque où les intérêts financiers prévalent, il est urgent pour la sauvegarde de cette forêt unique d’opposer des points de vues liés aux problématiques environnementales
ICI ET AILLEURS, LA NATURE, LE VIVANT ET LE SAUVAGE NE SONT PAS DES MARCHANDISES !!!
Président : Sylvain Boursier
Secrétaire : Jean Paul Lahache
Trésorier : Boris Penot
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| Photo Pascal Villebeuf/Le Parisien Sylvain Boursier |
Première action de l'association, le lancement d'une pétition contre la chasse durant le Brame du Cerf. Rdv sur le site de l'association pour signer ou ici Et premier succès avec cet article !
Les photographes naturalistes de la forêt de Fontainebleau sont en colère depuis qu’un cerf a été tué au fusil de chasse à lunettes, devant leurs yeux, pendant la période du brame, fin septembre 2011. Cette semaine, ils ont décidé de créer une nouvelle..."
Du côté des grimpeurs, plusieurs projets sont en cours... de réflexion.
Le COSIROC, l'association historique de défense des usagers des rochers semble vouloir s'ouvrir vers l'extérieur mais le projet de modification de ses statuts que j'ai reçu ne donne pas encore place aux individuels au sein de son Conseil d'administration (ils sont par contre les bienvenus au sein de la Commission des circuits).
Du coup, je réfléchie toujours à la création d'une autre association qui pourrait être :
GRIMPE 77 : Groupe Réunissant les Individuels Motivés par la Protection de l'Environnement
AGISSANT : Association des Grimpeurs Individuels Soucieux de la Sauvegarde et de l'Accès à la Nature et à leurs Territoires
L'idée est de montrer qu'en dehors du discours fédéral et des compromis réalisés par des associations fortement dépendantes de l'Etat, on peut faire des choses. Car, à y regarder d'un peu plus près, se sont toujours des initiatives individuelles qui ont lancé les actions de nettoyage de la forêt, de lutte contre les prises taillées, de lutte contre l'érosion...
Vos contributions, remarques, engagements sont les bienvenus. latribunelibredebleau[arobase]gmail.com
Dans un registre un peu différent, la résistance contre la création de nouveaux PN s'organise. Outre le collectif des Racines et des Hommes dont j'ai déjà beaucoup évoqué les travaux, voici :
La France Unie contre les Parcs Nationaux
De nombreux projets de Parcs Nationaux sont actuellement à l'étude dans tous les régions de France : Parc National des Calanques, Parc Marin d'Arcachon, Parc de zone humide de la basse vallée du Doubs, Parc National de Fontainebleau, Parc National maritime de Port Cros , Mor Braz et de l'estuaire de la Gironde, Projet de Parc National de feuillus entre Campagne et Bourgogne.
Les Français sont demandeurs d'un environnement protégé. Mais pas avec l'outil "Parc National". En effet, la loi 2006 régissant les Parcs nationaux pose un problème de fond, car elle place l'homme en statut d'infériorité face à la flore et la faune, alors qu'il constitue une biodiversité à part entière. Inéluctablement, avec tous les "interdits de vie" visant à protéger la flore et la faune, les populations locales verront leur quotidien violemment touché, alors qu'elles sont les premières actrices en matière de préservation.
Sur le plan décisionnel, la loi pose aussi un problème de fond. Les décisions ne sont pas soumises au vote d'une assemblée ; Elles sont centralisées et confiées à la discrétion d'un seul homme : le Directeur de Parc. Ce mode favorise l'arbitraire et fait le lit de l'idéologie écologique sectaire qui préconise une nature à l'état sauvage, sans l'homme... En effet, il sera facile de parler au nom de ces tiers silencieux que sont la flore et la faune.
Le concept d'un Parc National a été conçu pour concilier société de consommation (développer la consommation touristique) et protection d'espaces exceptionnels. La crise de la dette montre les limites de cette société de consommation, dépense et crédit à outrance. Le développement durable s'installe progressivement dans notre quotidien et invite chacun à penser autrement. La société change , évolue et se voit actuellement en pleine mutation. La façon de protéger notre environnement est donc elle aussi appelée à changer, à évoluer. C'est pour cela qu'un Parc National ne se présente plus comme un outil moderne.
Un Parc transforme les populations locales en bouc émissaire. Il harcèle en pointant le moindre écart pour justifier son "incontournable" exigence d'exister en appliquant la propagande du catastrophisme (perte des biodiversités et de écosystèmes). Il supprime le droit à la modernité et l'innovation pour soumettre ces population et satisfaire les exigences des touristes en quête d'authenticité.
Un Parc National procure à l'opinion public l'apparence d'une nature protégée et soulage les consciences d'un mode de vie polluant. Mais ce n'est pas dédouaner qu'il faut, c'est responsabiliser. Dans ce cadre, les objectifs du Grenelle de l'Environnement sont à redéfinir : le niveau de protection ne se limite pas à un pourcentage de territoire classé (surtout lorsque les coeurs de parc englobent déchetterie, égouts, décharge chimiques, ...).
N'allons nous pas trop vite en besogne avec les Parc Nationaux ? La crise de la dette exige maintenant des dépenses maîtrisée. Le fonctionnement d'un Parc, c'est plus de 5 millions d'euros par an avec création de fonctionnaires "double emplois". Et 8 parcs sont en gestation... Enfin, avec le marché du carbone, créer des Parc Nationaux, c'est prendre le risque de gager notre territoire dans le marché de la finance. Et après, comment ferons-nous pour rembourser ?
De nombreuses voix s'élèvent contre les aberrations, contradictions et effets pervers du concept Parc National. Aidez les à porter plus haut ce discours avec un "j'aime".
http://www.facebook.com/pages/La-France-Unie-contre-les-Parcs-Nationaux/162034527229383
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