A quoi bon les Réserves Biologiques Intégrales (RBI) à Fontainebleau ?

Sous ce titre un brin provocateur, nous souhaitons reparler ici des Réserves Biologiques Intégrales de Fontainebleau. A quoi servent-elles ? Que peut-on y faire ? Qui s'en occupe ?... Le sujet divise parfois les usagers mais encore faut il savoir de quoi l'on parle. Difficile car dès que l'on aborde le sujet avec certains interlocuteurs, on a l'impression d'aborder un sujet tabou. Parfois, juste de l'évoquer, de prononcer cet acronyme RBI, peut vous valoir un regard noir assorti d' un Chut.... Alors quand les grimpeurs s'interrogent sur le passage de certains sites en RBI, vous imaginez.
A la Tl²Bleau, cela nous fait plaisir d'en parler et puisqu'aucun sujet ne nous effraye on vous dit tout (ou presque) ! Alors, on va le dire tout de suite, on est pour les RBI mais pas pour une extension massive de celles-ci sans concertation préalable avec les grimpeurs notamment.



La forêt domaniale de Fontainebleau abrite ce que l'on présente toujours comme la première réserve intégrale au monde, la célèbre "série artistique" ou 21ème série depuis la fin du XIXème siècle, créée à l'initiative de peintres.

En juillet 1945, la Société des Amis de la Forêt de Fontainebleau (AAFF) obtient du Ministre de l'Agriculture la création de la Commission consultative des Réserves Artistiques et Biologiques de Fontainebleau. Les études scientifiques menées dans ces réserves permettent le maintien en 1953, des 1 070 ha de série artistique, la constitution de 552 ha de nouvelles réserves et la création de la première réserve biologique intégrale (RBI) sur 141 ha. Les anciennes parcelles constituant la série artistique sont déclassées en 1967 à l'exception des plus belles qui avaient été transformées en RBI en 1953. De nouveaux arrêtés ministériels sont pris le 7 août 1967 puis le 11 janvier 1972 instituant 415 ha de réserves dont 136 ha classées en RBI. A cette date, il est clairement établi que l'objectif prioritaire de cette forêt devient l'accueil du public, ce qui signifie que sa gestion en vue de produire du bois de coupe devient plus limitée.

En 2003, on a donc 580 ha de RBI, sur 21500 ha de domaniale, en plusieurs morceaux avec plusieurs projets d'extension (650 ha supplémentaires) contestés par certains usagers dont les grimpeurs et certains randonneurs...

Mais qu'est-ce donc que ces réserves ?

Les réserves biologiques s'appliquent au domaine forestier de l'Etat (réserve biologique domaniale) géré par l'Office national des forêts (ONF) ou à des forêts relevant du régime forestier (et gérés à ce titre par l'ONF) telles que les forêts de collectivités (réserve biologique forestière). Elles concernent des espaces forestiers et associés comportant des milieux ou des espèces remarquables, rares ou vulnérables. L'initiative du classement en réserve biologique appartient à l'ONF ou au propriétaire de la forêt dans le cas d'une réserve biologique forestière.

L'ONF élabore le dossier de création, qui constitue également le premier plan de gestion de la réserve. L'avis de la Direction régionale de l'environnement (DIREN) et de la Direction régionale de l''agriculture et de la forêt (DRAF) sur le dossier de création est requis. Ce dernier est soumis à l'avis du Conseil national de la protection de la nature (CNPN).

La création de la réserve biologique intervient par arrêté des ministres en charge de l'environnement et de l'agriculture. Une réserve biologique est créée pour une durée illimitée. Son acte de création et son plan de gestion sont distincts de l'arrêté d'aménagement de la forêt contenant la réserve. La gestion d'une réserve biologique est particulièrement orientée vers la sauvegarde des milieux, de la faune, de la flore ou de toute autre ressource naturelle. Le classement en réserve biologique institue 2 types de protection : 
* les réserves biologique intégrales ou RBI :
les exploitations forestières et les travaux y sont exclues ; 
* les réserves biologique dirigées ou RBD :
les interventions sylvicoles ou travaux spécifiques sont orientées uniquement dans un but de conservation des habitats et des espèces ayant motivé la création de la réserve. 

Une zone tampon périphérique peut être instituée, afin d'y appliquées des règles spécifiques de sylviculture établies en fonction de l'objectif de protection. Ce type de protection permet une meilleure connaissance du milieu naturel, en servant de sites privilégiés d'études pour les scientifiques. Les réserves biologiques sont également propices à l'accueil du public pour des actions de sensibilisation et d'éducation.


Les RBI de Fontainebleau Source ONF


Il n'existe pas de différence fondamentale entre les effets juridiques des classements en RBI ou RBD. C'est au cas par cas qu'un arrêté fixe la réglementation. L'arrêté de création établit des réglementations spécifiques à chaque réserve biologique. La plupart de ces prescriptions portent sur les coupes d'arbres qui sont limitées ou arrêtées ; elles peuvent également interdire la fréquentation du public sur toute ou partie de la réserve ou seulement réglementer ces activités (cueillette, animaux de compagnie). Cet arrêté est opposable aux tiers.

Les réserves biologiques font partie des espaces relevant prioritairement de la Stratégie de Création d’Aires Protégées mise en place actuellement. Selon les habitats et les orientations de gestion, on distingue les réserves biologiques dirigées, où est mise en place une gestion conservatoire (relevant de la catégorie IV1 de l’UICN) et les réserves biologiques intégrales où la forêt est laissée en libre évolution (pouvant relever de la catégorie Ia2 de l’UICN).

1 Catégorie IV : Aire de gestion des habitats ou des espèces 
Les aires protégées de la catégorie IV visent à protéger des espèces ou des habitats particuliers, et leur gestion reflète cette priorité. De nombreuses aires protégées de la catégorie IV ont besoin d’interventions régulières et actives pour répondre aux exigences d’espèces particulières ou pour maintenir des habitats, mais cela n’est pas une exigence de la catégorie.

2 Catégorie Ia : Réserve naturelle intégrale 
La catégorie Ia contient des aires protégées qui sont mises en réserve pour protéger la biodiversité et aussi, éventuellement, des caractéristiques géologique/géomorphologiques, où les visites, l’utilisation et les impacts humains sont strictement contrôlés et limités pour garantir la protection des valeurs de conservation. Ces aires protégées peuvent servir d’aires de référence indispensables pour la recherche scientifique et la surveillance continue.

Vous aurez compris, une RBI est un espace soustrait à toute action humaine et par voie de conséquence, sauf mention contraire, vous ne devez pas y pénétrer, encore moins y avoir une activité !


RBI des Hauteurs de la Solle, Forêt de Fontainebleau, le hêtre y prospère !
RBI des Hauteurs de la Solle, Forêt de Fontainebleau, le hêtre y prospère !



Le débat à Fontainebleau :

En forêt domaniale de Fontainebleau (non compris les Trois Pignons et la Commanderie) 20% de la superficie totale (3.500 ha) font l'objet d'une attention particulière pour constituer ce qu'on appelle les séries protégées. Elles sont toutes composées de milieux remarquables par leur faune, leur flore ou leurs écosystèmes rares, que l'on veut conserver en adaptant éventuellement les règles de gestion forestière habituelle. Ainsi, pour maintenir certains milieux "ouverts" (sans grands arbres), on n'hésitera pas à pratiquer régulièrement l'abattage de toutes jeunes pousses.

A l'inverse, dans les RBI, la conservation ou le développement durable ne sont pas du tout les objectifs recherchés ; ce sont des réserves dans lesquelles l'homme s'est donné comme règle de ne pas intervenir quelle que soit l'évolution du milieu afin d'en observer cette évolution dans le temps. Et ce, même si cela doit entraîner la disparition d'une espèce ou d'un patrimoine !

A Fontainebleau les surfaces de ces réserves intégrales ont été multipliées par quatre, en 1996, pour passer de 136 ha à près de 600 ha actuellement !

La plus connue et la plus vieilles de ces réserves est celle du Gros Fouteau, où après un siècle et demi, même dans les endroits où l'évolution a été lente, les chênes ont cédé la place à des hêtres devenus l'essence dominante. On aboutit ainsi au résultat inverse de celui recherché par les peintres de Barbizon qui voulaient protéger leurs chênes de la hache du bûcheron. A l'heure où les forestiers et les naturalistes réclament parfois l'éradication du hêtre qui ne serait pas à sa place à Fontainebleau, avouez qu'il y a de quoi sourie... 

Faut-il augmenter ces réserves intégrales en forêt de Fontainebleau comme l'envisage l'ONF ou certains naturalistes ?

Notre réponse est clairement non.

En effet :
1° Il n'est pas démontré que l'extension de ces réserves sur d'autres surfaces de la forêt apporterait des informations scientifiques nouvelles.
2° Elles font l'objet d'un envahissement par des essences d'arbres envahissantes notamment Ailante, Lauriers du Caucase et Prunus.
3° Ces réserves perdent de leur richesse en diversité biologique (spécialisation des espèces sur un biotope particulier) alors que les milieux identifiés comme remarquables peuvent faire l'objet de règles particulières de gestion dans des réserves dites dirigées.
4° La création de ces réserves a nécessité le détournement de nombreux sentiers de randonnée créés au XIXe entraînant la disparition de tout une partie de notre patrimoine historique (nous en avions parlé il y a peu avec le cas de la fontaine Sanguinède).

Exemple de perte du patrimoine

Il y a quelques années, le long du sentier bleu, on trouvait cet hommage à Denecourt.
Depuis, le sentier bleu a été détourné pour cause de RBI et cet élément du Patrimoine historique local disparaît...
Photos : Patrick Jubeau/Une photo par jour ou presque



On pourrait ajouter, en étant un brin cynique, que toute exploitation sylvicole y est interdite, alors qu'une des priorités de l'ONF est de rétablir ses équilibres financiers !

Est-il raisonnable d'interdire autoritairement aux usagers de nouvelles surfaces dans une forêt qui reçoit 17 millions de visites chaque année et est située au cœur d'une région en croissance démographique ? La fonction d'accueil du public doit rester essentielle pour le gestionnaire de la forêt. Seule une large diffusion du public permet de limiter l'érosion en la diluant sur la surface.

En 2003,de nouveaux projet d'extension de ces réserves avaient vu le jour et notamment une bonne partie des sites de Franchard.  Lors de son assemblée générale, l'AFF, attentive à la conservation de la forêt, à son libre accès au public et à sa fonction économique, avait longuement débattue du sujet. M B GAMBLIN, Directeur Territorial de l’ONF de l'époque, y était intervenu rappelant que, sur 34.000 ha de forêt domaniale en Seine-et-Marne, il existe déjà 600 hectares de réserves biologiques intégrales. Dans le Contrat de Plan il était demandé deux réserves biologiques de niveau national de 2.000 ha. Fontainebleau avait été proposé mais n'a pas été retenu dans ce programme.

Une dizaine d'associations d'usagers se sont alors opposées aux nouvelles réserves signant une motion "pour un libre accès du public en forêt de Fontainebleau".

Par ailleurs les échanges avaient permis de montrer qu'une RBI, si on s'en donne la peine lors de sa création, n'est pas synonyme d'INTERDIT. C'est notamment le cas en Bavière.
Voilà, un document tout droit sorti des presse de l'ONF...


Pourquoi en reparler aujourd'hui ?

Il y a plusieurs raisons à cela. 
La première est la préparation du nouveau Plan d'Aménagement forestier qui doit être rédigé pour 2015. A cette occasion, les différents Comités de pilotage dont nous avons évoqué à diverses reprises le manque de transparence, pourraient bien décider d'augmenter à nouveau ces surfaces de RBI. Il convient donc d'anticiper le débat et de faire connaître la position des usagers.

Deuxième raison, sur un forum d'escalade, des grimpeurs se sont interrogés sur le passage en domaniale d'une partie des rochers de Recloses jusqu'ici en propriété privée et qui constituaient un secteur de chasse où ils n'étaient pas les bienvenus. Ce site abritent quelques très gros cailloux, parmi les plus durs de la forêt, et pour lesquels des grimpeurs viennent des 4 coins du monde (Australie, Japon, Europe, USA...)

Les rochers de Recloses, pour l'essentiel ne sont pas encore en forêt domaniale, à l'exception en effet d'une toute petite partie intégrée à la réserve biologique intégrale de la Vallée Jauberton. Il s'agit de la parcelle forestière n° 574. C'est bien là que se trouve Opium et deux autres blocs (carré jaune). La discussion a permit de voir à quel point l'information sur les RBI est mal connu des grimpeurs mais aussi des randonneurs et vététistes qui fréquentent notre forêt.





Concernant l'escalade, citons le dossier général de gestion des RBI (p136) : "à l'exception des itinéraires traversés mentionnés ci-après, l'accès du public en réserves biologiques intégrales sera interdit." Dans la RBI de la Vallée Jauberton, l' "accès au public piéton à l'intérieur de la réserve" se cantonne à la "traversée entre les parcelles 573 et 574"(chemin du bornage).

L'escalade est donc clairement interdite en RBI et seul un accès piéton est maintenu sur le chemin.

Pour autant, tous les usagers ne sont pas logés à la même enseigne !

Dans les RBI, l'escalade est interdite mais la chasse est autorisée "dans un objectif de régulation des populations à l'échelle du massif. Le nombre d'interventions y est cependant plus limité que dans le reste de la forêt : un passage par an au minimum, trois au maximum." (p134 du dossier général de gestion des RBI). 


En dehors de ce cas précis, le site Bleau.info, comme certains topos, recèlent de blocs situés dans les RBI sans en informer les grimpeurs (corrigé depuis 2018). Nous pensons notamment à tous les blocs de la Mare aux Corneilles et au rocher de Milly ou aux Béorlots (pour info le classement en réserves biologique ou du moins le panneautage ONF sur le terrain est intervenu après l'ouverture de ces  cailloux peu fréquentés) mais aussi au Coquibus (En partie en Réserve biologique dirigée notamment sur des secteurs où il y avait encore des circuits d'escalade balisés en 1976).

Bref, il serait intelligent que l'ONF intègre un peu plus les représentants des grimpeurs dans leurs comités et réflexions sur le sujet des réserves (Rappelez-vous nos articles de juin 2013 sur le problème de gouvernance). Quant aux grimpeurs, les forts, les indépendants... il serait peut être temps qu'ils participent aussi à la vie associative et défendent leur territoire ! La TL²B s'est souvent faite porte-parole ces dernières années mais c'est quand même lassant de voir si peu d'actions de ceux qui sont aussi les premiers à critiquer. Bref, prenez vos responsabilités et ne venez pas pleurer si quelques cailloux vous sont interdits...

Pour aller plus loin :

Les RBI trouvent leur existence juridiques  dans les textes suivants :

Convention du 3 février 1981 concernant les réserves biologiques domaniales, entre les Ministères chargés de l’environnement et de l’agriculture et l’Office national des forêts.
Convention du 14 mai 1986 concernant les réserves biologiques dans les forêts non domaniales relevant du régime forestier, entre les Ministères de l’environnement et de l’agriculture et l’Office national des forêts.
Instruction 95 T 32 du 10 mai 1995 sur les réserves biologiques dirigées et séries d’intérêt écologique particulier.
Instruction 98 T 37 du 30 décembre 1998 sur les réserves biologiques intégrales.

Derniers textes officiels publiés pour Fontainebleau

· Décret du 7 février 2008 portant classement complémentaire dans la forêt de protection de Fontainebleau de parcelles situées sur le territoire des communes de Fontainebleau, Larchant et Saint-Pierre-lès-Nemours dans le département de Seine-et-Marne
JO du 09/02/2008 texte : 0034;30 page 2461
(Application des art. R. 411-1 et s. du code forestier)

· Décret du 22 juin 2005 portant classement complémentaire dans la forêt de protection de Fontainebleau de parcelles situées sur le territoire des communes de Barbizon, Bois-le-Roi, Dammarie-les-Lys, Fontainebleau et Saint-Pierre-lès-Nemours, dans le département de Seine-et-Marne
J.O. du 24/06/2005 texte : n° 29(page 10516)
(Application des art. R. 411-1 et s. du code forestier)

· Décret du 27 novembre 2003 portant classement complémentaire dans la forêt de protection de Fontainebleau de parcelles situées sur le territoire des communes d'Achères-la-Forêt, Bois-le-Roi, Fontainebleau, Larchant, Noisy-sur-Ecole et Saint-Pierre-lès-Nemours dans le département de Seine-et-Marne
J.O. du 04/12/2003 Page : 20723
(Application des art. R. 411-1 et s. du code forestier)

· Décret du 19 avril 2002 portant classement comme forêt de protection de la forêt de Fontainebleau sur le territoire des communes d'Achères-la-Forêt, Arbonne-la-Forêt, Avon, Barbizon, Bois-le-Roi, Boissy-aux-Cailles, Bourron-Marlotte, Chailly-en-Bière, Dammarie-les-Lys, Fleury-en-Bière, Fontainebleau, Grez-sur-Loing, La Chapelle-la-Reine, Larchant, La Rochette, Le Vaudoué, Montigny-sur-Loing, Moret-sur-Loing, Noisy-sur-Ecole, Recloses, Samois-sur-Seine, Saint-Martin-en-Bière, Saint-Pierre-lès-Nemours, Thomery, Tousson, Ury, Veneux-les-Sablons, Villiers-en-Bière et Villiers-sous-Grez dans le département de Seine-et-Marne et sur le territoire des communes de Courances et Milly-la-Forêt dans le département de l'Essonne
J.O. du 23/04/2002 Page : 7211
(Application des art. R. 411-1 et s. du code forestier)

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3 commentaires :

  1. Bonsoir Grégoire,
    Ton article est vraiment très intéressant et a le grand mérite de clarifier les choses. Etant un passionné des Vieilles Ecorces, je suis favorable aux RBI mais, sur le Domaine de Fontainebleau, il y en a déjà bien suffisamment et je ne vois pas ce que leur extension pourrait apporté de plus au niveau scientifique ou autre.
    Ce que je déplore ( et tu l'as souligné dans ton article ), c'est la disparition systématique de tout le Patrimoine de notre Forêt situé dans ces RBI et c'est ça que je trouve déplorable et lamentable. Je ne vois pas pourquoi, sous prétexte de RBI, on laisse se dégrader tous ces sites. Tu as cité en exemple la Fontaine Sanguinède et le Rocher Denecourt que j'avais évoqué avec toi mais il y en a bien d'autres comme la Fontaine du Mont Chauvet pour ne citer que ce cas particulier. Alors oui au principe de la RBI qui nous offre de magnifiques paysages pour qui ose braver les interdits, non à leur extension qui n'apporterait absolument rien de plus et un non rageur envers ce règlement stupide et débile qui est la cause de la disparition de bon nombre de sites dont ne pourront pas profiter nos petits enfants, si ce n'est à travers les vieilles cartes postales et les photos que nous leur léguerons ...

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  2. La degradation des sites naturels fragiles de la foret vous semble peu important apparemment. Pas sur de ce qui restera de cette foret dans 100 ans au rythme ou vont les choses...

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    1. Bonjour. Bien au contraire. Nous sommes très sensibles à la dégradation de nos sites naturels. Pour autant nous sommes contre une mise sous cloche de la forêt et ceux d'autant plus que ce n'est pas justifié scientifiquement et que cela accroît la pression sur les autres espaces naturels accueillant les visiteurs. Bref vous n'avez sans doute mal compris ce que l'on a écrit. Les RBI de Fontainebleau sont une bonne chose mais rien ne justifie qu'elles soient étendue à de plus grandes surfaces. D'ailleurs dans les RBI actuelles on croise beaucoup de gens qui n'ont rien à y faire et qui les dégradent sans contrôle de l'onf. Exemple 4×4 de chasse à courre pour ne citer que les plus polluants et destructeurs

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