[COM ONF] Les grandes manœuvres de restauration des paysages de Franchard débutent en janvier


A compter du 9 janvier 2023, le site des Gorges de Franchard accessible depuis le stationnement de Ermitage, fera (enfin) l’objet des grands travaux tant attendus par certains qui voyaient d'un mauvais œil la colonisation du plus grands chaos rocheux de Fontainebleau par les pins. En effet, d’importants travaux destinés à remettre en valeur ce patrimoine paysager et naturel vont débuter le 9 janvier 2023 sur trois secteurs : la lande aux abords du parking, le site de la Roche qui Pleure et le chaos rocheux. Initiés dans le cadre de la démarche Forêt d'Exception®, ils répondent donc à des objectifs écologiques, paysagers et sylvicoles.

Il est loin le temps où le chaos rocheux de Franchard s'étendait à perte de vue. Seul le grand incendie de 1904 avait permit de retrouver ces déserts rocheux et arides qui avaient fait la réputation de notre forêt. Face à l'enrésinement, de nombreuses voix se sont élevées à travers les siècles à commencer par celles des artistes et peintres romantiques qui ont fait la réputation de Barbizon, (relire notre historique détaillé des paysages de Bleau) puis les associations comme celles des Amis de la forêt (dans son livre vert notamment) ou, plus récemment celle de Pascal Villebeuf, ancien journaliste local : Sauvez la forêt de Fontainebleau qui nous annonçait déjà ces travaux à venir en mars

Les travaux :

La première zone de travaux s'étale sur la lande longeant le sud du parking de Franchard. D'une surface d'environ 1 hectare, elle vise le coteau qui plonge vers la platière gréseuse. Celle-ci présente un intérêt écologique mais, comme dans toute cette partie de la forêt, les pins sylvestres y ont envahi depuis longtemps la lande « au détriment de la végétation basse » : bruyères et callunes. La biodiversité est donc en souffrance : des espèces protégées dépendent de ces milieux sur le massif de Fontainebleau.  D'après les études des naturalistes, la zone de Franchard est devenue moins riche en avifaune que d'autres sites du massif forestier. En retirant les pins dans la parcelle 762, l'ONF veut que la lande puisse à nouveau se développer pour accueillir les animaux. C'est le cas d'oiseaux comme l'Engoulevent d'Europe, la fauvette pitchou ou encore l'Alouette Lulu ou des reptiles. Les feuillus (chênes, hêtres et bouleaux), ainsi que les pins à caractère paysager seront conservés. Le bûcheronnage s'effectuera de façon manuelle. Un cheval transportera les bois jusqu'au parking de Franchard. Empilés et stockés, ils resteront quelques semaines sur place mais « l'ONF veillera à un transfert rapide vers les usines de transformation ». En outre, ces travaux devraient permettre de retrouver un peu de profondeur dans le paysage. De nos jours, les gorges « ne se distinguent plus au premier coup d'œil à cause de la densité de la végétation » rappelle l'ONF. Là, les travaux s'articuleront au niveau du point de vue de Marie Stuart situé sur le sentier bleu n°7 (parcelle 762). L'ONF conduira une coupe de pins, avec l'objectif d'ouvrir un couloir de vision plongeant dans les gorges. Il devrait donner aux promeneurs « un nouveau panorama sublimé par la topographie du lieu ». L'ONF utilisera sur ce chantier la traction animale en plus de la mécanisation habituelle sur ce type de coupe. Un cheval de trait descendra les bois vers les zones accessibles aux engins forestiers, qui prendront le relais. Là où la pente est trop raide pour les équidés, le bûcheronnage se fera à la main. Une abatteuse sera aussi nécessaire « pour des raisons de sécurité et de rapidité d'exécution ». Empilés en rondins de 2 à 4 mètres de long, les bois seront stockés le long des routes forestières. Ce sera sur le secteur de l'Isatis à l'ouest des Gorges de Franchard.

Communication ONF FONTAINBLEAU



En complément, une intervention est prévue pour permettre une « éclaircie sélective » dans les peuplements de pins sylvestres sur les versants des chaos rocheux de Franchard. Ce sera sur les parcelles 762, 763, 764, 765 et 769. Le gros du bûcheronnage sera mené avec une abatteuse « pour des raisons de sécurité ». L'ONF prélèvera des pins sylvestres sains, malades et dangereux. Les arbres conservés pour plus facilement grandir grâce à la lumière. Ce qui n'empêchera pas les arbres d'âges, d'espèces et de tailles variés de cohabiter sur cette parcelle.

Enfin, l'intervention de l'ONF vise à remettre, une nouvelle fois, en valeur les éléments remarquables du patrimoine comme ces rochers aux formes pittoresques devenus célèbres. Le secteur emblématique de la Roche qui Pleure, l'un des plus fréquenté de Fontainebleau, victime de son succès malgré les différents travaux de restauration des sols fera l'objet de nouvelles attentions. Les forestiers de l'agence travaux de Fontainebleau vont donc devoir imaginer et concevoir des ouvrages en bois (robinier) et en grès pour préserver l'esprit naturel des lieux mais ralentir l'écoulement du sable dans la pente, tout en sécurisant encore les sentiers empruntés par les promeneurs !

L'ONF ayant fait face à de très vives critiques ces dernières années dans ces coupes massives de pins pourtant nécessaires à la restauration des paysages, il communique aujourd'hui massivement sur le sujet. Nous leur souhaitons bon courage car ces coupes sont largement incomprises des visiteurs et même des riverains. Il faut dire que les chantiers des Gorges d'Apremont avaient laissés quelques traces dans les esprits et que ceux autour du Long Rocher n'ont pas calmé les choses.

Donc, durant cette opération qui s'étendre sur 3 mois, l'ONF organisera des points d'information travaux : mercredi 11, 18 et 25 janvier 2023 de 14h00 à 16h00, au centre d'écotourisme de Franchard. De plus, les visites avec les forestiers seront proposées sur place le samedi 28 janvier.
Pour y participer, l'inscription est obligatoire :
  1. Pour le départ de 10h Visite des travaux sur le site de Franchard - Départ 10h (weezevent.com)
  2. Pour le départ de 14h Visite des travaux sur le site de Franchard - Départ 14h (weezevent.com)






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4 commentaires :

  1. Bonjour,

    Je vais quand même mentionner que je parle au nom d'une bonne vingtaine de personnes.
    Voilà plusieurs années que vous prenez partie envers la gestion de l'ONF, sans neutralité aucune. Nous ne sommes pas sûrs de bien comprendre vos intérêts sous-jacents à cela, même si certains ont bien leur petite idée mais passons.
    On va reprendre les termes de votre article, il y a tellement à dire, parce que les gens doivent comprendre les nuances que vous n'évoquez jamais.
    Quand vous parlez des grands travaux tant attendus par certains, vous évoquez sûrement le Directeur de l'ONF et ses objectifs, Mr Villebeuf et vous-même.
    Il suffit de se remémorer ce qu'il s'est passé il y a 2 ans aux trois pignons où 120 hectares devaient être abattus et où, il a fallu que toute une commune -Le Vaudoué- ainsi que des personnalités importantes s'insurgent contre cet abattage démesuré. Ici encore, en relisant votre article de cette époque, il aurait fallu considérer cela comme une aubaine.
    2 excuses reviennent sans cesse dans vos articles: l'invasion des pins Sylvestre, avec l'intérêt de planter des feuillus afin de restaurer une faune et une flore digne de ce nom. Dans le second cas, quand la première excuse n'est pas valable, c'est à dire lorsque les sols sont trop sablonneux, c'est restaurer les paysages d'antan du XIXe siècle, et sans pour autant aller si loin, d'il y a 60 ans. Les feuillus ne poussant pas (ou très difficilement) sur des sols sablonneux, vous nous aviez donc écrit, pour justifier cette opération heureusement avortée aux trois pignons, qu'il était de bon ton de restaurer les paysages d'antan.

    Fait important: dans ce même article de 2020 sur les trois pignons, vous évoquiez la relativisation des ornières profondes (site de la Ségognole) ces ornières profondes dues aux passages répétés des engins forestiers et aux gros porteurs qui défigurent le paysage des allées forestières et des écosystèmes aux alentours. Photo à l'appui de votre part, "on ne les voient quasiment plus au bout de 5 ans" Sauf qu'on les voit toujours, et que vous oubliez de mentionner qu'on les verra encore pour a minima une quinzaine d'années avant de retrouver des allées d'origine.
    Mais revenons-en à l'article du jour: l'ONF ayant fait face à de très vives critiques dans ces coupes massives pourtant nécessaires à la restauration des paysages. Et bien peut-être parce que personne ne souhaite avoir une restauration de ces paysages dépourvus d'arbres d'il y a 60 ans. La carte postale qui accompagne le titre de votre article ne fait que trop penser à un paysage de désolation. Les feuillus ne pourront pas ou peu pousser sur de tels sols alors vous sortez le joker des paysages d'antan.
    En ce moment même, les parcelles du sud de la forêt extrêmement fréquentées par les locaux (parcelles 516, 517, 523 à 525) sont extrêmement mises à mal avec des coupes démesurées, tous les épicéas sans distinction ont été coupées par des sous-traitants de l'ONF, les allées sont désormais impraticables tant les ornières sont profondes. Ce sont des parcelles entières qui sont devenues inaccessibles. Nous regrettons grandement que vous continuez à développer et soutenir ces politiques de rendements au travers de votre tribune, sous couvert de restauration de paysages. Une petite dernière pour la fin: la restauration des paysages à Barbizon a été l'une des premières opérations et même l'ONF a reconnu à demi-mot que cette opération avait été catastrophique, au mieux très discutable. L'allée des Vaches qui mènent aux Gorges d'Apremont portent encore les stigmates de cette absurdité. L'ONF ayant déjà admis ses erreurs sur cette opération, il n'est pas la peine de votre coté de tenter de la vanter comme vous l'avez fait si souvent antérieurement. Elle est à oublier, au même titre que celles de Franchard pour l'année à venir, et j'espère que nous serons tous autant qu'aux 3 pignons pour empêcher ce désastre.
    Bien cordialement malgré tout...

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    1. Bonjour Alexandre,
      Recevez pour commencer, ainsi que la vingtaine de personnes dont vous vous êtes fait le porte parole, tous nos vœux en cette nouvelle année.
      Je tenais à vous remercier pour ce commentaire qui tient plus de procès d'intention et de l'ONF Bashing que du débat sur la sylviculture et l'avenir de notre forêt car il nous donne l'occasion de préciser quelques petites choses sur notre engagement. Notez ce mot "engagement". Il est la preuve que, et vous avez raison, nous ne sommes pas totalement "neutres" dans nos écrits. D'ailleurs, quel média pourrait encore prétendre à cette neutralité de ton dans le traitement de l'information aujourd'hui ? Nous sommes indépendant, gratuit et rédigeons notre e-magazine bénévolement ce qui nous donne la liberté de choisir nos sujets et notre point de vue sur l'information. Nous essayons de prendre du recul et de traiter les éléments avec justesse. Je suis désolé de lire qu'à vos yeux ce n'est pas le cas. Il n'y a là aucun intérêt sous-jacents sauf celui de l'avenir de notre forêt car je veux croire que c'est en informant le plus grand nombre que les choses évolueront.
      Vous semblez croire que nous sommes, Pascal Villebeuf et l'équipe de la TL²B, des "pros inconditionnels" de l'ONF. C'est bien mal nous connaître ! Nous montons très régulièrement au créneau pour défendre la forêt contre les projets de l'ONF. Je laisserai à Pascal le soin de vous répondre s'il le souhaite mais pour ce qui est de la TL²B je vous invite à relire la page du site ?Sylviculture (dans le menu en haut à droite) ou notre coup de gueule du mois de mars dernier par exemple hetre-ou-ne-pas-hetre pour vous en convaincre.
      Vous revenez longuement sur les coupes qui devaient avoir lieu dans les Trois Pignons. Rappelons qu'il n'était pas question d'y faire des coupes rases sur 120 ha comme vous le laisser entendre. Nous avions aussi très largement relayé l'opposition à ces coupes dans deux articles ici https://www.tl2b.com/2020/01/bleau-forte-mobilisation-contre-le.html et là https://www.tl2b.com/2020/01/bleau-constitution-dun-collectif-des.html
      A propos des ornières du chemin de la Ségognole, rappelons que ce chemin est emprunté (encore maintenant) par les véhicules évacuant le bois de coupe mais aussi par les camions de pompier et qu'il est impératif que la largeur de ces chemins soit entretenue pour permettre leur circulation notamment en cas d'incendie.
      Mais revenons sur la restauration des paysages chaotiques de Bleau dont vous contestez la nécessité. On pourrait dire chacun ses goûts et s'arrêter là. On pourrait aussi vous opposer que si vous pensez que "personne ne souhaite" voir ces paysages, c'est nier que les secteurs les plus emblématiques de cette forêt, les plus visités, les plus "instagramés" sont justement ceux qui offrent à voir ces déserts sableux et rocheux. Citons deux exemples dans les Trois Pignons, les Sables du cul de chien, cicatrice des incendies de 1943-44, qui disparait peut à petit, ou le Point de vue sur le Rocher Cailleau, conséquence de l'incendie qui l'avait dégagé en 2012. C'est cette mosaïque de paysages diversifiés qui fait la valeur de notre forêt tant d'un point de vue écologique que touristique.
      Les paysages que nous regrettons se sont effacés progressivement depuis 1904. C'est du à l'introduction massive des pins dans notre forêt, c'est du à de nombreux changements d'usage (notamment agricole) et c'est du aussi à la réduction des surfaces incendiées au fil des siècles. On pourrait se dire que cette évolution "presque naturelle" est bénéfique pour notre forêt. Hélas, elle ne l'est pas d'un point de vue des biotopes. Cette uniformisation de Fontainebleau en pinède ne fait que l'appauvrir et déjà bon nombre d'espèces ont totalement disparus avec leur milieu. Bref, la transformation de notre forêt en vaste monoculture de pin n'est pas une bonne chose.
      Donc, désolé, mais cette fois encore, nous soutiendrons le projet de l'ONF tout en nous assurant que sa mise en œuvre respecte l'intention.
      Très cordialement
      Grégoire Clouzeau
      Directeur de la publication

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  2. Ah, ces "fameux déserts rocheux et arides" qui ont fait la réputation de la forêt de Fontainebleau... Vous êtes impayables ! Pourquoi ne pas ramener notre bonne vieille forêt à son état pré-Colbertiste, c'est à dire à une superficie boisée 5 fois inférieure à celle que nous connaissons aujourd'hui ? Je suis étonné que les communicants de l'ONF n'y aient pas songé. Puisque déforester dans le cadre du label forêt d'exception et utiliser l'argument historique semble naturel à certains, pourquoi se gêner ? Je suggère aux contempteurs de ce projet d'aller un peu se balader en forêt et de prêter attention aux différentes mobilisations en cours : les essences les plus coupées y sont rarement les résineux, ce qui ne semble pas être en adéquation avec les arguments déployés par l'office... Sur certains chantiers on mobilise tout sauf les pins ! Enfin, les gars de la tl2b, c'est quand même un peu triste de justifier des opérations prétendument de sauvegarde de la biodiversité par la nécessité de maintenir des "déserts sableux" instagrammables ! Non ? Vous vous êtes fait berner il y quelques temps pour "la mise en valeur" des chaos de Milly et vous vous faites à nouveau berner ici. Il faut vous réveiller : l'argument de restauration de la biodiversité par l'élimination des pinèdes pourrait être recevable si l'ONF engageait une véritable action de reboisement, de diversification des essences et de culture jardinée. Est-ce le cas en l'occurrence ? Ne voyez-vous pas la supercherie à considérer des zones vides d'arbres comme étant d'un intérêt biologique majeur dans un milieu forestier ? L'ONF va mal, il est exsangue, son budget est notoirement insuffisant, la biodiversité en forêt de Fontainebleau n'est pas sa priorité ; sa priorité est de mobiliser suffisamment pour tenter de survivre économiquement et d'échapper à la privatisation. Je finirai en rappelant que cet été, de nombreuses zones humides de notre forêt ont été pour la première fois totalement asséchées, comme par exemple la mare aux fées. C'est pour moi un indicateur fort du changement climatique qui s'opère. Faut-il rappeler que parmi les nombreux facteurs qui s'entrelacent pour précipiter ce réchauffement, la destruction des forêts est un des plus puissants ? Et que ceux qui les détruisent ou qui autorisent cette destruction ont toujours, toujours d'excellentes raisons ?

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    1. Bonjour et merci pour ce commentaire tellement éclairé ! Nous sommes totalement d'accord avec vous, l'ONF est exsangue, son personnel est en détresse psychologique et son budget très nettement insuffisant pour protéger efficacement une forêt comme celle de Fontainebleau qui devrait prioritairement être vouée au seul accueil du public et à la préservation de la biodiversité. Nous y avons consacré de très nombreux articles...

      Mais il ne faut pas non plus tout mélanger ! L'opération de Franchard concerne bien les pins et, qu'elle ait lieu ou pas, cela n'a rien à voir avec l'exploitation sylvicole de certaines essences dans d'autres parcelles de la forêt. Mais là encore, nous sommes d'accord avec vous pour dire que l'ONF a tendance depuis des décennies à surexploiter (sur décision de l'état) les hêtres et chênes ce qui a largement contribué à l'envahissement des parcelles par les pins. Un survole de la forêt à cette période de l'année permet d'ailleurs de voir que contrairement à ce qu'affirme l'Office, le pin est très largement majoritaire dans les parcelles ce qui a contribué à l'acidification et l'asséchement des sols et à une perte de biodiversité dans de nombreuses parcelles. Rappelons aussi qu'un ha de hêtres stocke plus de 110t de carbone par an (85t pour le chêne pédonculé) alors qu'un ha de pinède stocke entre 45 et 60 t seulement.
      Nous sommes aussi tout à fait conscients de la multiplication des épisodes de sécheresse ces dernières décennies et de leurs conséquences sur la forêt, la faune et les milieux humides. Il est par contre faux de dire que la Mare aux Fées (et bien d'autres) étaient asséchées pour la première fois ! Ces milieux humides sont primordiaux et font l'objet d'un suivi très particulier par l'ONF mais aussi et surtout par de nombreux naturalistes. La faune et la flore qui y survient est assez adaptée à ces périodes de sécheresse. Toutefois, leur multiplication peut mettre en péril certaines espèces. Mais d'autres sont revenues après des décennies d'absence...
      Enfin, revenons à la restauration des milieux ouverts et secs qui semble tant vous poser problème. Que vous ne soyez pas sensible à l'argument touristico-historique, c'est tout à fait compréhensible et, encore une fois, chacun est libre d'apprécier ou pas l'esthétique de ces paysages. Mais, oui, ces platières dénudées et ces chaos rocheux sont nécessaires au maintient d'une certaine flore et faune qui ne trouvent leur salut que dans ce type biotope. Depuis trois siècles, ces milieux ouverts sont en constantes régression à Fontainebleau. On peut considérer que c'est une évolution inévitable et que les espèces qui les habitaient doivent disparaitre avec (comme nous disparaitrons un jour de cette Terre) amis on peut aussi essayer de lutter contre cet appauvrissement de notre forêt.

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