Hallelujah ! C'est officiel, l’ONF et le COSIROC ont signé fin nouvembre un partenariat relatif à la pratique de l’escalade de bloc sur le massif de Fontainebleau. Cette convention locale définit les modalités de gestion, d’entretien et de balisage des circuits d’escalade. D’une durée de 3 ans, elle s’inscrit dans le contrat de projet Forêt d’Exception 2018-2022. Voilà près de 3 ans que l'on attendait la signature du précieux sésame autorisant les baliseurs bénévoles (qui œuvraient pourtant depuis 1947 pour la communauté grimpante ) à entretenir les circuits d'escalade de Bleau ! la charrue étant sortie de l'ornière où elle s'était ensablée (normale à Bleau), une nouvelle Commission d'Escalade à Bleau (CEB) va pouvoir reprendre le travail et se réunira début février. Bon, on arrête là, et on vous livre la communication officielle de l'ONF sur le sujet ainsi que les cartes des zones officiellement concernées.
Chaque année, environ 1 à 2 millions de personnes s’adonnent à l’escalade de blocs. Cet engouement ne retombe pas et s’intensifie avec le développement des salles en Île-de-France.
Face à la demande toujours plus croissante de loisirs et sports de nature, l’enjeu est de taille sur les sites d’escalade : accueillir les pratiquants en toute sécurité, les orienter, leur offrir des parcours entretenus, tout en veillant au respect des autres usages et à la protection du milieu naturel. Partageant ce constat, l’ONF et le COSIROC s’engagent pour une pratique durable, sécurisée et responsable de l’escalade sur le massif de Fontainebleau.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Trois ans pour s'entendre et d'un coup il faut dire "hourra" parce qu'il y a un accord signé à huis clos. Depuis longtemps, la majorité des travaux de maintenance a été réalisée sans leur aide par des « bénévoles indépendants » (Indépendants par la force des choses). Et pas un seul d’entre eux n’a été sollicité pour donner son avis et participer à la signature de cet accord. Pas besoin, alors que 80 pour cent des réhabilitations effectuées le temps que ces messieurs et dames s’entendent l’ont été par eux. Belle récupération du travail d’autrui… Car pendant ce temps là, on n’a pas chaumé… Pepito
RépondreSupprimerBonjour Pepito, je suis assez d'accord avec toi mais cette convention a été faite à la demande de l'onf et non du Cosiroc. Par ailleurs, les bénévoles du Cosiroc ont eux respecté la demande de l'onf de ne pas travailler sur les circuits pendant les négociations et certains balisages effectués durant cette période n'ont absolument pas aidé à la conclusion de l'accord. Maintenant qu'il est signé, ta participation à la prochaine CEB présidée par l'onf et le Cosiroc sera essentiel pour mettre à plat les travaux d'entretien des circuits... Sois certain que cette convention n'a eut pour but que de donner un cadre juridique à l'activité des baliseurs et à définir les responsabilités de l'onf et du Cosiroc. Bonnes fêtes de fin d'année. Greg Clouzeau
SupprimerCe que nous faisons depuis longtemps est nécessaire, raisonnable et pensé. De plus, nous ne nous cachons pas alors il était facile de venir nous voir pour parler de notre " cadre juridique "au lieu de venir accrocher deux PV à nos voitures pour avoir emprunté la route du Loup à pied durant la période des travaux (les gens qui étaient en effraction avec la signalisation routière n’en ont pas eu, ce n’était donc pas à cause de ça). Nous avons fait plusieurs demandes de créations de circuits en particulier pour la Canche aux Merciers et Franchard, accords oraux qui devaient être suivi de confirmations tamponnées... Papiers qui ne nous sont jamais parvenus. Au bout d'une attende raisonnable de plus d'une année, nous avons pensé à un accord implicite et nous avons effectué le travail qui tombait pile dans les prétention de la nouvelle commission (on avait seulement un peu d'avance). Alors que l'on nous dit à présent, que notre travail des deux dernières années a perturbé les négociations, qu'en somme que ça serait notre faute s'il a fallu trois ans pour que cette convention administrative soit signée, c'est un peu fort la limonade coupée à l'eau. Ça fait trente ans que l'onf et le cosiroc se crispent mutuellement. Ce que je retiens, c'est que l'ONF prend le contrôle de la commission circuit comme elle a tenté de le faire il y a trois ans avec la SNE départementale de la FFME... Ce n'est pas si illogique que ça, mais en même temps comment l’ONF va pouvoir « offrir des parcours entretenus » aux grimpeurs qui viennent visiter la forêt si elle ignore les rares actifs qui restent (je ne dis pas mépriser pour ne pas donner l’impression d’en rajouter). En somme, ce n’est plus de notre volonté si nous avons encore des circuits praticables mais des signataires : nos Patrons ! Pepito
RépondreSupprimerOui l'onf règlemente nos activités sur SON terrain et c'est assez normal. Oui il y a eut des périodes de tensions entre l'office et le Cosiroc suivi de périodes de très bonne entente. C'est souvent du à des problèmes de personnes et de volontés divergentes. Ensuite, je n'ai pas dit que c'étaient vos circuits qui étaient la source de ces trois années d'attente. C'est bien une et une seule personne à l'onf qui a fait traîner les choses. C'est réglé ! La suite sera à voir lors de la réunion de la commission en février... Comment va t-elle fonctionner, qui prendra la décision s'il y a un différent, etc. Bref, l'avenir des circuits reste à peindre 🖌 Greg
SupprimerJe n'y serais pas...
RépondreSupprimer