C'est officiel, après le Bilboquet du Cul de Chien (Trois Pignons), c'est au tour de l'Eléphant (Larchant) d'être interdit d'approche (et d'escalade) par Arrêté Municipal suite à une alerte de l'ONF ! Et oui, à l'office on ne traîne pas quand il y a un risque de poursuite en cas d'accident. Beaucoup plus efficace que pour l’effaçage de tag ou l'organisation d'une convention... Bref, ce célèbre mastodonte de plusieurs tonnes est donc actuellement ceinturé de rubalise dans l'attente d'une expertise plus sérieuse qu'un examen visuel et auditif. Mais que va-t-il advenir de ce rocher emblématique du sud de la forêt de Fontainebleau ? Voici quelques éléments de réflexion et information.
Bleau s'écroule et ce n'est pas nouveau. Sans l'érosion, les paysages auraient sans aucun doute une toute autre allure. Mais parfois, le processus érosif s’accélère naturellement ou sous la pression des visiteurs. Alors mêmes si l'on n'est pas dans les Alpes où ont eut lieu plusieurs éboulements gigantesques ces derniers mois, les exemples à Fontainebleau manquent pas, notamment à Larchant où les blocs sont plus fragiles que les autres du fait de leur structure.
L'Eléphant de Larchant est-il vraiment dangereux ?
En attendant une réunion sur place la semaine prochaine, Antoine Melchior, Président du Cosiroc et grand connaisseur du site (c'est notamment lui qui avait tracé le circuit noir !) a été inspecter le ventre de la bête qui, paraît-il, sonne creux !
Le constat est sans appel. Les prises évoluent, se creusent puis finissent par casser.
De là à dire que le bloc va s'écrouler demain... ?
Les grandes fissures visibles sur la première photographie sont très anciennes et remontent sans doute à la formation géologique du bloc. Seul le rapport de l'expertise du géologue nous dira si le rocher est sur le point de s'effondrer mais à piori, il est encore là pour de longues années. En tous cas, sans plus attendre, la Mairie, à la demande de l'ONF a pris un Arrêté Minicipal.
Mais c'est certain, mieux vaut éviter de passer entre ses 3 jambes ou de s'accrocher aux plis de son ventre. Vu le peu d'intérêt des voies de ce surplomb dans leur état actuel, on ne versera même pas une larme de crocodile !
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Constat (triste) du Cosiroc sous le ventre de l'Eléphant |
Une évolution inévitable devant l'accroissement de la fréquentation tant à cause des impacts de celle-ci sur les sols que de la volonté de l'ONF de vouloir sécuriser le massif pour se prémunir d'éventuelles poursuites. Précisons d'ailleurs qu'une telle solution est conforme à l'esprit de la loi (Code général de collectivités territoriales) qui demande, dans la cadre de la « police de la sécurité » et de sa jurisprudence, d'informer le public des dangers non visibles et de n'interdire qu'en cas de danger pour autrui.
L'éléphant va-t-il finir sa vie en cage, derrière des barreaux ?
Si elle est nécessaire, la multiplication des clôtures (même en bois type aménagement autour du Saint Roch du Calvaire) n'est pas souhaitable, tant pour nous que pour la faune. Bref, c'est utile mais très moche. Après la mauvaise expérience du Bilboquet et sa barricade, peut-on proposer autre chose pour ce rocher tout aussi emblématique de notre forêt du PNR ?
A la TL²B, on a réfléchi (si ça nous arrive aussi parfois) et on s'est dit que si ce pachyderme est une femelle, il ne serait pas ridicule de lui coincer entre les pattes un éléphanteau ! Un petit qui pourrait allaiter sous le ventre "protecteur" de sa mère. Avouez que cela aurait un peu de gueule et limiterait considérablement les possibilité de stationnement ou d'escalade du ventre de la bête...
Bref, reste plus qu'a trouver une pelleteuse et un bloc digne d’être pousser dessous pour réaliser cet enrochement aussi salvateur pour les usagers que pour l'esthétique du site.
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Le rocher de l'Eléphant devra-t-il être emprisonné ? |
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RépondreSupprimerOn peut meme etendre le perimetre progressivement d'une annee sur l'autre, la trop fameuse strategie de nos politiques pour "reformer".