Les ONG pour la conservation et la gestion durable des forêts

De nombreux organismes et conventions s’attachent à assurer l’avenir des forêts, premier réservoir de diversité biologique terrestre et facteur de lutte contre les changements climatiques.

Les forêts sont les réservoirs de la diversité biologique par excellence et leur préservation est devenue une préoccupation de premier ordre. En témoignent les nombreux organismes internationaux (publics, privés, professionnels, associatifs) et les conventions qui lient les États qui s'attachent à cet objectif.
Au grand nombre d'organismes ayant inscrit dans leurs missions la gestion durable des forêts, répond l'existence de réseaux où s'échangent connaissances, expériences et propositions.
Les organisations et programmes internationaux
1.     L'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)
La foresterie figure dans les missions de la FAO depuis sa création en octobre 1945. La FAO agit en partenariat avec les pays membres, les universités, les institutions de recherche, les organisations internationales, les organisations non gouvernementales (ONG) et le secteur privé pour développer « le bien-être des populations en les aidant à pratiquer une gestion durable des arbres et forêts du monde ».
L’objectif initial, qui portait essentiellement sur la production forestière, a été progressivement rééquilibré en incluant les notions de conservation et de protection des forêts (préservation des écosystèmes fragiles, conservation des ressources génétiques forestières, promotion des systèmes agroforestiers, lutte contre les insectes ravageurs et les maladies des forêts).
Pour en savoir plus
·         Le site de la FAO
© Thierry Lamant / ONF En Amérique Centrale, il y a une biodiversité rare sur de grands espaces
1.     Le Comité des forêts (Cofo)
Le Cofo est composé de 85 pays membres de la FAO plus l’Union européenne en tant qu’institution internationale. Il est ouvert à tous les pays membres de la FAO qui en font la demande.
Le Cofo se définit comme « l’organe statutaire de la FAO le plus important en matière de forêts ». Il tient une session tout les deux ans pour étudier les problèmes forestiers dans leur dimension internationale et définir les actions que les États membres et la FAO pourraient entreprendre pour les résoudre. Le Cofo donne également son avis sur les programmes de la FAO en matière de forêts.
Pour en savoir plus
·         Le site de la FAO - Cofo
1.     Le Forum des Nations unies sur les forêts (Fnuf)
Le Fnuf a été créé en 2000 pour prolonger les travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur les forêts (GIF) et le Forum intergouvernemental sur les forêts (FIF). Ces deux instances ont été chargées, après la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement (Cnued ou Sommet de Rio, 1992) d’élaborer des politiques forestières internationales.
Le GIF, puis le FIF, ont défini 270 propositions d’action portant sur la gestion durable des forêts. Le Forum des Nations unies sur les forêts a notamment en charge la mise en œuvre et le suivi de ces propositions.
Pour en savoir plus
·         Le site du Fnuf
1.     Le Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF)
Créé en avril 2001 à l’initiative du Conseil économique et social des Nations unies, le PCF regroupe quatorze organisations et institutions forestières ainsi que les secrétariats de conventions internationales en relation avec les forêts.
Le PCF a pour objet de renforcer la coopération et la coordination dans le domaine des forêts et de contribuer aux travaux du Fnuf. Un réseau du PCF a été mis en place pour faciliter les échanges entre institutions et organismes internationaux et régionaux, ONG, organisations professionnelles et centres de recherche.
Pour en savoir plus
·         Le site de la FAO - PCF
1.     L’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT)
L'OIBT est une organisation intergouvernementale dédiée à la conservation, la gestion, l'exploitation et le commerce durable des ressources des forêts tropicales. L'OIBT, basé à Yokohama (Japon), a été créée en 1986 dans le contexte des négociations sur l'Accord international sur les bois tropicaux (AIBT).
L'OIBT regroupe 59 pays, producteurs ou consommateurs de bois tropicaux.
Ils représentent 80% des forêts tropicales et 90% du commerce mondial des bois tropicaux.
Pour en savoir plus
·         Le site de l'OIBT
1.     Le Centre de recherche forestière internationale (Cifor)
Basé à Djakarta, en Indonésie, le Cifor est un centre d'étude dont les recherches portent sur la connaissance scientifique des forêts, leur état et leur productivité.
Le Cifor travaille notamment sur la définition de critères et d'indicateurs sur la gestion durable des forêts et la conservation des écosystèmes vulnérables et de certains types de forêt peu répandues.
Il fait partie d'un réseau de seize centres d'étude sur l'exploitation des forêts implanté dans les pays en développement.
Pour en savoir plus
·         Le site du Cifor
1.     Le Réseau international des forêts modèles (RIFM)
Le Réseau international de forêts modèles (RIFM) est parti d'une expérience présentée par le Canada lors de la Conférences des Nations unies sur l'environnement et le développement de 1992.
Les membres de ce réseau sont originaires d'Amérique latine, des Caraïbes, d'Asie, d'Afrique et d'Europe. Il existe 41 forêts modèles qui couvrent une surface totale de plus de 55 millions d'ha.
Les échanges d'expérience portent sur la gestion et l'utilisation durables des forêts.
Pour en savoir plus
1.     L’homme et la biosphère (MAB)
Ce programme interdisciplinaire de l'Unesco s'intéresse aux relations des populations avec leur environnement afin de réduire la perte de biodiversité dans une approche écologique, sociale et économique.
Créé en 1970, le programme MAB s'appuie sur un réseau de 480 sites dans plus de 100 pays pour élaborer les bases scientifiques pour la conservation et l'utilisation durable des ressources naturelles.
Pour en savoir plus
·         A propos du MAB
1.     La certification forestière
L’objectif de la certification est d’assurer aux utilisateurs industriels et aux consommateurs que les produits qu’ils achètent répondent à des critères respectueux de la gestion durable des forêts.
Il existe plusieurs systèmes de certification, les deux plus importants étant le Programme de reconnaissance des certifications forestières (PEFC) et le Forest Stewardship Council (FSC).
À eux deux, ils couvrent plus de 110 millions d’ha de forêts.
Pour en savoir plus
·         Le site de PEFC
Autres organisations liées à la gestion durable des forêts
1.     Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud)
Pour en savoir plus
·         Le site du Pnud
1.     Le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue)
Pour en savoir plus
·         Le site du Pnue
1.     L'Alliance mondiale pour la nature (UICN)
Pour en savoir plus
·         Le site de l'UICN
1.     L'Union internationale des instituts de recherche forestière (Iufro)
Pour en savoir plus
·         Le site de l'Iufro
1.     Le World Agroforestry Centre
Pour en savoir plus
·         Le site du World agroforestry centre
Les conventions internationales
© Bernard Rollet / ONF La mangrove en bordure de mer est un milieu sensible à protéger
1.     La Convention sur les zones humides
Adoptée en 1971 à Ramsar (Iran), la Convention sur les zones humides est entrée en vigueur quatre années après. Elle a pour but de « favoriser la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides » grâce à des mesures nationales et à la coopération internationale.
Les zones humides sont des régulateurs des régimes hydrologiques et contribuent à la diversité biologique. Elles incluent les marais, marécages, prairies humides, tourbières, mangroves, récifs coralliens… La liste des zones humides (dite « liste de Ramsar ») comprend actuellement 1.600 zones humides pour une surface totale de 145 millions d’ha.
Pour en savoir plus
1.     La Convention sur la diversité biologique (CDB)
La Convention sur la diversité biologique a été négociée en 1992 et, comme la Convention sur les changements climatiques, soumise la même année à la signature des États lors du « Sommet de la terre » à Rio de Janeiro (Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement). La Convention compte aujourd'hui 190 Parties (189 États et l'Union européenne).
Elle marque une étape importante pour le droit international en mettant en relief que la diversité biologique est une "préoccupation commune à l'humanité". Les États signataires s'engagent à élaborer à leur niveau des stratégies et des plans d'action en faveur de la biodiversité. Ils ont adopté en 2002 un programme de travail spécifique sur la biodiversité des forêts.
Pour en savoir plus
·         Le site de la CDB
Autres conventions
1.     La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites)
Pour en savoir plus
·         Le site de la Cites
1.     La Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC)
Pour en savoir plus
·         Le site de la CCNUCC
1.     La Convention de lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique (UNCCD)
Pour en savoir plus
·         Le site de l'UNCCD
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