[BLEAU] Les circuits d'escalade ont 70 ans et leur entretien se poursuit !

C'est en effet au printemps 1947 que Fred Bernick présente dans un article publié dans le numéro 6 de Paris-Chamonix (juin 1947, retranscrit par le Cosiroc), la revue de la section parisienne du Club Alpin Français, les deux premiers circuits fléchés à Bleau ! Soixante-dix ans plus tard, si ces deux circuits ne font plus vraiment recettes, la pratique du balisage se perpétue sous l'impulsion d'une poignée de bénévoles indépendants ou fédérés autour du Cosiroc (Relire notre long article sur l'histoire de ces balisages) et, depuis 2009, de la Commission SNE de la FFME 77. Avant cela, certains alpinistes parisiens se contentaient de circuits "virtuels" consistant à enchaîner quelques blocs tests du site. "Le Circuit du Rempart" se compose donc de deux boucles "La Rouge" et "La Jaune" dont l'objectif reste clairement de s'entraîner pour les courses de montagne. 



En 2017, comme chaque année, plusieurs circuits de la forêt de Fontainebleau et des Trois Pignons mais aussi des sites de l'Essonne et autres satellites bleausards feront l'objet d'un coup de peinture, voir d'une modification de parcours. L'occasion de remettre au gout du jour certains parcours usés et victime de leur succès ou de leur abandon...

Parmi ceux-ci, signalons déjà, les circuits du 91.1 sous la direction de J.Y Derouck ! Le départ du circuit rouge TD a été reporté sur le bloc des départ jaune et orange. Cela a permis d'exploiter une douzaine de blocs du secteur. L'ancien départ est donc devenu le n°10. Le Cosiroc a publié un excellent topo photographique du circuit. Du coup, le jaune et l'orange AD sup ont aussi fait peau neuve.
Au 95.2, le bleu et le rouge (au moins) sont en cours de révision sous la houlette de Jean Jacques Naëls. La peinture du bleu est assurée par Christal Deroche et Rémi Dukaque. Après recueil des avis, ces projets seront soumis à la validation de la SNE et de l'ONF comme d'autres projets de ces baliseurs à la Canche au Merciers (projet de jaune pour "grimpeurs débrouillés" (sic.) ou celui de circuit orange à Franchard Sablons tracé provisoirement à la peinture à l'eau en complément de la refonte du circuit bleu.

Bien d'autres projets sont en cours, comme le circuit Bleu de Nainville-les-Roches au Rocher du Duc, les circuits orange et jaune de la Ségognole, le circuit bleu du Cuvier Châtillon (Victor Pinto), les rouge TD+ et blanc ED+ du Rocher Canon par Grégoire Clouzeau, etc.

L'occasion pour nous de vous rappeler que vous trouverez tout ces projets et leur avancement sur le site du Cosiroc et de souhaiter bon courage aux nouveaux responsables de la commission SNE FFME77 qui sont Christian Charreau (Pof @ Bleau) et Jean Claude Beauregard. 
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10 commentaires :

  1. Il existe en aide, un fascicule de recommandations proposé gratuitement par le Cosiroc à toutes les personnes qui souhaitent entretenir un circuit. Par exemple la maintenance d'un circuit ce fait en deux temps, le rebrossage des blocs puis la réfection de la peinture. Faire la deuxième opération sans faire la première n'est absolument pas recommandé bien entendu. Bon courage !

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  2. 1. La com°SNE tel que proposé par Christian Charreau et Jean-Claude Beauregard ne pourra pas voir le jour.
    C'est un problème car il n'est bien sûr pas envisageable pour tous les bleausards raisonnable comme pour l'ONF que la gestion des circuits et projets de bleau retombe sous la houlette du cosiroc dont on sait comment il maltraite le bénévolat qui ne se plie à sa dicta.

    2. Le bon fascicule d'entretien des circuits : http://bleaulib.org/spip.php?article41

    3. j'ai proposé un circuit jaune à la Feuillardière à la com°SNE (cf bleaumeconnu.free.fr et bleaulib.org)
    Retour d'Oleg S. , cosiroc : "et pourquoi pas un noir par dessus le marché? Certains surplombs, en départ couché et sans la main droite, me semblent de ce niveau"

    "la maintenance d'un circuit ce fait en deux temps, le rebrossage des blocs puis la réfection de la peinture"
    Il semble l'ignorer malgré qu'il ait contribué à ce fascicule au cosiroc : à la Feuillardière, 2 fois en qcq mois j'ai dû effacer le circuit enfants repeint à l'identique alors que le cosiroc était parfaitement au courant de mon projet annoncé à la com°SNE et approuvé par l'ONF.
    http://www.tl2b.com/2016/09/bleau-le-point-sur-les-circuits.html?showComment=1484422124087#c5297102968559347145
    2 fois ! Une 1ère fois sur un rocher moussu. La 2ème fois sur des emplacements parfaitement brossés par mes soins.
    Mais, comme tjrs, envers et contre toute preuve de leurs mensonges et méfaits, la tl2b continuera sa propagande pour le cosiroc.

    4. comment en sortir de cette dicta que veulent imposer certains sur leur gestion de leurs projets, dans un domaine public ?
    (Si elle constituait une nette avancée la proposition de Christian Charreau et Jean-Claude Beauregard pour la com°SNE me laissait un peu sur ma faim ...)
    Il existe pourtant des méthodes moderne et démocratique pour fédérer les initiatives diverses d'entretien de nos terrain de jeu. Les méthodes créatives commons, open space, Philips 6.6, par exemple pourraient être employée pour valider sympathiquement et consensuellement (sans lourdes réunions et même avec des personnes ne pouvant plus se supporter) un projet de réfection de circuit (ou autre projet, érosion par exemple qui semble bien peu considérée).
    L'association bLo était une tentative de mettre en œuvre ces méthodes moderne, démocratique et légère. Bien lourds sont ceux qui s'y oppose.

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    1. Bonjour François,

      Comme toujours (ou presque), nous avons publié ton commentaire sans modération mais tenons à réagir sur un certain nombre de points à commencer par le premier qui nous laisse perplexes.

      Tu écris "...il n'est bien sûr pas envisageable pour tous les bleausards raisonnable comme pour l'ONF que la gestion des circuits et projets de bleau retombe sous la houlette du cosiroc..." Qu'est-ce qui te permet de parler au nom de l'ONF ? Aurais-tu des informations sur les intentions de l'ONF et de sa nouvelle direction vis à vis du Cosiroc ?

      En point 3 tu écris "...le cosiroc était parfaitement au courant de mon projet annoncé à la com°SNE et approuvé par l'ONF."
      Le fait qu'un projet ait été annoncé ne veut pas dire qu'il est approuvé. Nous n'avons pas trouvé de trace de cette soit disant validation de l'ONF dans les compte-rendus des réunions de la Commission SNE. Tu fais sans doute référence à un échange que tu as eu directement avec Thierry Martin, le technicien forestier responsable du site mais est-ce un accord "valable" s'il n'a pas été débattu dans une quelconque Commission avec les autres parties intéressées ?

      "Mais, comme tjrs, envers et contre toute preuve de leurs mensonges et méfaits, la tl2b continuera sa propagande pour le cosiroc." Nous diffusons, il me semble, autant tes versions que celles du Cosiroc, non ?

      Point 4. Comme beaucoup, nous avons reçu un mail de Christian nous informant de leur démission de la Commission SNE sans plus d’explication. Si Christian ou Jean-Claude veulent bien nous en dire un peu plus sur les raisons de celle-ci, nous les y invitons. En attendant, sans préjuger de l'efficacité de la FFME en Seine et Marne et en Essonne, nous ne pouvons que constater les échecs successifs de ceux qui ont essayé de prendre la place du Cosiroc, Comité de liaison inter-associations créé en 1962 ! Sans doute est-il très difficile de fédérer des grimpeurs venus de tant d’horizon différents tout en préservant l'individualisme de chacun...On ne fait d'omelette sans casser d’œufs et il est vrai que certaines personnalités bleausardes s'expriment sans doute plus efficacement hors contexte associatif.

      Le Cosiroc se modernise petit à petit dans ses outils...Gageons qu'il saura un jour améliorer sont fonctionnement avec, comme je l'avais proposé il y a plus de dix ans, une ouverture de ses statuts aux individuels.

      Bleau hard'ment,
      Greg Clouzeau
      Pour la cordée de rédaction.

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  3. SNE versus Cosiroc ! Un petit coup d’œil sur les bilans de chacun (quasi rien d’un côté et presque tout de l’autre). Et toc, le cosiroc se montre depuis plusieurs années bien plus efficace, donc plus nécessaire, que la SNE avec sa valse à deux temps de ses présidents. Monsieur C.C pour les intimes, ex membre du Cosiroc, ex membre de BLO, ex membre de la SNE (Ou va t-il s’arrêter ?), alors qu'il n'avait aucune expérience, juste des bonnes intentions en théorie comme tout bon politique qui se montre en public, a visé pour ses débuts dans le bénévolat, évidemment le poste de président. Le prestige, d’entrée… Rien que ça. Sa positionne le personnage : moi chef ou rien. Mais n’empêche que c'est un poste où il faut qu'en même "travailler" en toute modestie et avoir quelques talents de management (c’est un métier qui ne s'improvise pas). Bref, devant cette double difficultés, il a démissionné sans avoir présidé quoi que ce soit. C’est très fort. Mais il pourra toujours dire : Moi, j'ai été président de quelque chose. C'est bien déjà. (De la frime tout ça, qui met en péril l'image du sérieux des rares bénévoles. Et puis, s'il y avait eu démocratie comme vous dites : les bénévoles auraient choisi leur représentant et pas un type sans expérience... Lui a écrit un jour qu'il était le président, et on l'a cru quelques jours : c'est tout).

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    1. Bonjour cher Anonyme,
      Christian est loin d'être un homme sans expérience de Bleau et de son fonctionnement comme vous le rappelez et Jean Claude Beauregard l'était tout autant. Vous préjugez du pourquoi de la démission de ces derniers. Il nous semble, au travers du mail qu'ils nous ont adressé, que les raisons se trouvent plutôt dans la rigidité du système fédéral...mais on peu se tromper. En attendant qu'ils nous adressent plus d'explications, voici ce qu'ils nous ont adressé par mail le 07/04/2017 :

      "Lors de l’assemblée générale du 21 janvier 2017 le bureau du Comité Territorial de la Fédération Française de Montagne et Escalade de Seine et Marne, nous a confié la mission d’animer la commission des Sites Naturels d’Escalade de la Seine et Marne.

      Bien que cette mission s’inscrive pleinement dans le cadre du développement de la pratique de l’escalade dont la FFME a reçu délégation du ministère pour la durée d’une Olympiade (article L131-14 du Code du Sport) en décembre 2016, ce qui lui confère la nature d’une mission de service public, nous avons constaté depuis cette date de trop nombreuses difficultés pour mettre en place une instance de concertation et de décision pour la communauté des grimpeurs et plus particulièrement pour l’espace domanial: la forêt de Fontainebleau.

      Nous souhaitions proposer un fonctionnement démocratique et transparent avec comme point pivot, la concertation entre tous ses membres, avoir l’appui d’une fédération soucieuse des problématiques particulières à la forêt de Fontainebleau et ouvrir cette instance à l’ensemble des fédérations sportives concernées par l’escalade en SNE en Ile de France. Nous n’y sommes pas parvenus.

      Bénévoles, n’ayant aucune ambition à vouloir mener combat quotidien et estimant que ces objectifs devenaient illusoires dans le cadre actuel, nous avons présenté nos démissions le 6 avril au CT77 de la FFME.

      Nous souhaitons très sincèrement à la communauté des « Bleausard » de pouvoir mettre en place une instance représentative des grimpeurs auprès des gestionnaires des sites naturels sur lesquels nous pratiquons notre activité avec passion.

      Bien à tous.

      Christian Charreau et Jean-Claude Beauregard"

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  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  5. Vous le savez bien ! La SNE 77 n'a jamais bien fonctionné car elle n'a pas été scrupuleusement fidèle à sa mission du fait que la plupart des personnages publics qui l'ont présidé jusqu’à là, avaient comme préoccupation principale d'en découdre avec le Cosiroc, comme le démontre la longue intervention ci-dessus. Aujourd’hui encore, quelle déception : monsieur Charreau est arrivé avec le même état esprit, peu en accord pourtant avec ce qu’il laisse paraître dans sa lettre de démission cent pour cent politique... En effet, avant lui, quoiqu’il laisse entendre, il y avait un principe de concertation entre les bénévoles sur les différentes projets, et ça fonctionnait (A deux ou trois projets près),de même que les rapports avec l’ONF étaient excellents et constructifs. Pour preuves, les belles réalisations et reprises de ces dernières années en absence totale de cet homme. Comme c’était bien mais qu’il restait à faire des progrès, voila que d’un coup, arrivent des rénovateurs qui réinventent « le fonctionnement démocratique et transparent avec comme point pivot, la concertation entre tous ses membres ». Super, on aime voir clair pour savoir où l’on va… Deux mois plus tard, que constate-t-on ? C’est qu’en un rien de temps, malgré les vœux de transparence de nos chers présidents, la confiance semble perdue, la situation grippée, les projets stoppés… Et en plus, sans avoir présidé la moindre réunion qui aurait pu nous éclaircir des problèmes « mystérieux ». Facile dès que la ligne de flottaison passe sous l’eau, de démissionner en disant qu’on voulait de « la démocratie et de la transparence », tout en laissant entendre que les autres, « les ingérables », n’en ont pas voulu. C’est simplement de la démagogie, un trompe l’œil pour les gens qui regardent la chose de loin. Vous vous n’y êtes pas, les marins c’est nous, et il ne reste plus au Cosiroc, que de tenter de rattraper le coup, afin que nous puissions poursuivre les projets en cours. Il ne faut pas déconner, monsieur Charreau connaissait la maison, s’il a été nommé, c‘est qu’il était là tout près et pas par hasard. Il prend les commandes, et après il conteste de ne pas être le seul maitre à bord. Si le problème venait peut être de l’armateur qui lui a confié la coque de noix, pour naviguer franc, il aurait dû d’abord établir un dialogue avec les rameurs, histoire de comprendre leurs motivations, les conceptions qui les animent. Mais au lieu de ça, d’emblée il a pensé que les volontaires étalaient leur hégémonie sur Bleau pour accroitre leur impopularité auprès de ceux qui ne comprennent pas leurs motivations justement. Dés le départ, on a vu se pointer le casque à pointe du service d’ordre. Je le répète, nos projets sont « raisonnables et nécessaires », à la pérennisation des circuits, en particulier des plus utiles à Bleau : ceux des premiers niveaux. Signé: Un volontaire qui ne croit plus aux discours « Yaka le Faucon, mais aux actes... « Caliméro ».
    PS : Qui connait à Bleau, la SNE ? Qui ne connait pas le Cosiroc ?

    Ce commentaire remplace le précédent. Ne pouvant le corriger, je l'ai supprimé pour cette version corrigée. Qui sera probablement très peu lu.

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  6. La semaine dernière j'ai été grimpouiller au Mt Sarrasin. Pour seul compagnie un écureuil, un coucou (oh zut ! encore pas d'argent dans la poche), passereaux et lézards (pas de lascards ni déviants ni psycho ni autre cas patho vous menaçant de vous foutre son poing dans la gueule)
    Ensuite je suis passé voir l'état des travaux effectués à l'éléphant. Y avait un monde !!! Aucun grimpeur ne suivait de circuits sans que ça semble manquer à quiconque.
    Les circuits de l'éléphant évidemment ... Un jour peut être un éminent membre du cosiroc ou autre décidera d'entretenir les circuits de l'éléphant et râlera contre ces maudites zones de mise en défends que j'ai définies avec l'ONF.
    3 opérations bénévoles + l'action ONF, pour lesquels j'ai investi énormément de temps, de moyens, d'argent, de personnes - 150 bénévoles peut être s'y sont investit avec moi - le cosiroc ayant tout fait pour empêcher la 1ère action, rien fait pour la 2ème - malgré, à mon invitation, une visite terrain avec l'agent ONF - mais nous a offert une brouette pour la 3ème, ce qu'ils n'ont pas manqué signaler sur cosiroc.fr.
    Sur la tribune (presque) libre de bleau, traiter un menteur de menteur ça ne se fait pas, même si on en apporte toutes les preuves.
    Cordialement ...
    François
    bleaumeconnu.free.fr
    bLo bleau libre organisation

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  7. Ce fut une très agréable journée alors. Au moins les circuits du Mont Sarrazin sont utiles à au moins une personne, si ceux de l’Éléphant ne servent à rien. Oui, les opérations anti-érosions qui ont eu lieu un peu partout dans la forêt ont été très utiles, la première en 1985, il me semble. Mais il y a qu'une que le monde doit retenir, celle qui a fait événement... Ce jour là, une brouette a été offert, alors que c'est un camion qui a été demandé... Vraiment, c'était une très agréable journée, rien de tel pour vous mettre de bonne humeur...

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  8. Pourquoi imaginer des actions que l'on ne fera probablement pas et nous engueuler à cause que l'on râlerait surement contre les mises en défense...
    Pourquoi d'ailleurs râlerait-on contre notre propre travail ? C'est prodigieux tout de même, de se faire "enguirlander" sur des choses qu'on n'a pas faite mais que l'on pourrait faire sans en avoir l'idée, suivant son imagination. Et puis, BLO ça n'existe plus jusqu'à preuve du contraire depuis des années...

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