Nous ne devrions donc plus attendre très longtemps la traditionnelle note de communication de l'ONF 77 avec le calendrier et la carte. Souhaitons que cette année, enfin, elle intègre la chasse à courre...
Le réseau « Sécurité à la chasse » de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) publie chaque année un bilan des accidents de la saison écoulée après en avoir analysé la nature et les circonstances. Ces informations doivent permettre d’améliorer la formation des chasseurs à la sécurité. Selon ce rapport, pour la saison 2014/2015, le nombre total d’accidents s’élève à 122 dont 14 mortels.
Selon le site internet La buvette des Alpages, le chiffre serait de 42 morts dont 1 non chasseur. Une sacré différence !!!
On ne va pas polémiquer sur les modalité de calcul des uns et des autres sur un sujet aussi grave mais juste vous conseiller, une nouvelle fois, d'être très prudents, notamment dans certains sites d'escalade et autres loisirs de pleine nature, en Essonne et dans tous site non classé "forêt domaniale" !
L’analyse détaillée des chiffres de la saison 2014-2015 montre que 86% des blessés sont des chasseurs (dont 25% d’auto-accidents). On ne relève aucun non chasseur parmi les 14 accidents mortels. La chasse au grand gibier (sanglier, cerf, chevreuil... ) entre pour 63% du chiffre total et le petit gibier pour 37%.
Chiffre ONCF |
Extrait du rapport de L'ONCF
L’analyse détaillée des 14 accidents mortels survenus lors de la dernière saison de chasse permet d’identifier un certain nombre de points communs à tous :
. le tir sans identifier la cible
. le départ intempestif de l’arme sans gibier
. le tir en direction de la traque ou sans prise en compte de l’angle des 30 degrés
. la proportion importante d’armes semi-automatiques dans ces accidents mortels
. un âge plus élevé que la moyenne des chasseurs
. la non-matérialisation de l’angle des 30 degrés
. une distance entre l’auteur et la victime à chaque fois inférieure à 80 mètres
. le tir sans identifier la cible
. le départ intempestif de l’arme sans gibier
. le tir en direction de la traque ou sans prise en compte de l’angle des 30 degrés
. la proportion importante d’armes semi-automatiques dans ces accidents mortels
. un âge plus élevé que la moyenne des chasseurs
. la non-matérialisation de l’angle des 30 degrés
. une distance entre l’auteur et la victime à chaque fois inférieure à 80 mètres
On note l’implication de la chevrotine pour deux des 14 accidents mortels.
Pour rappel : toutes les circonstances évoquées ci-dessus sont décrites dans la formation à l’examen du permis de chasser.
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