Les animaux sauvages sont responsables de nombreux accidents de la route principalement aux abords des forêts. L’Office national des forêts appelle chaque année, à l'approche de l'hiver, à la plus grande prudence ET à la CONDUITE APAISÉE des automobilistes en forêt de Fontainebleau. Si au Printemps, les bêtes se font normalement plus discrètes sur les bords de route, elles n'en restent pas moins dangereuses notamment les chevreuils qui peuvent y déambuler complètement saouls ! La faute aux bourgeons et notamment à l'Aubépine.
On compte depuis les années 90 une population de trois à 400 chevreuils en forêt de Fontainebleau. Ce petit cervidé qui affectionne les milieux ouverts est encore plus nombreux en périphérie de la forêt. Chaque année, quinze à vingt sont tués dans une collision avec un automobiliste sur les routes de la forêt de Fontainebleau. En effet, à la sortie de l'hiver, les cervidés se précipitent sur les bourgeons gorgés de sève et d'alcaloïdes. La consommation excessive de certain d'entre eux (notamment l'Aubépine), perturbe leur système digestif au point de enivrer !
Ils se cognent aux arbres, titubent parfois au bord des routes et s’aventurent au beau milieu des jardins après une bonne «biture» à base de végétaux fermentés. L’animal est alors désorienté et ne perçoit plus le danger. Il se déplace dans des zones inhabituelles pour lui. Ivres, ils mettent en péril leur vie puis celles des automobilistes qui croisent leur chemin. Un choc avec le cervidé peut causer de gros dégâts matériels : moteurs endommagés, radiateurs enfoncés, pare-chocs tordus… Dans le Lot, où l'on compte plus de 15 000 chevreuils, la route de Toulouse, avant le péage de Cahors Nord, est l’une des zones où peut avoir lieu ce type de «rencontre». Il y a quelques années, à Nègrepelisse (Tarn-et-Garonne) un couple s’est retrouvé en présence d’un jeune chevreuil mâle, probablement "ivre" tentant de s’échapper de la maison où il venait de s’introduire.
Bref, le phénomène est national et la traditionnelle note hivernale de communication de l'ONF de Fontainebleau sur le risque de collision sur les route, toujours d'actualité en ce début de Printemps.
On compte depuis les années 90 une population de trois à 400 chevreuils en forêt de Fontainebleau. Ce petit cervidé qui affectionne les milieux ouverts est encore plus nombreux en périphérie de la forêt. Chaque année, quinze à vingt sont tués dans une collision avec un automobiliste sur les routes de la forêt de Fontainebleau. En effet, à la sortie de l'hiver, les cervidés se précipitent sur les bourgeons gorgés de sève et d'alcaloïdes. La consommation excessive de certain d'entre eux (notamment l'Aubépine), perturbe leur système digestif au point de enivrer !
Ils se cognent aux arbres, titubent parfois au bord des routes et s’aventurent au beau milieu des jardins après une bonne «biture» à base de végétaux fermentés. L’animal est alors désorienté et ne perçoit plus le danger. Il se déplace dans des zones inhabituelles pour lui. Ivres, ils mettent en péril leur vie puis celles des automobilistes qui croisent leur chemin. Un choc avec le cervidé peut causer de gros dégâts matériels : moteurs endommagés, radiateurs enfoncés, pare-chocs tordus… Dans le Lot, où l'on compte plus de 15 000 chevreuils, la route de Toulouse, avant le péage de Cahors Nord, est l’une des zones où peut avoir lieu ce type de «rencontre». Il y a quelques années, à Nègrepelisse (Tarn-et-Garonne) un couple s’est retrouvé en présence d’un jeune chevreuil mâle, probablement "ivre" tentant de s’échapper de la maison où il venait de s’introduire.
Bref, le phénomène est national et la traditionnelle note hivernale de communication de l'ONF de Fontainebleau sur le risque de collision sur les route, toujours d'actualité en ce début de Printemps.
Note hivernale de l'ONF Cerfs, chevreuils et sangliers traversent régulièrement les axes routiers. Chaque année des accidents de la route dus aux animaux sauvages sont constatés dont la plupart dans les massifs forestiers. Les animaux sauvages sont imprévisibles en tout temps. Toutefois, il existe deux moments de la journée où le risque de collisions est le plus élevé, en début de soirée et au cours de la nuit. C’est le moment où les animaux quittent leurs lieux de cantonnement pour rejoindre ceux où ils s’alimentent, en l’occurence, les cervidés et les sangliers qui ont une activité quasi nocturne. En revanche, les chevreuils ont un rythme biologique différent et il arrive que des collisions se produisent en pleine journée. La plupart du temps, les dégâts ne sont que matériels mais peuvent parfois engendrer des dommages plus graves pour les automobilistes. Afin de prévenir au mieux les risques d’accident, l’ONF invite donc à la plus grande prudence surtout pendant :
ONF Info guillaume.larriere@onf.fr Contact Guillaume LARRIERE Chargé de communication 217 bis rue Grande 77 300 Fontainebleau ag.fontainebleau@onf.fr L'original de la fiche. | ||
Que faire en cas de collision ?
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