On va encore vous parlez de collecte de données naturalistes, d'observation et de sciences participative ! En effet, le portail de saisie de données Cettia-IDF est officiellement ouvert au niveau régional. Faisant suite à une mise en route en Seine-et-Marne financée par Seine-et-Marne Environnement (SEME), Natureparif a souhaité étendre l'outil au reste de la région. Cettia-IDF permet de saisir les observations de tous les taxons.
La Seine-et-Marne couvre un territoire à forte diversité paysagère. Elle est aussi très riche en patrimoine naturelle, historique, culturel et urbaine. Pour répondre aux aspirations des Seine-et-Marnais et atteindre ses objectifs de développement durable du territoire, le Département avait lancé un vaste programme de valorisation de la biodiversité. La connaissance du patrimoine naturel départemental et de sa vulnérabilité face à la consommation de l'espace et de ses usages est en effet essentielle pour définir un aménagement harmonieux entre les milieux, la flore, la faune et les hommes. Aujourd'hui, l'agence francilienne Natureparif peut s'appuyer sur les expérimentations réalisées pour étendre la saisie de données naturaliste au niveau régional !
Cettia : Comment ça fonctionne ?
Pour commencer, l'utilisateur devra se créer un compte. Cela suppose d’accepter la charte. Un guide de l'utilisateur est en ligne sous forme de vidéo dans You-tube. Une page FAQ a été placée dans l'onglet "nouvelles". Un forum est également à votre disposition pour les éventuelles questions.
Un module "journal de validation" a été développé afin de permettre à tous les utilisateurs d'interroger un contributeur sur son observation, notamment si une erreur d'identification est suspectée. Mêmes les meilleurs se trompent : il est essentiel de se prêter au jeu de la critique et de répondre à ces discussions.
Dernier rappel, les données de Cettia-IDF sont publiques, sauf choix contraire du contributeur, qui aura la possibilité de flouter des données lorsque les circonstances l'exigent.
Allez, c'est à vous de jouer !
La Seine-et-Marne couvre un territoire à forte diversité paysagère. Elle est aussi très riche en patrimoine naturelle, historique, culturel et urbaine. Pour répondre aux aspirations des Seine-et-Marnais et atteindre ses objectifs de développement durable du territoire, le Département avait lancé un vaste programme de valorisation de la biodiversité. La connaissance du patrimoine naturel départemental et de sa vulnérabilité face à la consommation de l'espace et de ses usages est en effet essentielle pour définir un aménagement harmonieux entre les milieux, la flore, la faune et les hommes. Aujourd'hui, l'agence francilienne Natureparif peut s'appuyer sur les expérimentations réalisées pour étendre la saisie de données naturaliste au niveau régional !
En mars, ce ne sont pas moins de 9834 observations qui ont été effectuées et saisies dans Cettia. Nul doute que l'on dépasse bientôt le seuil des 10 000 données mensuelles ! Comme d'habitude, les oiseaux constituent le groupe le plus signalé. Mais le mois de mars est aussi celui des amphibiens, et pas moins de 1511 observations ont été saisies pour ce groupe. Une belle mobilisation qui permet d'alimenter les connaissances dans le cadre de la liste rouge actuellement en cours de réalisation.
Dans ce cadre d'observation et saisie, le samedi 4 avril, à Lesches (77) un ornithologue (M. Zucca) a vu un énorme rapace surgir des arbres. Photographié à la volée, le rapace est identifié : il s'agit d'un Pygargue à queue blanche immature ! S'il hiverne régulièrement au lac du Der et au lac de la Forêt d'Orient, non loin de l'Île-de-France, son observation reste très rare en France puisque seulement ne vingtaine d'oiseaux sont vus par hiver !
Dans ce cadre d'observation et saisie, le samedi 4 avril, à Lesches (77) un ornithologue (M. Zucca) a vu un énorme rapace surgir des arbres. Photographié à la volée, le rapace est identifié : il s'agit d'un Pygargue à queue blanche immature ! S'il hiverne régulièrement au lac du Der et au lac de la Forêt d'Orient, non loin de l'Île-de-France, son observation reste très rare en France puisque seulement ne vingtaine d'oiseaux sont vus par hiver !
Cettia : Comment ça fonctionne ?
Pour commencer, l'utilisateur devra se créer un compte. Cela suppose d’accepter la charte. Un guide de l'utilisateur est en ligne sous forme de vidéo dans You-tube. Une page FAQ a été placée dans l'onglet "nouvelles". Un forum est également à votre disposition pour les éventuelles questions.
La « session » s'ouvre sur une sorte de
« carnet » : on indique juste un lieu (ville ou code postale, qui sera le site d'observation de la
session sur un carré de 15 km sur 15 km) et une date. Lorsque vous enregistrez votre
session, là s’ouvre la page « observation », dans laquelle vous
pourrez renseigner votre taxon (nom latin).
Un module "journal de validation" a été développé afin de permettre à tous les utilisateurs d'interroger un contributeur sur son observation, notamment si une erreur d'identification est suspectée. Mêmes les meilleurs se trompent : il est essentiel de se prêter au jeu de la critique et de répondre à ces discussions.
Dernier rappel, les données de Cettia-IDF sont publiques, sauf choix contraire du contributeur, qui aura la possibilité de flouter des données lorsque les circonstances l'exigent.
Allez, c'est à vous de jouer !
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