Halte à l'artificialisation des sites naturels de Bleau


Bonjour,

Comme vous le savez, je viens dans cette forêt depuis que je suis gosse. j'ai eut le privilège de pouvoir y bivouaquer en toute sérénité du temps où les camping-cars pouvaient encore se garer au pied des cailloux ! Puis est venu le temps du tourisme de masse et de l'âge d'or de l'escalade en bloc. Rapidement, nous sommes arrivés à 17 millions de visites annuelles à notre forêt ce qui ne va pas sans causer quelques dommages que nous dénonçons ici depuis plus d'un an. Déchets, feux, destructions... et érosion comptent parmi les plaies que j'évoque le plus régulièrement.


USA, le site privée et équipé d'HP40
photo : Zebloc.com
Vous trouverez tous les renseignements sur ce spot sur Zebloc.com !

Peut-on encore sauver les sites naturels d'escalade d'une artificialisation massive de leur esthétique ? Les paysages de cette forêt ont été forgé par l'homme mais les chaos rocheux tantôt boisés, tantôt mis à nus, n'avaient encore pas ce côté ultra aménagé...

En 1995 (le 25 mars), avec mes amis du Cosiroc, nous lancions une vaste opération de lutte contre l'érosion sur les pentes escarpée du 95,2 (Trois Pignons). Des centaines de bénévoles s'y sont donnés la main pour porter quelques tonnes de bois et de cailloux et construire quelques 120 ouvrages de stabilisation du sol.

 
Aux grands Aveaux, les bénévoles construisent
et réparent en robinier pour une bonne intégration
Nous avions alors choisi avec le regretté Fred Dulphy, technicien forestier, une intégration maximum de ces "murets" en utilisant des matériaux locaux, c'est à dire :
- des blocs de grès en provenance d'anciennes carrières,
- des troncs de robiniers, arbre bien présents ici et relativement imputrescible.





Fort de ce succès, est née la Commission Erosion, présidée par l'ONF et qui, malgré nos conseils, a pris régulièrement des initiatives que je qualifie volontiers de malheureuses. Certes, les travaux étaient nécessaires et les moyens humains et financiers limités mais progressivement, les pentes rocheuses se sont artificialisées.

Au début, il s'agissait de construire des escaliers permettant d'éviter de piétiner des zones fragiles en facilitant le passage et en canalisant les foules. Plus de 15 ans après, de nombreux sites sont pourvus de tels équipements (Apremont, Rocher Canon, Dame Jouanne...) Une bonne idée même si elle défigure quelque peu les sites. Hélas, la multiplication depuis trois ans des barrages de planches de pin au pied des blocs renforce ce caractère artificiel des sites.



Non, là franchement, côté intégration c'est perdu d'avance...
Photo : 95,2, 2011, Soleg


Certes, c'est pour la bonne cause, cela ne coûte pas trop cher et c'est plus facile à mettre en œuvre que les ouvrages du 95,2 mais à mon avis, cela contribue fortement au développement d'une pratique de loisirs consumériste.

Pourquoi se soucier du respect des sites naturels puisque certains viennent les réparer !

J'en étais là dans mes réflexions, prenant ma part de responsabilité dans le phénomène, quand, un ami grimpeur m'invitât à aller grimper à Buthiers. Bon Dieu, Buthiers ! La dernière fois que j'ai grimpé sur ce site historique du sud de la forêt c'était en 95 ou 96 avec mes amis du STAPS d'Orsay ! Voilà qui me renvoie à une époque pleine d'insouciance et de bons moments dans les cailloux les plus extrêmes de l'époque...

Maurice Martin désignait en 1953 « les 3 grands massifs rocheux de Bleau : Cuvier, Dame-Jeanne et Malesherbes ... » Buthiers, c'est donc un des spots historiques de la forêt car les grimpeurs, que dis-je, les alpinistes, y venaient en train pour grimper des cailloux comptant parmi les plus hauts de Bleau. Puis, après l'âge d'or de l'après guerre, le site tomba un peu dans l'oubli laissant le champ libre aux promoteurs immobiliers.

Un sursaut de conscience et une solide poussée au C.. du Cosiroc permit de mobiliser une nouvelle fois les troupes pour s'opposer au projet. Pour soustraire définitivement l'espace aux bétonneurs, la solution fut la création d'une base de loisirs, construite autour d'un superbe projet de piscine... Les chaos rocheux resteraient libre d'accès et gratuits, l'Auberge Canard était préservée et seul deux ou trois cailloux se retrouveraient dans l'enclos "paradisiaque" de la piscine...

Donc, la base a ouvert en 1977. Et effectivement, les grimpeurs poursuivirent tranquillement leur conquête du cailloux, évitant soigneusement la période d'ouverture de la piscine pour être au calme. Il y a une quinzaine d'années, en dehors de quelques problème d'érosion ciblés et d'une profusion de déchets, tout allait bien. Ou presque car, la Base de plein air est, comme toutes celles d’Ile de France, une propriété de la Région mais aussi un centre coûts qu'il faut minimiser !



Elle s’étend aujourd'hui sur 140 hectares au sein du Parc naturel régional du Gâtinais français et accueille jusqu'à 450 000 personnes. Surtout, elle emploie une quarantaine de salariés sans compter les saisonniers. La seule piscine ne pouvant garantir un équilibre économique, la Base s'est diversifiée. Une expansion incontrôlable qui a considérablement artificialisé et dénaturé le site ! Il y a eut la construction des tennis, à quelques mètres de blocs superbes mais aujourd'hui, voilà le programme :
- aménagements de sentiers pour : VTT, tandems, KMX, QBX, vélos couchés, patinettes, Skate bord électrique...chevaux, piétons...
- aménagement dans les arbres : parcours arboricole,
- salle d'escalade de 25m de haut (plus haute d'Europe / ouverture octobre 2010)
- Tir à l’arc, jeux guerriers, Minigolf...

Photo : site web de la Base
Equipement amovible
Pourtant, BUPALO soutient un discours très naturaliste :

"Situé à la fois dans un Parc naturel régional et dans le site classé de la Forêt de Fontainebleau la base a accordé une importance particulière son évolution vers une gestion écologique.
• Création d'un marais de 2.4 hectares classé Réserve Naturelle Volontaire avec construction d'une "Maison de l'environnement" pour l'organisation d'un circuit de découverte de la faune et de la flore.
• Nettoyage permanent du site pour lutter contre les graffitis sur les rochers et les dépôts sauvages de déchets en forêt.
• Achat en 1996, d'une jument de trait pour le débardage, l'entretien des sous bois des parties boisées et le ramassage des ordures.
• Choix d'une signalétique et de constructions respectueuses du cadre environnant: panneaux en bois, locaux utilisant le bardage en bois et l'ardoise.
• Protection des arbres contre les chenilles processionnaires du pin.
• Création d'une station d'épuration spécifique au site : épuration par lit bactérien pour le traitement primaire et par rhizophiltres pour le traitement secondaire (procédé "Rhisopur").
• Économie d'énergie : Depuis sa reconstruction en 2005 la cafétéria du centre de loisirs est équipée de panneaux solaires et recouverte d'un toit végétal qui accroit l'isolation en hiver et permet en été de conserver l'humidité et donc la fraicheur.
• Observatoire astronomique ouvert au public : le centre d'astronomie Jean-Marc Salomon. Avec cet équipement la base de Buthiers est sans doute celle qui répond le plus aux objectifs initiaux des Bases de plein air et de loisirs qui devaient être aussi des lieux de culture."

Je voulais bien croire aux bonnes intentions des dirigeants de la Base mais hélàs, la moindre critique tourne à la volée de bois vert. Plusieurs grimpeurs en ont fait l'amer expérience. Moi, l'an dernier sur les réseaux sociaux en critiquant (un peu) l'organisation des multiples raids VTT et l'érosion qu'ils provoquent, François Louvel, à de nombreuses reprises sur la gestion des déchets ou la lutte contre l'érosion.

VTT et érosion à Buthiers,
photo empruntée au Site web de la Base

Buthiers, c'est en effet, un site incontournable pour les amoureux du vélo. BUPALO s'est même autoproclamée la "Mecque du VTT Trial" et possède, il est vrai, l'un des plus grands parcs de 2 et 3 roues d'Ile de France (plus de 200 vélos) ! Fort de son expérience et labellisée par la Fédération Française de Cyclo Tourisme, elle organise de nombreuses manifestations de niveau départemental et mondial telles que la Coupe du Monde du Trial, Championnat de France de Cross Country ou encore Village Etape du Tour de France. Pour ce faire, elle a balisé 120 km de circuits répartis sur 8 parcours de 3 à 40 km de niveau vert à rouge... Là, question érosion, ont est servi...

Le problème c'est que ces personnes décident seul des équipements et opérations de sécurisation du site... L'ami François qui nous a alerté à plusieurs reprises et a écrit au Président de la Base n'a eut que des problèmes en retour...

Voici quelques extrait d'un courrier que François avait adressé à ces Messieurs :

"Monsieur,
  J'ai travaillé à la base de loisir de Buthiers comme moniteur d'escalade en été 2009 et 2010.  [...]  J'ai écrit à l'issue de mon contrat de 2009 un ''rapport d'activité et constats'' qui a, paraît-il, été apprécié.
 
Le principal objet de ma lettre était d'alerter sur l'érosion, la propreté et l'entretien du site naturel d'escalade et de faire des propositions pour lui redonner un attrait perdu et ainsi attirer de nouveau en ce lieu un public potentiellement intéressé par la salle d'escalade. [...]




   1er point : l'érosion
  … chemins de descente du camping. Le piétinement fait disparaître la végétation superficielle qui retenait le sable. Cailloux et racines des arbres apparaissent, ce qui constitue une gêne et un danger pour les grimpeurs, et évidemment une menace pour la vie des arbres. La mort des arbres impliquera l'accélération du processus d'érosion, le descellement des gros puis des très gros cailloux ... impliquera l'interdiction du massif comme à la Dame Jeanne ?
Un modèle d'intégration !
  J'écrivais ce qui précède en 2009. Retournant sur la base en été 2010 pour un nouveau contrat de trois mois, Christopher Dumand, responsable animation, pensant me faire plaisir en me montrant que la base avait tenu compte de mes remarques, me fait découvrir les passerelles d'accès handicapés aux campings dont l'objectif avoué est de lutter contre l'érosion. [...]
   Pour servir l'objectif avoué, lutter contre l'érosion, il y avait des moyens plus discrets, plus respectueux et s'intégrant mieux dans la nature. Mais comme toujours ces travaux ont été décidés sans aucune consultation.
  [...] Toujours en dehors de mon temps de travail, j'ai réalisé quelques menus travaux de lutte contre l'érosion.

  2ème point, la gestion des rochers et circuits d'escalade
Photo de François Louvel

  Il y a quelques années, en février 2006 exactement http://bleau.info/forum/10203.html, découvrant l'effondrement d'un bloc au-dessus de la piscine, j'étais retourné sur les lieux la semaine suivante muni d'une masse et d'un pied de biche pour purger ce qui restait de blocs instables ; c'était nécessaire car le passage était devenu accessible à des enfants. Action bénévole bien sûr.
  [...] ce rocher jugé dangereux aurait été « dynamité » par décision de Bertrand Nezot . La disparition du bloc d'Halloween, premier 8a ouvert par une femme, qui avait étonné la communauté des grimpeurs, trouve la même explication !
  Est-ce ainsi que la base de Buthiers préserve le site naturel d'escalade de Buthiers ?!
  [...] Il est bien dommage que des travaux soient réalisés sans l'avis des grimpeurs, même de ceux travaillant sur la base, et sans tenir compte des rochers, voies et circuits existants.
  Ainsi les barrières sur les premiers numéros du circuit jaune du clocheton de la "Roche aux Amis", qui interdisent ou rendent dangereuses certaines voies sans raison, auraient du être reculé d'un mètre !

 En 2009 nous avions avec un collègue dégagé des ronces une dizaine de rochers ce qui nous donnait un circuit pour les enfants dans le secteur ''Canard'', plus ombragé, appréciable par forte chaleur. Efforts anéantis l'année suivante avec la réalisation des passerelles. [...]

  3ème point la propreté , un problème crucial.
  L'avis de beaucoup d'amis grimpeurs, particulièrement ceux ayant des enfants, et des clubs d'escalade que je connais est sans appel : "Malesherbes on y va plus, c'est trop sale". Même constat des amis prof de gym ou directeurs de centre de loisirs que j'ai croisés cet été avec leurs groupes. [...] Le plus souvent en dehors de mon temps de travail, je remplissais un sac de détritus... mais bien moins que ce retraité, habitant les environs, qui tous les lundis fait sa ballade dans le massif en remplissant son sac poubelle ! [...] Le site d'escalade des rochers de Buthiers est devenu une décharge et un chiotte ! À avoir honte d'y amener des enfants. 
Photo de françois Louvel
à voir sur son site : http://photos.bleau.org/MalesherbesAmbiance


 [...]  Comme j'ai dormi au camping, j'ai pu remarquer qu'il n'était pas évident de discerner où et comment jeter ses ordures. Dans l'organisation actuelle, on ne facilite ni les usagers ni le personnel d'entretien, qui se méprisent mutuellement ...
  J'ai eu de multiples autres initiatives. Élagage des arbres du camping. Sur le parcours accrobranche, constatant comme d'autres employés que les arbres souffraient [...] j'ai modifié l'emplacement des câbles, sur les parcours d'initiations. [...]"

Bon, on pourrait me répondre que François ayant travaillé à Buthiers, il n'est pas objectif. Pourquoi pas ? Mais si je vous dis que Loïc Le Denmat, lui aussi s'est alarmé de l'état du site rocheux ? En novembre 2011, il m'écrivait ce-ci : 
Photo : Loïc, je dois dire que cela surprend...
 " - à Buthiers, la situation est dramatique :
- une jolie dalle près des Tennis a été cousus de spits (tous les mètres) probablement pour de l'initiation à l'escalade en tête ;
- juste au-dessus des murs Droyer et de l'archange, à Canard, on trouve sur le plateau un curieux objet cimenté dans le sol : c'est un réceptacle à cannes de mini-golf ! Tout en métal et chaines chromées. J'ai eu un choc en le découvrant au milieu des pins.
- En haut du bloc de Dark room & Mausolée aux Tennis, on trouve deux spits dans l'axe d'aucune voie ?"

Photo : Loïc : Equipement pour exploitation commerciale des cailloux


En fait il s'agit d'un équipement pour faire de la "via cordata", ouf, on échappe quand même aux barreaux d'échelle !


Quelques spits !!!

D'après certaines sources, les deux passerelles sur pilotis auraient été construites avec le budget consacré aux personnes à mobilité réduite. Cela reste à confirmer  mais si c'est le cas, c'est scandaleux car il leur est impossible d'emprunter de telles passerelles !... Il semble que d'autres aménagement sont au programme. Parmi les axes de développement économique de la base, une sale de winsurf et peut être du paint ball...

Bref, Buthiers, c'est l'exemple type du site dénaturé et artificialisé sans vergogne... A fuir !


Photo : Loïc, Attention, PMR s'abstenir.
 Par pitié, Messieurs, comprenez que cette Base existe parce qu'avant vous des grimpeurs passionnés et amoureux de la nature ont défendu ce site que vous massacrez sur l'autel de la consommation.

Consultez les autres usagers pour que vos aménagements soient respectés et respectables. On peut certainement concilier  VTTistes, grimpeurs, et autres râleurs, faut juste discuter calmement." 

Tout ces équipements préfigurent selon moi l'avenir de notre massif forestier en cas de classement en Parc National. Comme dans les PN américains, des zones seront fortement aménagées pour accueillir les gogos en recherche de nature...

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6 commentaires :

  1. Pourquoi toujours associer parc national et péage?
    Ce n'est pas honnête et cela pollue le débat.

    Avec un parc, tu aurais une cohérence dans les aménagements. C'est pourquoi je milite pour un parc national.

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  2. Bonjour et merci pour ton commentaire,

    En l'occurrence, ici, je ne parle du péage qu'à travers une photo d'illustration des PN américains mais tu as raison, pour des raisons économiques, de nombreux sites protégés français ne seront plus en accès libre et gratuit !

    Avoir une cohérence dans les aménagements d'un PN ne signifie pas qu'ils s'intégrent bien dans les sites naturels... A Bleau, le nouveau batiment de franchard Ermitage dédié au tourisme est certes réalisé dans cette optique mais dénature complètement un site naturel et historique ! Enfin, dans les PN de montagne, les équipements dédiés aux touristes et les stations de ski n'ont de cohérence qu'avec l'exploitation de l'or blanc. Pourquoi crois-tu que nous nous batons pour sauver la Vallée de la Gella ? Mais tu es libre de croire qu'un PN est une bonne chose.

    Attention quand même.
    PS : Militer anonymement c'est pas très courageux... ;0)

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  3. Bon, je vais me faire l'avocat du diable mais il me semble que l'une des populations qui laisse le plus de traces à Bleau c'est... les grimpeurs! Magnésie, détritus, bruit, non respect de la flore... J'ai pas vu beaucoup de VTTs au Rempart et pourtant le sable coule!
    C'est pas pour me tirer une balle dans le pied, c'est juste que je me demande si on devrait pas commencer par essayer de mieux gérer la grimpe. Pourquoi ne pas, par exemple, fermer chaque site que tu qualifies d'historique (bien que le terme historique pour du bloc, çà doit faire rire pas mal de monde) pendant un an à tour de rôle. Cà pourrait leur permettre de se régénérer un peu. J'ai été assez choqué par ma dernière visite au Cuvier! et si en plus une telle action était menée et respectée par les grimpeurs (bon, je doute mais je suis optimiste au fond), çà ne pourrait qu'améliorer leur image!

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  4. Salut Gaby et merci pour ton post ainsi que les renseignements fournis par Zebloc.

    Tu as raison pour ce qui est des grimpeurs et des dérives de leurs pratiques... Le VTT a beau être interdit à Bleau en dehors des chemins de + de 2 m de large, on les croise sur tous les sentiers pour piétons y compris au Cuvier (mais là, je dis rien, je suis aussi adepte !)

    Ce sont bien les grimpeurs locaux qui se sont mobilisés pour construire les ouvrages de stabilisation du sol dans bon nombre de sites d'escalade. Mais encore une fois, le propos ici, c'est plus l'aménagement non contrôlé de certains sites.

    L'idée du jachère des sites a été plusieurs fois évoquée mais les dommages sont tels qu'il faudrait envisager cela sur plusieurs années...décénies ! En fait, nous avons volontairement mis en défens plusieurs zones du 95,2 en 1995 et aujourd'hui, même si la revégétalisation a débutée, elles sont loin de pouvoir être livrées à la foule. A la DJ, idem en 2001 où une vingtaine de zones sont normalement interdites à la circulation. Et puis, comme tu le sous-entends, c'est pas toujors bien respecté.

    Mais je suis d'accord avec toi, la sauvegarde de nos spots passe par une mobilisation des pratiquants de loisirs sportifs et un changement dans nos pratiques et mentalités.

    PS : A partir de quand qualifies tu toi un site d'historique ?
    Les premières escalades sportives des blocs de Bleau datent de 1908 et nos cailloux ont forgé quelques alpinistes parisiens de renom dont on dit, dans les milieux autorisés, qu'ils ont écrit les plus belles page de l'histoire de l'alpinisme... ;0)

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  5. Je sais pas, j'ai juste un peu de mal à m'imaginer que les non grimpeurs nous prennent au sérieux si on leur dit que la Joker est historique! Avec le chateau de Bleau en voisin ;o)

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  6. Salut Greg,
    Je découvre seulement cet article ; je pensais qu'il était passé à l'as.
    Merci pour le signalement,
    A plus
    Loïc

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