il est des problèmes un peu plus importants que nos "histoires" de grimpeurs. Les enjeux autour des forages de recherches accordés aux pétroliers font bien entendu parti de nos préoccupations et de celles de nombreuses associations. Au tant, je suis régulièrement en désaccord avec la FNE, autant, pour ce qui concerne les gaz et pétroles schisteux, la question ne se pose pas.
Mise à jour du 22/02/2012
Contactez par mail, vous avez été nombreux à vous mobiliser pour donner un peu plus de visibilité à cette enquête. bravo, vous avez été entendu !
En effet, bon nombre d'entre nous ont adressé un courriel de ce type à l'adresse prévue :
"Madame, Monsieur,
Merci d’avoir enfin indiqué une adresse sur le site pour pouvoir formuler ses remarques sur ces projets de décret !
Trois jours avant la date limite ( le 19 février ) c’est un peu court !
Nous tenons à souligner que les mairies des territoires concernés n’ont pas été prévenues de ces nouveaux décrets et encore moins, de la possibilité de faire des observations dans les délais légaux... En conséquence de ce manque évident de transparence je vous demande de bien vouloir prolonger le délai.
Sur le fond, je considère qu’accorder subitement 12 permis de recherche en Ile de France sur un territoire couvrant 2 650Km² est une atteinte grave à la protection de l’environnement et à la santé publique. Ces opérations ne peuvent en effet qu’avoir une seule finalité : préparer le terrain et l’opinion à une exploitation intensive de la roche mère.
La forêt de Fontainebleau fut autrefois défigurée par plus de 80 derricks ! Elle est aujourd’hui classée comme forêt de protection (ce qui rend ses terrains inaliénables) mais aussi en réserve Man and biosphère de l’UNESCO pour ne citer que ces deux statuts. La Loi interdit désormais l’exploitation par recours à la fracturation hydraulique, mais pas la recherche. Or ce territoire est en sécheresse chronique depuis 2007.
Pire, certaines techniques, tout aussi dangereuses ne sont pas interdites.
Vous comprendrez donc, qu’en l’état actuel de la législation, aucun de ces permis ne devraient être accordés, d’une part pour être en phase avec les objectifs de protection de l’environnement fixés par la France et l’Europe, d’autre part, en application du principe de précaution.
Nous vous prions d’accéder à nos requêtes,
Très cordialement,
Grégoire Clouzeau
Rédacteur de la Tribune libre de Bleau"
Résultat : Le site du gouvernement est maintenant enrichi des cartes et le délais de consultation a été prolongé de 30 jour à compté du 20/02/2012. c'est maintenant à vous de jouer...
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Documents-mis-a-la-disposition-du.html
Vous connaissez déjà cette carte, les mises à jour sont consultables un peu plus bas et toujours dans notre page "cartes" |
Mise à jour du 05/03/2012 :
Dans l'émission de france Inter Co² du samedi 25 février on pouvait entendre à propos du pétrole en Seine et Marne les interventions suivantes. Rien de bien nouveau mais on en parle !
Pourquoi ce bassin est-il privilégié pour la production du pétrole ?
Michel Riottot, Président d’Ile-de-France Environnement, ingénieur de recherche au sein du laboratoire d'endocrinologie de la nutrition à l'université Paris Sud d'Orsay (Essonne) et chercheur au CNRS :
"Ça remonte à très longtemps, c'est dans les aires géologiques du primaire et du secondaire. Au primaire, il y avaient énormément de végétaux, qui se sont enfoncés dans les lagunes, ils ont été recouverts par de l'eau chaude, de nombreux microbes ont colonisé tous ces végétaux, les ont transformés progressivement. Ils se sont enfoncés sous le sol, recouverts par un tas de couches. Ceux du primaire se sont transformés en charbon, ceux du secondaire se sont transformés en pétrole et ce pétrole a été enkysté dans des roches. Vous avez deux types d'enkystages : dans des roches microporeuses qui vont vous donner du pétrole traditionnel, que l'on a recueilli en IDF dans les années 60. Elle produisait 1% des besoins français en pétrole."
Michel Riottot, Président d’Ile-de-France Environnement, ingénieur de recherche au sein du laboratoire d'endocrinologie de la nutrition à l'université Paris Sud d'Orsay (Essonne) et chercheur au CNRS :
"Ça remonte à très longtemps, c'est dans les aires géologiques du primaire et du secondaire. Au primaire, il y avaient énormément de végétaux, qui se sont enfoncés dans les lagunes, ils ont été recouverts par de l'eau chaude, de nombreux microbes ont colonisé tous ces végétaux, les ont transformés progressivement. Ils se sont enfoncés sous le sol, recouverts par un tas de couches. Ceux du primaire se sont transformés en charbon, ceux du secondaire se sont transformés en pétrole et ce pétrole a été enkysté dans des roches. Vous avez deux types d'enkystages : dans des roches microporeuses qui vont vous donner du pétrole traditionnel, que l'on a recueilli en IDF dans les années 60. Elle produisait 1% des besoins français en pétrole."
Le deuxième type de roches qu'on appelle des schistes, pour leur aspect feuilleté, et non à cause de leur nature, ce sont des sédiments argileux qui renferment du pétrole, mais elles l'emprisonnent, et il faut inventer des techniques nouvelles pour les recueillir.
La fracturation hydraulique.
Cette méthode est pratiquée depuis très longtemps, mais elle est arrivée dans notre vocabulaire récemment.
La fracturation hydraulique.
Cette méthode est pratiquée depuis très longtemps, mais elle est arrivée dans notre vocabulaire récemment.
Reportage sur le terrain avec Jeanne Buisson, présidente de Nature Environnement 77, Marie-Paule Duflot la vice-présidente, Danièle Salomon chimiste, et Serge Rossière-Rollin, maire de Donnemarie-Dontilly.Ce qu'on nous explique sur ce panneau, chantier interdit au public, un numéro d'urgence...On a une plate-forme vide, il y a de drôles de panneaux, rectangulaires avec émanations de produits dangereux, on nous interdit d'entrer, en tout cas le portail est très bien entretenu, il y a un cadenas tout neuf.
M.P. Duflot: on a découvert ce lieu en se promenant, avec des cartes IGN au 25 millièmes, on est arrivés sur ce secteur, et on découvert une vingtaine de gros camions-tonnes qui contiennent de l'eau, et puis une centaine de sacs de chlorure de potassium. Ce matériel-là était prévu pour faire de la fracturation hydraulique.
Aujourd'hui, la loi dit que toute fracturation hydraulique est interdite, les camions ont disparu, le chlorure aussi. Je pense que les pétroliers attendent quelque part que la loi évolue pour pouvoir fracturer.
Qu'est-ce-que c'est que la fracturation ?
On met de l'eau dans le puits et on pousse très fort. On consomme beaucoup d'eau. L'idée, c'est de pousser sur le schiste pour ouvrir des fractures. Mais où va-t-on aller chercher cette eau ?
Vous pourriez vous réjouir d'avoir une manne financière sur votre territoire, un mini-Koweit ?
Le maire: vous savez, on a déjà un puits de pétrole sur Donnemarie-Dontilly et ça rapporte des clopinettes.
On est en seuil de crise renforcée depuis 5 ans, on dit aux gens vous n'arrosez pas vos fleurs, vous faites des économies d'eau, on est obligé, à cause des pollutions, d'aller chercher de l'eau assez loin, ça nous coûte assez cher et on nous annonce que des sociétés vont être autorisées à prélever des millions de m3 dans la nappe. Cette eau, il faudra la prendre quelque-part, on va rejeter de l'eau qui va être fortement polluée. Retour sur investissement : zéro, par-contre on risque d'être impactés par tous les problèmes...
Fin 2010, on a été alertés par des arrêtés préfectoraux: déclaration de travaux du coté de Doue, Jouarre, et qui concernaient des travaux de forage sur le permis de Château-Thierry. On a découvert qu'un an auparavant, un permis de recherches d'hydrocarbures avait été attribué sur ce secteur-là, et que ça concernait du pétrole non-conventionné qui nécessitait de la fracturation hydraulique. Dans le même temps, on commençait à recevoir des informations sur ce qui se passait aux USA , et les conséquences, il y avait aussi le film Gasland qui commençait à circuler. La mobilisation s'est faite à partir de là, avec création de collectifs locaux. En février 2011, il y avait une fracturation imminente sur le forage de Doue.
Cela suscite notre inquiétude car on manque d'informations. Si on a du pétrole sous nos pieds, ce serait ridicule de ne pas en profiter. Le souci: on est mis devant le fait accompli et on avance de manière masquée. Si il n'y a aucun risque, pourquoi on n'en parle pas. Ce sont les foreurs qui sont juges et partie avec leurs géologues.
Bernard Tardieu , ingénieur et membre de l'Académie des technologies, http://www.academie-technologies.fr/fr.html donne son avis :
La loi n'interdit pas de faire des reconnaissances pour savoir si on a de l'huile sous les pieds ou si on n'en a pas. C'est dommage que les français aient découvert ce qu'on peut considérer comme une bonne nouvelle -des hydrocarbures en France- le gaz de schiste, à travers le film Gasland, qui présente avec (hum) une certaine justesse ce qui s'est passé aux États-unis qui n'est pas très brillant du point de vue technologique. Simplement, il faut se rappeler qu'aux Etats-unis le prix du gaz a été divisé par trois, ils étaient importateurs de gaz, ils sont devenus exportateurs de gaz...L'organisation globale du gaz dans le monde a été changé de ce fait.
Gasland ne représenterait pas la réalité de demain si on découvrait
du gaz ou de l'huile de schiste ?
B.T.: J'ai trouvé incroyable qu'à la demande de la chambre des représentants,
il y a un an et demi, on découvre que 600 produits interdits avaient été injectés pendant dix ans. On se dit mais que fait la police aux Etats-Unis...Par ailleurs, des puits mal cimentés, on en a vu dans l'off shore avec l'énorme accident dans le golfe du Mexique...
On sait contrôler et réaliser des cimentations de puits correctes. Il n'y aucune obligation d'injecter des saloperies dans le sol, les technologies sont connues depuis longtemps.
Nous avons peut-être un potentiel sous les pieds... Nous ne savons pas comment sera le futur, les tensions internationales risquent de devenir fortes, les pays asiatiques vont en demander de plus en plus, on a tout intérêt à savoir ce qu'on a sous nos pieds en huile et en gaz, même si on ne l'exploite pas tout de suite, pour avoir, le moment venu, des arguments de négociations. Cela me paraît très imprudent de ne pas connaître notre potentiel.
Et la pollution des eaux et des fameux produits chimiques que l'on injecte, en plus du sable?
B.T.:La fracturation hydraulique est un procédé très classique, on en fait depuis longtemps, notamment pour améliorer les forages d'eau, quand il y a de l'eau dans le granit, on fait de la fracturation hydraulique. Nous injectons des produits fluidifiants, en gros du savon, si vous voulez, souvent on injecte de l'acide qui se dissous ensuite dans l'eau. Le sable fin ou ces poudres fines servent à ce que les fissures ne se referment pas. Normalement, après une fracturation dans la roche, la fissure s'ouvre et reste ouverte. Là, comme on est dans l'argilique, des roches dures mais plastiques, on les empêche de se refermer en glissant des grains de sable dedans, de façon que l'huile ou le gaz sorte progressivement.
Et la consommation d'eau ?
B.T.:On peut injecter moins d'eau, on doit la récupérer, on sait parfaitement le faire. En géophysique, on sait parfaitement suivre la progression des zones fracturées, on ne doit pas s'approcher trop près d'une faille, sinon l'eau va ailleurs et elle peut être perdue. Si l'eau remonte et si on la retraite, il n'y a aucune raison de la gâcher.
Aujourd'hui, la loi dit que toute fracturation hydraulique est interdite, les camions ont disparu, le chlorure aussi. Je pense que les pétroliers attendent quelque part que la loi évolue pour pouvoir fracturer.
Qu'est-ce-que c'est que la fracturation ?
On met de l'eau dans le puits et on pousse très fort. On consomme beaucoup d'eau. L'idée, c'est de pousser sur le schiste pour ouvrir des fractures. Mais où va-t-on aller chercher cette eau ?
Vous pourriez vous réjouir d'avoir une manne financière sur votre territoire, un mini-Koweit ?
Le maire: vous savez, on a déjà un puits de pétrole sur Donnemarie-Dontilly et ça rapporte des clopinettes.
On est en seuil de crise renforcée depuis 5 ans, on dit aux gens vous n'arrosez pas vos fleurs, vous faites des économies d'eau, on est obligé, à cause des pollutions, d'aller chercher de l'eau assez loin, ça nous coûte assez cher et on nous annonce que des sociétés vont être autorisées à prélever des millions de m3 dans la nappe. Cette eau, il faudra la prendre quelque-part, on va rejeter de l'eau qui va être fortement polluée. Retour sur investissement : zéro, par-contre on risque d'être impactés par tous les problèmes...
Fin 2010, on a été alertés par des arrêtés préfectoraux: déclaration de travaux du coté de Doue, Jouarre, et qui concernaient des travaux de forage sur le permis de Château-Thierry. On a découvert qu'un an auparavant, un permis de recherches d'hydrocarbures avait été attribué sur ce secteur-là, et que ça concernait du pétrole non-conventionné qui nécessitait de la fracturation hydraulique. Dans le même temps, on commençait à recevoir des informations sur ce qui se passait aux USA , et les conséquences, il y avait aussi le film Gasland qui commençait à circuler. La mobilisation s'est faite à partir de là, avec création de collectifs locaux. En février 2011, il y avait une fracturation imminente sur le forage de Doue.
Cela suscite notre inquiétude car on manque d'informations. Si on a du pétrole sous nos pieds, ce serait ridicule de ne pas en profiter. Le souci: on est mis devant le fait accompli et on avance de manière masquée. Si il n'y a aucun risque, pourquoi on n'en parle pas. Ce sont les foreurs qui sont juges et partie avec leurs géologues.
Bernard Tardieu , ingénieur et membre de l'Académie des technologies, http://www.academie-technologies.fr/fr.html donne son avis :
La loi n'interdit pas de faire des reconnaissances pour savoir si on a de l'huile sous les pieds ou si on n'en a pas. C'est dommage que les français aient découvert ce qu'on peut considérer comme une bonne nouvelle -des hydrocarbures en France- le gaz de schiste, à travers le film Gasland, qui présente avec (hum) une certaine justesse ce qui s'est passé aux États-unis qui n'est pas très brillant du point de vue technologique. Simplement, il faut se rappeler qu'aux Etats-unis le prix du gaz a été divisé par trois, ils étaient importateurs de gaz, ils sont devenus exportateurs de gaz...L'organisation globale du gaz dans le monde a été changé de ce fait.
Gasland ne représenterait pas la réalité de demain si on découvrait
du gaz ou de l'huile de schiste ?
B.T.: J'ai trouvé incroyable qu'à la demande de la chambre des représentants,
il y a un an et demi, on découvre que 600 produits interdits avaient été injectés pendant dix ans. On se dit mais que fait la police aux Etats-Unis...Par ailleurs, des puits mal cimentés, on en a vu dans l'off shore avec l'énorme accident dans le golfe du Mexique...
On sait contrôler et réaliser des cimentations de puits correctes. Il n'y aucune obligation d'injecter des saloperies dans le sol, les technologies sont connues depuis longtemps.
Nous avons peut-être un potentiel sous les pieds... Nous ne savons pas comment sera le futur, les tensions internationales risquent de devenir fortes, les pays asiatiques vont en demander de plus en plus, on a tout intérêt à savoir ce qu'on a sous nos pieds en huile et en gaz, même si on ne l'exploite pas tout de suite, pour avoir, le moment venu, des arguments de négociations. Cela me paraît très imprudent de ne pas connaître notre potentiel.
Et la pollution des eaux et des fameux produits chimiques que l'on injecte, en plus du sable?
B.T.:La fracturation hydraulique est un procédé très classique, on en fait depuis longtemps, notamment pour améliorer les forages d'eau, quand il y a de l'eau dans le granit, on fait de la fracturation hydraulique. Nous injectons des produits fluidifiants, en gros du savon, si vous voulez, souvent on injecte de l'acide qui se dissous ensuite dans l'eau. Le sable fin ou ces poudres fines servent à ce que les fissures ne se referment pas. Normalement, après une fracturation dans la roche, la fissure s'ouvre et reste ouverte. Là, comme on est dans l'argilique, des roches dures mais plastiques, on les empêche de se refermer en glissant des grains de sable dedans, de façon que l'huile ou le gaz sorte progressivement.
Et la consommation d'eau ?
B.T.:On peut injecter moins d'eau, on doit la récupérer, on sait parfaitement le faire. En géophysique, on sait parfaitement suivre la progression des zones fracturées, on ne doit pas s'approcher trop près d'une faille, sinon l'eau va ailleurs et elle peut être perdue. Si l'eau remonte et si on la retraite, il n'y a aucune raison de la gâcher.
Le seul sujet qui peut être délicat: quand on injecte l'eau en profondeur, on ne sait pas forcément ce qu'on va remonter. Avec une circulation d'eau très profonde on peut se retrouver avec des contenus radioactifs ou des métaux lourds. Ce qu'on ressort doit faire l'objet d'une analyse à chaque fois.
Michel Riottaux: Je suis un peu surpris: la fracturation hydraulique n'est pas anodine...
Denis Cheissoux: Ce n'est pas ce qu'il dit...moi, je sais que hors micro, il nous disait : moi je comprends que les gens se soulèvent et qu'ils n'aient pas envie d'avoir ça chez eux.
Denis Cheissoux: Ce n'est pas ce qu'il dit...moi, je sais que hors micro, il nous disait : moi je comprends que les gens se soulèvent et qu'ils n'aient pas envie d'avoir ça chez eux.
Michel Riottaux: Voici une dépêche AFP datant de février 2012: l'Europe veut pénaliser le pétrole sale venant des sables bitumineux du Canada, en raison de son impact négatif sur l'environnement. N'est-ce pas le cas de ce qu'on trouve en Seine-et-Marne ? Quand on voit les ravages à Alberta, c'est dément...
Article original :
Ainsi, comme le rappelait dernièrement Nature Environnement 77 sur son site, depuis le 19 janvier 2012, 14 permis de recherche exclusifs ont été mis très discrètement "en consultation" auprès du public sur le site du ministère de l'environnement et sur le site des DRIEE en région. Onze permis concernent la Seine-et-Marne, un l'Aisne, un la Lorraine et un l'Aquitaine !
La consultation pour ces 14 permis doit se terminer le 19 février.
Les documents mis en ligne sur le site du ministère sont cependant d'une approche très difficile, et l'absence de cartographie permettant de situer précisément ces permis est totalement anormale ! La communication autour de cet enquête publique est inexistante et les populations concernées n'ont encore une fois pas été averties.
Quant à pouvoir formuler des observations, il aurait été logique de donner une adresse postale et une adresse internet pour savoir où et à qui les envoyer ! bref, il y a certainement de quoi attaquer au Tribunal Administratif...
Mise à jour du 09/02/2012
Nature Environnement 77 a mis en ligne une pétition pour demander à Madame la Ministre de l'Ecologie de mettre en place une réelle consultation avec information du public et des élus concernés.
Vous trouverez cette lettre à adresser à la Ministre sur: http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=ne77
Merci de faire circuler ce lien dans vos réseaux.
Voici comment consulter ces permis:
Sur le site du ministère, http://www.developpement-durable.gouv.fr/Documents-mis-a-la-disposition-du.html, reportez-vous au deuxième tableau en fin d'article pour les permis accordés.
Pour localiser ceux concernant la Seine-et-Marne, vous pouvez vous reporter aux cartes (liens ci-dessous) réalisées par NE 77.
Voici les communes qui sont concernées :
- Valence-en-Brie, Echouboulains, les Ecrennes
- Nangis, Rapillon, Villeneuve-les-Bordes, Lava-en-Brie, Salins.
- Grandpuits-Bailly-Carrois, Saint-Ouen-en-Brie, La Chapelle Gauthier, Les Ecrennes, Marchault, Féricy.
http://idata.over-blog.com/2/02/06/41/Petrole/permis-Champfolie-Valence-Nangis.jpg
- Coulommiers, St-Germain-sous-Doue, Rebais, Bellot, La-Ferté-Gaucher, Jouy-sur-Morin, St-Rémy-La-Vanne, St-Siméon, Chauffry.
- Mary-sur-Marne, Lizy-sur-Ourcq, Congis-sur-Thérouanne, Changis-sur-Marne, St-Jean-Les-Deux-Jumeaux, Signy-Signets, Pierre-Levée, La Haute-Maison.
- Marvilliers, Villeneuve-sur-Bellot, St-Barthélémy, St-Martin-des-Champs.
- Hautevesnes, Germigny-sous-Coulombs, Coulombs-en-Valois, Crouy-sur-Ourcq, May-en-Multien, et qui déborde dans l'Aisne et dans l'Oise.
http://idata.over-blog.com/2/02/06/41/Petrole/permis-Haut-Mary-Coul-Marv.jpg
- Chevry, Chelles, Sevran, Villeparisis, Claye-Souilly, Roissy-en Brie, Ozoir-la-Ferrière, Brie-Comte-Robert...
http://idata.over-blog.com/2/02/06/41/Petrole/permis-chevry-Ozoir.jpg
- Montereau-Fault-Yonne, Lorrez-Bocage-Préaux, Chaintreaux, Egreville puis vers l'est jusque dans l'Yonne et au sud dans le Loiret.
http://idata.over-blog.com/2/02/06/41/Petrole/permis-Cheroy.jpg
Marie-Paule Duflot vice-présidente de Nature environnement 77 a aussi écrit un article pour le collectif stop-petrole-de-schiste77. J'en profite pour le reproduire ci - dessous car il est riche d'information...
Pour info NE77 et le collectif ont tous deux des sites web qui sont accessibles dans la colonne de gauche de notre blog.http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-permis-de-recherche-d-hydrocarbures-consultation-en-catimini-jusqu-au-19-fevrier-98248962.html
Ce puis témoigne du passé pétrolier de notre forêt (secteur de la Mare aux Evées) Les autres ont été démonté et les sites plantés... |
"Nous avons rencontré les responsables “sous-sol” de la DRIEE hier.
Ils nous ont rappelé les différentes étapes d’obtention des permis, etc,… et précisé qu’il ne s’agit “que” de permis de recherche”, sans fracturation hydraulique, avec forages “peu nombreux” en vue de carottage de reconnaissance du sous-sol.
pour info, il n’y a actuellement que 4 inspecteurs pour surveiller tous les travaux de forages, de recherche, d’exploitation en Ile de France !!
Ils nous ont précisé que de nouveaux forages sont prévus prochainement en Seine et Marne, mais il s’agit de géothermie
Il est bien évident que les pétroliers ont comme objectif, au travers de ces permis de recherche, d’inventorier le sous-sol, en vue de localiser les zones intéressantes, tant en pétrole “conventionnel” qu’en “non-conventionnel”, et, le jour où l’exploitation des hydrocarbures de roche mère sera autorisée, tout sera prêt !!
Les responsables DRIEE nous ont dit que, d’après eux, “ce type d’exploitation” (comprendre “exploitation des hydrocarbures de roche mère”) ne pourraient pas démarrer avant une dizaine d’année.
Ils nous ont affirmé qu’ils seraient très attentifs à imposer des limitations des consommations d’eau, et qu’ils s’opposeraient à des prélèvements dans la nappe du Champigny (soumise à arrêté sécheresse depuis plusieurs années).
La liste des produits susceptibles d’être injectés sera demandée aux exploitants et la DRIEE demandera conseil à l’INERIS avant de donner les autorisations d’utiliser ces produits..
L’un des décrets modifiant le code de l’urbanisme paru fin 2011 précise que tous les forages à plus de 100m de profondeur seront soumis à enquête publique. Ce décret est entré en application le 1er juin 2011
Nous avons protesté contre la façon dont les documents sur ces nouveaux permis de recherche sont mis à la disposition du public : à notre question de savoir si la presse départementale, régionale ou nationale ainsi que les élus (maires, conseillers généraux, députés, etc,…) avaient été prévenus par mèl ou autre, il nous a été répondu par la négative !!Il faut vraiment être très au courant des méandres administratifs, et le “public” ne lit pas assidûment les rubriques du sites du ministère = nous avons fait remarqué que ce sont les assocs qui font le travail d’information qui devrait être fait par le ministère.
Nous avons par ailleurs fait remarquer que pour plusieurs permis, il n’y a aucune carte, et que donc le public ne peut pas savoir où se trouvent ces permis. M. Van-den-Bogaard s’est engagé à appeler de suite le ministère pour que les cartes soient rajoutées.
Nous avons demandé à rallonger le délai de “mise à disposition du public” en faisant partir les 30 journées à partir de la mise en ligne de toutes les cartes, et demandé qu’une adresse mèl au minimum soit indiquée pour que “le public” puisse éventuellement envoyer ses remarques".
Marie-Paule DUFLOT, vice-présidente
Nature Environnement 77
http://www.stop-petrole-de-schiste77.com/?p=1029
http://blogs.mediapart.fr/blog/francoise-degert/100212/bassin-parisien-vendre
Vous vous sentez protégé par la loi car la fracturation hydraulique est interdite en France.
C'est vrai, mais il existe d'autres techniques de fracturation, notamment la fracturation au propane !
Citoyens qui êtes loin des terres agricoles, un puis de pétrole peut surgir derrière chez vous !
Et c'est TOTAL qui le dit ici
A quand le respect de notre planète et des êtres humains ?
RépondreSupprimerDites "NON" au "nouvel ordre mondial"...
Bonjour,
RépondreSupprimerJe viens de lire votre article sur les gaz et pétrole de "shit".Infernal, écoueurant et démoralisant.Qu'allons-nous laisser à nos enfants et petits-enfants?
Cordial salut, votre site est très bien fait, continuez...
Gérard, un amoureux de "Bleau".
Bonjour Gérard,
RépondreSupprimerMerci pour vos encouragements et j'espère que la situation va s'arranger bienque, du point de vu de la recherche du pétrole, je sois assez pessimiste rien qu'en lisant le dernier rapport officiel sur le sujet ! En période de crise économique et énergétique, difficile de protéger notre planète devant les intérêts économiques.
En souhaitant qu'en fidèle lecteur, vous vous joignez à nous dans nos combat pour préserver ce dernier poumon vert d'Ile-de-france.
bien à vous