[BLEAU] Samedi c'est la finale du RedBull Font&Bleau contest !

Ce Samedi 7 octobre, il y aura au moins un secteur de blocs à éviter en domaniale de Fontainebleau pour celles et ceux qui voudraient grimper au calme. Un spot qui reste encore officiellement secret mais qu'à cette heure-ci on peut sans doute dévoiler...En effet, demain, après des qualifications dans les 6 Restaurants  BlockOut, 40 équipes de trois grimpeurs sont invitées dans la mythique forêt de Fontainebleau pour la finale comme l'an dernier mais avec un contre la montre en plus !

On prend les mêmes et on recommence ! Cette année encore, c'est Jacky Godoffe et Jeremy Bonder qui sont les directeurs techniques pour l'organisation et le choix des 30 blocs (4A au 7B). On ne change pas une équipe qui gagne et qui a su nous convaincre ainsi que l'ONF ou le Cosiroc du respect du site l'an dernier.

Cette fois pour le 2è Red Bull Font&Bleau les 120 grimpeurs n'auront que quelques heures pour valider un maximum de blocs puis les trois meilleures équipes s’affronteront lors d’une ultime épreuve pour remporter la mise. 

Briefing assuré par Jacky et Jeremy l'an dernier sur la plage du Cul de chien.


Comme d'habitude, si l'ONF a validé cet événement c'est qu'il a reçu l'engagement que les compétiteurs  respecteront la quiétude des autres usagers, respecteront les bonnes pratiques de grimpe et assureront la propreté du site. Il est vrai que l'an dernier, la plage du Cul de chien était plus propre après le contest qu'avant. Mais là, vu le site choisi et les détritus nauséabonds qui l'entourent, on a des doutes. 

A moins que les organisateurs aient en plus programmé de conclure l’événement par un super Clean Up Day. 

Franchement, les gars, si vous assurez le nettoyage des préservatifs et autres PQ qui jonchent le sols autour des premiers blocs du parking, vous êtes au top !

Finale du Font&Bleau challenge 2016 sur le Toit du Cul de chien

A moins que, pour plus de tranquillité et d'équité entre les athlètes (car certains connaissent trop bien les voies de ce haut lieu de l'alpinisme français où l'on grimpe depuis 110 bientôt), les directeurs techniques aient choisi de sortir des places classiques du site et leurs blocs patinés pour visiter les blocs cachés dans le fond du massif dont certaines pièces pourraient offrir un très beau spectacle.

Il est clair que la finale sur le mythique Toit du Cul de chien aurait pu durer très longtemps tant les finalistes y étaient à l'aise. Changement de lieux donc mais aussi de formule.

Imaginez des grimpeurs et grimpeuses s'affrontant sur des blocs aussi hauts et atypiques que le Carré d'As ou renfougnant dans le plus vieux 3 de la forêt par exemple.

Bon, en attendant, voici quelques photos souvenir de l'édition 2016 pour vous faire patienter jusqu'à demain. 

Reste que pour nous le RedBull est à consommer avec beaucoup de modération tout comme ce genre de rassemblement en site naturel. Certes, les blocs seront bien brossés mais 120 personnes qui circulent au même endroit ça a inévitablement un impact sur l'environnement et franchement, notre forêt n'a pas besoin de type de compétition. D'ailleurs, même si l'organisation assure le transport collectif des compétiteurs, le stationnement sur site est interdit aux cars.

Bref, ici c'est un site Natura 2000, une réserve Man and Biosphère de l'UNESCO, une forêt de Protection, une réserve Biologique dirigée, etc. mais aussi une forêt d’exception selon le label de l'ONF !


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6 commentaires :

  1. passé par hasard cet AM au Cuvier....Quelle misère....quel cirque ! Voilà bien longtemps maintenant que les Michel Libert, Thierry Bienvenu et autres Pierre Richard ont déserté le terrain de jeu de leurs jeunes années....Place à la foire, sponsorisée par Red Bull (!) et Jacky Godoffe, celui qui fait son beurre sur Bleau depuis malheureusement trop longtemps...

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  2. Bonjour,

    Vous faites erreur. En tant que grimpeur à Fontainebleau depuis quarante ans, je vous assure que ce type d'événement a un impact très positif sur la forêt.

    Il s'agit de transmettre une culture, des règles et un savoir à des pratiquants qui ne connaissent pas la forêt mais en deviendront rapidement des ambassadeurs zélés. Incomparable avec tous les apprentis roots qu'on voit débarquer par petits groupes, qui taillent dans la pierre et laisse derrière eux un site jonchés de détritus.
    Je ne bois pas de RedBull et j'étais sceptique quant à leur organisation d'un tel événement; pour la deuxième année consécutive, j'applaudis des deux mains.

    Notez que le site ne ressemble déjà plus du tout à ce que j'ai connu il y a vingt ans et les rochers vermoulus se désagrègent. L'entretien, l'information, la sensibilisation sont nécessaires et, bizarrement, ça passe mieux en faisant la fête.

    PS: j'avoue qu'il restait des capotes au sol après notre départ; mais l'ONF a recruté en masse des volontaires pour nettoyer régulièrement la forêt et pour en financer l'entretien.

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    1. Bonjour. On vous invite à lire l'article suivant rédigé aujourd'hui. Oui c'est bien mais...

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    2. Quand on aime la forêt et que l'on la respecte, forcement on ne peut qu'être désolé par de telles manifestations qui quoi que vous en vous racontez n'est en rien positif sauf pour la boite... La culture de l'escalade en nature ce n'est pas ça non plus.

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  3. Et lorsque la promotion d'une journée sponsorisée pour trois papiers gras à la roche aux sabots avec stand et distributions d'articles publicitaires, rassemble autant de badauds que là. C'est bon ça ! Je doute ! Bleau est devenu une marchandise, même dans le monde des grimpeurs, que ce soit pour des sous ou pour le quant à soi ! Mais, êtes-vous capable de le comprendre, puis enfin de l'admettre ? Je me souviens que les gens qui déplorent ce genre de manifestations promotionnelles, sont insultés sur ce site. Pas vrai : voire les réactions sur ce type de manifestations passées. Ah les contradictions… Par Post-scriptum

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  4. Bien qu'ayant participé à quelques compétitions au tout début de "l'histoire", il y a une trentaine d'années, je ne vois pas cela d'un mauvais œil mais je m'interroge sur les pseudos valeurs que l'on transmet aux jeunes générations si ce n'est la consommation des croix au mépris de l'environnement et du rocher.
    Pas une semaine sans que j'essaie d'expliquer dans toutes les langues qu'IL FAUT essuyer ses chaussons avant de grimper.
    Pas une semaine sans que je ne distribue des chiffons aux "touristes" de toutes les nationalités.
    Pas une semaine sans que je ne reparte avec un sac rempli de détritus.
    Pas une semaine sans que je passe une heure à nettoyer la magnésie qui recouvre le passage que je m'apprête à répéter...
    Alors, je fuis les spots, redécouvre des sites, souvent très exposés, qui n'ont pas l'air de plaire aux concepteurs de Topos et enchaîne les quelques circuits qui subsistent...

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