En 2014, la société de développement du Grand Paris Express rappelait que le 77 n'était pas exclu du réseau et que conformément au schéma d’ensemble du Grand Paris Express approuvé par décret le 24 août 2011, cinq gares du futur réseau y sont situées ou en limite (les gares de « Noisy-Champs », de « Chelles », de « Le Mesnil-Amelot », et celles de l' Aéroport Charles de Gaulles T4, et « T2 »).
Donc rien dans le sud du 77 ?
Rien dans le Pays de Fontainebleau pour desservir le Château et sa forêt ?
Eh bien oui ! Et franchement, ça nous arrange !
Ca nous arrange car ce chantier titanesque dont on nous vante les effets bénéfiques sur l'emploi et l'économie, c'est aussi le défrichage de nombreuses zones et surtout 43 000 tonnes de déblais !
Comme la Seine et Marne est déjà la poubelle de l'Ile-de-France, mieux vaudrait qu'il ne finissent pas chez nous ! Ce serait aussi l'assurance de voir débarquer de très nombreux visiteurs en forêt de Fontainebleau, déjà fortement menacée par une trop forte pression touristique.
En effet, ce projet prévoit un réseau de 200 km de métro et trois nouvelles lignes pour 68 nouvelles gares. Imaginez donc ce que cela signifie en terme de trafic de voyageurs !
Alors si effectivement, nous sommes contre la taxe payée par l'ensemble des contribuables du département pour financer des installations qui ne nous apporteront pas grand chose, nous sommes surtout totalement opposés à l'arrivée du REGP dans le Pays de Fontainebleau pour le plus grand bien de notre forêt où l'érosion anthropique fait des ravages et où les déchets ne cessent de s'accumuler à cause d'une mauvaise politique locale et une mauvaise gestion du Département !
Rappelons que le SCOTT fait lui la promotion d'un tourisme de luxe (et non un tourisme vert)
Pour en savoir plus sur ce chantier c'est sur ce site : https://www.societedugrandparis.fr/
Bravo pour cet article, entièrement d'accord.
RépondreSupprimerBien sure que vous êtes content ! Vous vous en foutez du développement du réseau de transport, puisque vous avez déjà le train à deux pas de chez vous ou vous êtes adepte de la voiture. Faire croire que le l’extension des lignes métros en banlieue à pour motivation la promotion du tourisme est une tromperie. On ne construit pas une ligne de métro de plusieurs dizaines de million pour quelques milliers de touristes à véhiculer sur des lieux "touristiques". Le métro concerne des millions de personnes et un demi-million de personnes en Seine et Marne qui ne verront pas leur condition de transport s'améliorer, et cela réjouit un type qui ne signe même pas son article pour le dire. (Pour réduire le grignotage de la nature, on pourrait aussi interdit les pavillons et imposer un minimum d'habitants par cent mètre carré construit. (moi, aussi, je peux faire de l’écologie théorique en soutenant un grande idée) Regarder, il suffirait pour loger convenablement vingt familles avec jardin communautaire, de démolir cinq pavillons). En effet, chaque année, des zones agricoles et forestières dans le département de la Seine et Marne et le sud de l'Essonne sont sacrifiées à des zones pavillonnaires, avec zones commerciales gigantesques, et cela depuis plus d'un siècle. Malgré ce saccage facile à voir, vous où habitez vous ? Chaque habitant de part ses activités et ses possessions contribue chaque jour au réchauffement de la planète et au saccage de la nature. Tien, rien qu'en traçant un circuit sauvage, toujours un peu plus loin que les zones d'escalade usuelles. Tien en utilisant chaque jour son téléphone, en consultant des sites et en réagissant à un article inutile comme je le fais à l'instant. Le téléphone et le Web sont la troisième cause de pollution atmosphérique, pour autant seriez-vous prêt à abandonner ce site qui n'est vraiment pas nécessaire à la vie. Non ! Sa personne avant tout !
RépondreSupprimerBonjour cher anonyme. Bien entendu vous appliquez à vous même l'ensemble des critiques que vous nous balancez en mélangeant tout et n'importe quoi. Vous connaissez bien mal le dossier et encore moins bien les positions de la Tl2b ! Nous plantons des arbres pour compenser carbone la consommation des serveurs hébergeant ce site,travaillons à Paris au départ de Melun en usant uniquement des transports en communs et militons depuis des années pour la préservation des campagnes et jardin de ville. Même pour aller à Bleau nous faisons du covoiturage... Bref vous avez tout faux. Alors avant d'écrire des inepties vous qui êtes en Essonne, merci d'étudier les tracés qui étaient proposés pour cette ligne express reliant les deux aéroports parisiens effectivement beaucoup plus utiles dans notre quotidien de franciliens que pour les millions de touristes et hommes d'affaires. Bien entendu, les 3 Pignons ne servant strictement à rien d'autre qu'aux loisirs de quelques privilégiés, construisont sur les sables du Cul de chien des logements sociaux et pour que les fondations soient plus résistantes déposons au préalable les 43000 tonnes de déchets.
SupprimerTL de Bleau, c'est tout autant anonyme que je sache. C'est bien simple : face à un anonyme, je me présente en anonyme. Bon ! Pensez vous qu’un sujet aussi important, qui concerne des dizaines de millier de personnes, doit se résumer à en connaitre votre sentiment et de votre opinion. Il n’y a pas lieu de débattre de votre opinion, mais bien de l’avenir des moyens de transport et de l’impact pour l’environnement. Mais non, la réponse que vous m’avez faite, n’a été encore qu’un moyen de parler de vous, et de vos habitudes. Comme tous les humains de part notre mode de vie, nos habitudes de vie, nos activités, comme les autres vous abîmez chaque jour un peu plus la planète, votre environnement, l’atmosphère. Et c’est pareil pour les choix de société. Savez-vous qu'un trajet en avion Paris Milan détruira plus d’oxygène que la forêt de fontainebleau est capable d’en produire en une journée, c’est désolant mais cela nous empêchera pas de prendre l’avion. Comme vos quelques arbres ne suffiront jamais à produire assez d’oxygène ou d’énergie pour compensez ce que vous consommez chaque jour. SVP, prenez conscience de cela, et vos articles en seront que meilleurs… Pour finir, je ne dis pas n’importe quoi, et je n'ai jamais dit qu'il fallait construire dans les Trois Pignons. En contraire, j'ai émis l'idée qu'au lieu de prendre sur la nature, c'est de prendre là où c'est déjà construit et de repenser l'aménagement du territoire pour avoir quelque chose qui ressemblerait à un centre ville vivant et vivable, plutôt qu'a des zones pavillonnaires et cités dortoirs. Vous savez qu'en Seine et Marne nous avons les terres agricoles parmi les meilleurs au monde, et que chaque année, des dizaines d'hectares, sont consacrés à la construction, afin que des gens ont leurs pavillons pareils à leurs voisins. Il n’y a pas quelque chose d’absurde, du point de vue de la nature, là dedans. Et bien, moi j’ai renoncé à vivre en pavillon après cette prise de conscience, ce qui ne fait pas de moi un non pollueur par ailleurs. A ton le droit sur votre site, de débattre ou pas, sans se faire juger…
RépondreSupprimerBonjour,
Supprimeron a tout a fait le droite de débattre ici de tel ou tel sujet. Pour ce qui est des jugements, fallait peut pas commencer.
Sur le fond, il y a deux sujets bien distincts : les transports d'une part, l'urbanisation d'autre part. Sur ce deuxième aspect (qui n'est pas le sujet de l'article) avez vous seulement pris la peine de cliquer sur le lien en introduction renvoyant à notre article sur l'adoption du SDRIF qui renvoyait lui aussi à d'autres articles ?
Nous aussi on est contre l'urbanisation des campagnes mais on constate hélas que la suppression de ce que vous appelez "pavillons" s'apparente souvent à la création de "cités dortoirs" et non "d'un centre ville vivant et vivable".
En un peu plus de dix ans, l'Ile-de-France a perdu 71 % de ses exploitations maraîchères. Le dernier rapport de la DRIEA montre qu'entre 2004 et 2007, la consommation des espaces agricoles et naturels en Ile-de-France est à la hausse. Mais dans notre région, ce n'est pas le 77 le plus mal loti ! Le rapport précise que les espaces agricoles mutés directement en espaces artificialisés sont localisés "pour près de la moitié sur quelques territoires couvrant 211 communes : le grand territoire de Roissy, dans les franges de l'agglomération (431 ha sur 108 communes), dans le périmètre de l'opération d'intérêt national (OIN) de Massy, Saclay, Versailles, ou Saint Quentin-en-Yvelines (253 ha sur 49 communes).La question de la protection des espaces agricoles relève avant tout des questions d'urbanisme.
Les projets décidés par le Sdrif ou le Plan local d'urbanisme (PLU) sont de la responsabilité des élus. Dans bon nombre de communes des mesures ont été prises pour favoriser la densification urbaine au lien de l'expansion. Les maisons de maître du XIXe cèdent peu à peu leur place à de vastes lotissements.
Pour autant, faut-il s'en réjouir ? A la Tl²B nous pensons que non car cela s'accompagne d'un nat recul de la biodiversité par suppression systématique des espaces semi-naturels parfois importants qui entouraient ces pavillons. Dans ces jardins, les vieux arbres de plus de 80 ans sont souvent éradiqués supprimant ainsi les derniers refuges de quelques espèces diurnes et nocturnes parfois menacés pour ne prendre que cet exemple... Bref, l'aménagement d'une ville c'est pas si simple. En espérant juste que vous ayez pris le temps de répondre à l'enquête publique sur le SRIF quand il le fallait pour participer à ce débat citoyen.
Sinon, rassurez vous, d'après le Service de l'Observation et des Statistiques (SOeS) du Ministère de l’Écologie un habitants sur deux vivraient dans une commune ayant un territoire protégés ! Selon cette étude de décembre 2015, 33 millions de français ont donc accès à un espace naturel protégé à côté de chez eux. Mais ces communes "spéciales" sont paradoxalement plus urbanisées que la moyenne. Cela semble mettre en évidence la forte présence d'espaces protégés jusque dans les milieux périurbains. En Île-de-France cela représente même 2 152 100 habitants soit 18% de la population de la région et 465 communes soit 36% du territoire francilien.
Bien à vous
Merci pour cette excellente réponse, très documentée. Oui, mais ça n'a rien changé, certains administrateurs disant que l'on ne peut pas sacrifier un projet d'urbanisation qui concernent un bon nombre de citoyens à la survie de deux ou trois oiseaux qui feraient mieux d'aller ailleurs. Nous ne sommes favorables à de tels raisonnement mais n’empêche que l'on ne peut que déplorer les destructions sans appel. Cordialement
RépondreSupprimer