[Com ONF] Bilan des incendies de l'été 2015 à Fontainebleau : 42 feux et 22 hectares !

Incendie Fontainebleau SDIS77
Cet été a été particulièrement chaud et sec ce qui a entraîné une situation alarmante en terme de départ de feux en forêt de Fontainebleau et des Trois Pignons. Face à la recrudescence des feux dans le sud du département de la Seine-et-Marne, un arrêté préfectoral interdisant de fumer, de déposer ou jeter des mégots, d'apporter des allumettes et des appareils producteurs de feu (réchaud) avait été pris sur les forêts domaniales de Fontainebleau, des Trois Pignons et de la Commanderie. Cet arrêté est arrivé à échéance le 30 septembre dernier. Aujourd'hui, le service départemental d’incendie et de secours de Seine-et-Marne (SDIS77) et l’Office national des forêts publient un bilan estival de ces incendies.



42 départs de feu et 22 hectares de forêt brûlée.

D’avril à août, le bilan des sapeurs-pompiers du groupement sud du SDIS77 relève sur le massif forestier de Fontainebleau 42 départs de feu, dont 7 d’une superficie supérieure à un hectare. 

La surface totale parcourue par ces incendies est d’environ 22 hectares. Leur répartition géographique très diffuse indique qu’aucun secteur de la forêt n’a été épargné (cf. carte sur la répartition géographique). 

L’étendue de ces incendies de forêt a pu être contenu grâce au concours et à la réactivité des pompiers des différents centres de secours du groupement sud parfois renforcés par d’autres unités du secteur de Melun et du département de l’Essonne. 

Carte des incendies en forêt de Fontainebleau à l'été 2015


Beaucoup de feux par imprudence !


L’origine exacte de ces incendies reste difficile à établir. Cependant, les causes connues de départs d’incendies en forêt sont majoritairement dues à une imprudence (barbecue, cigarette, etc.) ou à un feu de camp mal éteint. 

Pendant toute cette période, le dispositif de surveillance et d’intervention a mobilisé d’importants moyens de lutte terrestre mais également les hélicoptères DRAGON de la sécurité civile pour des reconnaissances aériennes. Les moyens humains s’élèvent à plusieurs centaines de sapeurs-pompiers volontaires et professionnels des SDIS renseignés et appuyés sur le terrain par les agents de l’ONF. 

Les efforts conjugués des services de l’État et du SDIS de Seine-et-Marne ont permis de lutter efficacement contre ces incendies. Aussi, pour améliorer cette coopération interservices, une journée d’échange et de partage d’expériences entre sapeurs-pompiers et forestiers s’est tenue à Fontainebleau, le 30 juin dernier. 

Communiqué presse SDIS ONF

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1 commentaire :

  1. Bonjour Greg,

    Petite parabole concernant les incendies de forêt. La France est probablement l'un des pays les plus efficace dans sa manière de prévenir les incendies de forêt. Les régions les plus à risques, PACA, LR et Aquitaine, sont dotées de structures dites "DFCI" (Défense des Forêts Contre l'Incendie). Ces structures regroupes des moyens techniques et humains, chargé du maintient et de l'entretien des pistes d'accès et point d'eau, de moyen de surveillance en période d'alerte et d'une cellule de déploiement pour la lutte contre les feux. Le SDIS, les structures forestières et l'administration se coordonne dans le cadre de ce dispositif.
    La problématique de l'incendie est également de mon point de vue le prix à payer pour l'accès plus ou moins libre à la quasi totalité et il convient d'en appeler à la prudence et à la responsabilité de tout les usagés de ces espaces.
    Les incendies, lorsqu'ils sont naturelles, sont aussi un moyen de renouvellement de la forêt. On entend souvent dire que la structure d'une forêt est naturellement d'être composé d'arbres d'âges différents (discours de la plupart des naturalistes, notamment ...). Ce n'est pas tout à fait exact, car la structure naturelle dépend en fait du "moyen" de régénération. Si le moyen est un incendie, la forêt future sera composé d'arbres ayant majoritairement le même âge, faisant ainsi tombé un a priori sur la gestion forestière tel qu'on la pratique. Les forestier canadien considère d'ailleurs que le modèle naturel est une futaie avec des arbres de même âge (régulier) et non d'âges différents (irrégulier).
    Ce sera tout pour cette fois.
    Gaëtan.

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