A la TL²Bleau, notre philosophie c'est de vous informer sur les sites naturels de loisirs non motorisés, de défendre les pratiquants et, bien entendu de participer à une meilleure gestion de notre terrain de jeux.
C'est pourquoi, au delà des articles s'adressant aux grimpeurs ou randonneurs, nous allons parfois plus loin en parlant de sujets comme la sylviculture, les statuts forestiers, les documents administratifs d'urbanisme, etc. C'est pourquoi aussi nous sommes toujours inquiet lorsque l'on évoque la recherche ou l'extraction du pétrole dans le sous sol du Pays de Fontainebleau.
Les observateurs attentifs comme nos amis de l'association ASABEPI (voir bas de la colonne) qui luttent contre les plantes invasives ont remarqué que la mise à jour de juillet de la carte des demandes de permis de recherches pétrolières faisait apparaître une nouvelle zone.
Elle s'intitule "Auvernaux" (Concorde Energy) ou "Coudray" (Vermillion Rep SAS) ou "Saut du Postillon" (Geopetrol SA) suivant la compagnie demandeuse. Une demande datait de 2011, et deux autres ont été déposées en mai 2013. Un repiquage sur Google maps (attention, toutes les demandes de permis antérieures n'y figurent pas !) montre à quel point notre beau Pays de Fontainebleau, le PNR du Gatinaîs français, la réserve Man and Biospère de l'UNESCO... intéressent au plus haut point les industriels du pétrole !
C'est pourquoi, au delà des articles s'adressant aux grimpeurs ou randonneurs, nous allons parfois plus loin en parlant de sujets comme la sylviculture, les statuts forestiers, les documents administratifs d'urbanisme, etc. C'est pourquoi aussi nous sommes toujours inquiet lorsque l'on évoque la recherche ou l'extraction du pétrole dans le sous sol du Pays de Fontainebleau.
Les observateurs attentifs comme nos amis de l'association ASABEPI (voir bas de la colonne) qui luttent contre les plantes invasives ont remarqué que la mise à jour de juillet de la carte des demandes de permis de recherches pétrolières faisait apparaître une nouvelle zone.
Elle s'intitule "Auvernaux" (Concorde Energy) ou "Coudray" (Vermillion Rep SAS) ou "Saut du Postillon" (Geopetrol SA) suivant la compagnie demandeuse. Une demande datait de 2011, et deux autres ont été déposées en mai 2013. Un repiquage sur Google maps (attention, toutes les demandes de permis antérieures n'y figurent pas !) montre à quel point notre beau Pays de Fontainebleau, le PNR du Gatinaîs français, la réserve Man and Biospère de l'UNESCO... intéressent au plus haut point les industriels du pétrole !
Voilà qui sera certainement un enjeux majeur pour les élections municipales à venir dans la région...
Cette nouvelle zone fait la jonction avec les autres zones de l'est et du sud, couvrant l'Essonne, la Seine et Marne et le Loiret et empiétant largement sur le Coquibus !
Pourtant, le 10 juillet, Philippe Martin a rappelé la position du gouvernement concernant les gaz de schiste : une application stricte de la loi du 13 juillet 2011 qui interdit l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures par fracturation hydraulique. Il a précisé que la remise en cause de cette loi n’était pas à l’ordre du jour.
Le ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’ Energie, a indiqué qu’une exploitation « écologique » des gaz de schiste ne se posait pas, car la fracturation hydraulique n’est pas une technique « propre » et sans danger.Le ministre a expliqué par ailleurs que le bilan carbone des forages de gaz de schiste était très négatif, surtout si l’on prend en compte, en plus du CO2 issu du gaz extrait, la quantité de méthane qui fuit vers l’atmosphère lors de l’extraction.
Le ministre a précisé que sa feuille de route, fixée par le Président de la République, est de conduire la transition écologique et énergétique, afin, notamment, de réduire la dépendance de la France aux énergies fossiles.
Sur son site internet le Ministère met à peine quelques lignes sur les risques liés aux forages pétroliers. :
Or le droit de l’environnement a subit de nombreuses critiques : sa complexité et la longueur des procédures qui seraient des freins aux projets d’intérêt économique ou social. Le ministère écrit par ailleurs sur ce sujet que " la protection de l’environnement ne serait pas nécessairement efficace, les normes étant davantage appliquées comme des formalités procédurales qu’au vu de leur objectif final de protection de l’environnement ou de la santé. [...] L’objectif du gouvernement est que soit assurée une protection de l’environnement réelle tout en facilitant la réalisation des projets d’intérêt économique et social."
Et c'est bien ce côté "facilitant" qui nous effraye !
Quels sont les risques pour l’environnement de l’exploitation des gaz de schiste ?
9 février 2011 (mis à jour le 6 septembre 2012)
L’exploitation des gaz de schiste a deux conséquences potentiellement majeures pour l’environnement.
- La première est mondiale, la consommation de gaz participant à l’effet de serre et donc aux changements climatiques. L’effet varie suivant l’énergie à laquelle elle se substitue.
- La seconde conséquence est locale avec notamment des risques de pollution des nappes souterraines par manque d’étanchéité des forages (le risque étant aggravé pour le gaz qui est par nature éruptif par rapport aux huiles plus denses) et de pollution des sols (en cas de fuite des canalisations). La consommation d’eau est élevée (15 000 à 20 000 m3 par puits). L’implantation des machines à forer et des installations connexes peut émettre du bruit et avoir un impact important sur les paysages.
Comme on est toujours méfiant vu les décalages qui existent entre les discours et la réalité, rappelons qu'à l’occasion de la conférence environnementale qui s’est tenue les 14 et 15 septembre 2012, le Président de la République a fixé l’objectif de faire de la France la nation de l’excellence environnementale. La feuille de route pour la transition écologique définie à l’issue de cette conférence marque la volonté de traduire dans la réalité l’objectif de développement durable inscrit dans la Constitution par la Charte de l’environnement.
Or le droit de l’environnement a subit de nombreuses critiques : sa complexité et la longueur des procédures qui seraient des freins aux projets d’intérêt économique ou social. Le ministère écrit par ailleurs sur ce sujet que " la protection de l’environnement ne serait pas nécessairement efficace, les normes étant davantage appliquées comme des formalités procédurales qu’au vu de leur objectif final de protection de l’environnement ou de la santé. [...] L’objectif du gouvernement est que soit assurée une protection de l’environnement réelle tout en facilitant la réalisation des projets d’intérêt économique et social."
Et c'est bien ce côté "facilitant" qui nous effraye !
En attendant, les eurodéputés ont, ce mercredi, décidé de reporter le vote sur la révision de la directive 2011/92 traitant de l'évaluation des incidences de certains projets publics et privés sur l'environnement. Compte tenu de la préparation d'une législation européenne sur les hydrocarbures non conventionnels, ce vote é
tait particulièrement suivi par l'exécutif européen puisque les parlementaires européens envisagent d'amender la directive 2011/92 pour imposer une étude d'impact environnemental préalablement à la réalisation de travaux d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures non conventionnels.
tait particulièrement suivi par l'exécutif européen puisque les parlementaires européens envisagent d'amender la directive 2011/92 pour imposer une étude d'impact environnemental préalablement à la réalisation de travaux d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures non conventionnels.
Pour en savoir plus, relisez notre page où se trouve de très nombreux liens vers les collectifs locaux et nationaux ainsi que nos anciens articles sur le sujet.
Télécharger la dernière version de la carte des permis et demande de permis :
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