Le nouveau Plan d'aménagement forestier réveille les vieux démons de l'ONF

La protection du Massif forestier du Pays de Fontainebleau tient une place toute particulière sur notre portail d'information. Nous consacrons ainsi de nombreuses pages (voir en haut de notre colonne) à la forêt de Fontainebleau mais aussi à la Sylviculture (ainsi que sur nos autres éditions). Avant tout jugement, nous vous invitons donc à lire, ou relire nos précédentes publications sur ce vaste sujet qui vous apporterons sans aucun doute un meilleur éclairage sur les débats à venir. 

En effet, dès que l'on parle sylviculture en forêt de Fontainebleau, les passions se déchaînent alors, bien entendu, quand le nouveau Plan d'aménagement forestier est en cours d'élaboration, les "vieux démons" se réveillent ! Pour autant, rappelons ici que les forêts s'apprécient sur des siècles et non quelques décennies. Rappelons aussi qu'elles évoluent avec, mais aussi, sans l'homme... 

Depuis quelques mois l'ONF travaille sur le document de gestion de la forêt pour les trente années à venir et le voilà prévenu qu'en la matière, les tensions sont encore très vives. En effet, après la création en janvier dernier de la SSFFVS, voici que l'AFF, lors de son AG du 5 avril, vote une motion de réserve sur le futur plan d'aménagement forestier !


Tout d'abord, comme nous l'écrivons en introduction, il convient pour apprécier le contexte général des débats à venir de relire un certain nombre de pages... :

Pour ceux qui n'auraient pas le temps, voici un extrait qui résume le contexte...

Dans leur Livre vert de 1990, les AAFF commentent fort justement cette gestion sylvicole en neuf chapitres. Les réclamations issues de leurs conclusions sont les suivantes :
« - que l’intégrité des forêts qui composent le massif, soit totalement respectée et qu’une politique d’acquisition active des enclaves privées permette son extension,
- ( …) que la politique sylvicole retenue pour le massif ait comme but essentiel le maintien de la variété des peuplements forestiers exceptionnels,
- que les régimes forestiers appliqués ne soient pas limités au régime de la futaie régulière avec deux essences prioritaires, mais que les forêts du massif soient soumises à des régimes variés (…),
- que les activités militaires, à l’exception des activités équestres et sportives, soient transférées hors du massif,
- que les choix futurs concernant les grands axes de circulation respectent totalement l’intégrité du massif soit contourné ou évité,
- que les zones dégradées du massif (anciennes carrières ou zones industrielles plus ou moins abandonnées) soient aménagées ou réhabilitées,
- enfin, que le contrôle du développement de l’urbanisation soit très strict et que la qualité de cette urbanisation, comme le maintien des espaces naturels existants soient assurés ».

Bien entendu, la répartition des essences et l'envahissement par les pins des plus belles futaies bleausardes ont été mis en relief dans le Livre vert. 

Ainsi, en 1990, les AFF dénombraient 297 parcelles forestières en résineux majoritaires dont 118 le sont devenu depuis la mise en œuvre du Plan d’Aménagement de 1970. Les AFF estiment alors « et pour éviter tout esprit de polémique avec l’ONF que soixante parcelles au moins » sur les 118 ont été directement «enrésinées» par ce Plan ! 

En effet, l’association cite des chiffres importants. Ainsi, en 1986, 48 000 feuillus sont abattus contre 13 000 résineux. L’année suivante c’est 54 000 feuillus contre 16 500 résineux et en 1988, c’est 55 000 feuillus contre 15 000 résineux. A cette même époque, l’ONF considérait déjà que le hêtre était, ici, « à la limite de son aire de répartition géographique », c’est pourquoi il a été coupé quatre fois plus de hêtres que de chênes alors qu’ils étaient quatre fois moins nombreux. 


On l'aura compris, en plus du choix des essences utilisées pour le reboisement, les discussions ont porté sur les méthodes de sylviculture. On critiquera bien volontiers l'utilisation abusive par le passé des coupes rases. 
Il nous faudrait aussi parler des types de paysage générés par ces méthodes. En effet, couper tous les arbres d'une parcelle revient à dire que ceux qui y seront replantés auront tous le même âge, pousseront au même rythme et au final, auront la même hauteur... 

Fontainebleau sera t'elle une forêt de manche à balais ?
C'est en tous cas ce que suggère cette photo prise dans une ancienne RBI à quelques mètres de la RN7 vers Fontainebleau....


De 1720 à 1847 plus de 14 000 hectares de notre forêt ont été replantés ! Pour enrayer le vieillissement des futaies de chênes et de hêtres, de 1970 à 1995, près de 3400 ha ont été mis en régénération.

En 1996, la rédaction du dernier Plan d'aménagement forestier instituait 580 hectares de réserves biologiques intégrales, 1331 ha de réserves biologiques dirigées, 1655 ha de séries d'intérêt écologique particulier et 3434 hectares de séries d'intérêt paysager particulier.  Pour maintenir l'équilibre des peuplements 9 903 hectares constituent la série de gestion sylvicole patrimoniale.

On peut considérer que cet ensemble, à l'exclusion des RBI, garantit une gestion conservatoire des milieux et des espèces. A ce jour, l'état de notre forêt se caractérise par des peuplements mélangés où dominent les feuillus sur environ 60% des surfaces dont 42% pour le chêne et 11% pour le hêtre. 

En avril 2014 on coupe au cœur des RBI et pas les résineux !
Photo Patrick Jubeau


Hélas, depuis 2007, nous constatons une nouvelle accélération des coupes et le retour aux grandes coupes rases ! Certaines sont dues au traitement de choc infligé aux parcelles incendiées (très critiquable d'ailleurs !) comme au Rocher Fourceau en février 2011 ou au Rocher Cailleau dont on a largement parlé en mars 2013, d'autres à des choix sylvicoles très contestables comme ici  ou là l'été dernier et encore là,  il y a quelques jours en RBI !

Nous avons (avec d'autres) tirés la sonnette d'alarme à de nombreuses reprises allant jus'qu écrire cet article au titre provocateur en mai 2011, Faudra-t'il attendre le retour des Eco-guerriers ? dont voici un extrait...

"Parlons un peu du volume pour avoir une vision globale des coupe. Dans le Document d’Objectif de Natura 2000 (DOCOB), la production moyenne de la forêt de Fontainebleau est estimée à 3.70m3/ha par an. C’est assez faible nous dit on mais normal vu la pauvreté et l’acidité des sols. Sur les 17 000 ha de la domaniale, 9 903 sont classés en « série de gestion sylvicole patrimoniale ». C’est là que doivent se faire les coupes. Avec 3.7 m3/ha, les coupes devraient donc atteindre un volume de totale de 36 600 m3 ha annuel.

Mais que constate t’on ?

Près de 60 000 m3 prélevés en 2008 et 2009 et actuellement on tourne sur près de 85 000 m3 ! Cela signifie aussi que l’exploitation s’exerce dans les « séries paysagères et d’accueil du public » qui n’en porteront plus que le nom pour certaines vu leur mocheté !

Cette hausse est justifiée par les gestionnaires par l’état de dépérissement de certaines espèces d’arbres notamment les chênes pédonculés et les hêtres lié la sécheresse. 

Effet de "rattrapage" m’a-t-on dit à l’ONF. Il est vrai que la grève discrète des forestiers qui ont suspendu la transmission des PV de martelage à leur hiérarchie a fait prendre du retard… Mais si l’Etat voulait bien se donner les moyens d’entretenir ses forêt en bon père de famille, on n’en serait pas là. 
Que voulez-vous, les coupes sont réalisés par des bucherons « polonais » venus gagner de l’argent dans des forêts qui ne sont pas les leurs. Il n’y ont aucune attache !"
L’âge d’exploitabilité du chêne a été fixé à 220 ans et 180 ans pour les hêtres dans le plan d’aménagement sylvicole de la forêt mais visiblement, il s’agit d’un âge théorique, car sur le bord des allées bien des fûts ont moins de 100 ans.

Voilà pour le contexte !
L'ONF s'attaque donc à la rédaction du nouveau plan d'aménagement et le présentera aux divers comités où il ne siège plus que des représentant acquis à leur cause (ou presque). En attendant, les contestataire de la politique sylvicole menée par l'office fourbissent leurs armes. Ainsi, en janvier 2014, l'un des plus vieux blog Forêt de Fontainebleau est devenu le support d'une nouvelle association : La Société de Sauvegarde de la Forêt de Fontainebleau et de la Vallée de la Seine (SSFFVS) !


Cette association a été fondée le 30 janvier 2014 (RNA n° W774005423 JORF du 15 février 2014 p. 749) et a pour objet social :

1. L'Association a pour objets :
a) la défense de la forêt de Fontainebleau et des Trois Pignons contre les atteintes foncières et les coupes rases, la promotion d'un statut de protection adéquate et de méthode de foresterie respectueuse des paysages, des activités traditionnelles et de la biodiversité;
b) la sauvegarde du site de la Vallée de la Seine dans l'ensemble des cantons traversés par le fleuve dans le Sud-Seine et Marne;
c) la surveillance des décisions d'urbanisme, d'aménagement et des opérations routières ayant un impact défavorable sur l'environnement le patrimoine culturel ou l'esthétique;
d) plus généralement la protection et la mise en valeur de l'environnement et du cadre de vie.
2. Dans ce cadre, l'Association s'assurera de la bonne information du public sur les choix et alternatives sur les domaines visés par ses objets, par tout moyen y compris des bulletins et un site internet.
De même, l'Association est compétente pour faire toute proposition et tout recours juridique devant toute juridiction relativement aux documents suivants dès lors qu'ils ont un impact même limité sur le territoire des communes relevant de sa compétence géographique :
- plans locaux d'urbanisme, ou documents en tenant lieu;
- schémas de cohérence territoriale, ou documents en tenant lieu;
- schéma directeur de la région Ile de France;
- plans de déplacement urbain de la région Ile de France;
- plans locaux de déplacement;
- plans d'aménagement des forêts;
- actes d'exécution et autorisations délivrées sur le fondement des documents précédents;
- inscriptions et classements des monuments historiques;
- plus généralement tout document officiel ayant un impact direct ou indirect sur les objets visés au 1.
3. L'Association est compétente dans les communes couvertes par la forêt domaniale de Fontainebleau et des Trois Pignons, les communes voisines, mais également pour l'ensemble des zones géographiques couvertes part les documents visés au 2.
4. Une assistance aux membres ainsi qu'une coopérative pourra être développée.


Elle demande notamment :


· L'obtention d'un statut particulier pour que soit enfin établie une gestion respectueuse du patrimoine biologique, paysager et culturel que constitue la Forêt de Fontainebleau,
· Un statut d'interdiction de toute atteinte directe ou indirecte au massif, notamment sur ses lisières, les bois périphériques, et interdisant tout déclassement de parcelles,
· Un statut qui ne devra prévoir que des mesures réglementaires strictement proportionnées, d'une part, aux nécessités de conservation du site et de la nature, d'autre part, à la prise en considération des infrastructures de transport vitales existantes
Ce statut ne doit entraîner aucune contrainte nouvelle pour le public et les visiteurs. On respectera les usages traditionnellement pratiqués dans le massif.

De son côté, l'Association des Amis de la Forêt de Fontainebleau (AFF), lors de son AG du 5 avril 2014, a elle aussi averti l'ONF en prenant la motion suivante sur le Plan d'Aménagement  (ND TL²B : c'est nous qui surlignons) :


"L’Association des Amis de la forêt de Fontainebleau,

Préoccupée par les nuisances nombreuses qui affectent la forêt de Fontainebleau ;
Préoccupée par le dépérissement qui touche une partie importante des arbres de la forêt, sous l’effet du vieillissement excessif de certains peuplements et des sécheresses successives qui les ont affaiblis ;
Soucieuse des coupes qui portent atteinte au paysage de la forêt dans les secteurs fréquentés par le public ;
Constatant que les tempêtes successives ont fortement perturbé les paysages forestiers ;

S’inquiète du mauvais état de la forêt, de la dégradation de sa propreté et du caractère sinistré de certains cantons ;

Se félicite d’être associée à l’élaboration du prochain plan d’aménagement qui couvrira la période 2016-2030 ;

Considère que de nombreuses propositions qu’elle avait avancées au chapitre 4 de son Livre Vert publié en 1989, restent valables, notamment en ce qui concerne son opposition aux coupes rases, et la nécessaire diversité des peuplements ;

Souhaite que l’accueil du public reste une préoccupation majeure, avec le souci de disperser le public, afin d’éviter les concentrations qui engendrent des dégradations, d’autant que la fréquentation du massif continue d’augmenter, et de faire respecter des codes de bonne conduite par les différentes catégories d’usagers ;

Estime que le label « Forêt d’exception » implique que l’exploitation forestière se fasse de façon exemplaire dans le respect du cahier des charges prévu avec les exploitants, et  notamment que soit assuré le respect des délais d’exploitation, l’enlèvement des grumes dans un court délai, le démembrement rapide des houppiers, la  remise en état du parterre des coupes et des allées forestières  ;

Insiste sur la nécessité de préserver la qualité des paysages, qu’il s’agisse de l’abord des routes, du dégagement des points de vue ou de la préservation des sites pittoresques, notamment les mares et leurs abords et des sentiers de promenade ;

Estime que la biodiversité doit être préservée notamment à travers des modalités de gestion qui contribuent à favoriser la variété des espèces cultivées et des modes de traitement ;

Considère que l’état sanitaire de la forêt doit être amélioré par une exploitation procédant par éclaircies fréquentes, la régénération naturelle privilégiée avec éclaircie progressive du sous-étage, un choix judicieux des essences qui devront être mélangées, y compris au niveau d’une même parcelle, en privilégiant les mieux adaptées aux différents types de sols et aux changements climatiques annoncés.

Estime que le futur plan d’aménagement devrait faire l’objet d’un suivi concerté annuel, permettant les adaptations qui pourraient apparaître nécessaires au cours de sa mise en œuvre.

Inutile de vous en dire plus pour le moment, si ce n'est vous inviter à rejoindre l'une ou l'autre de ces associations pour avoir le droit au chapitre sur notre avenir forestier !

On peut aussi vous conseiller la lecture de ces autres article de notre portail d'information :

http://tl2bleau.blogspot.fr/2014/01/quel-avenir-pour-nos-futaies.html

Joindre la SSFFVS

Par Courriel :
secretariat.SSFFVS @ gmail.com
Site intenet
http://foret-de-fontainebleau.blogspot.fr
Par Courrier :
SSFFVS 24 boulevard Thiers 77300 Fontainebleau


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3 commentaires :

  1. Excellent article. Clair et complet.
    Merci pour votre travail de "vigie".

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  2. Nous reproduisons ci-dessous les échanges très instructifs qui ont eut lieu sur notre page facebook entre Greg et un habitué du site, professionnel de la Sylviculture.

    Vfo Vidéofilmsorganisation
    Bravo pour cette excellente tribune qui va, nous l'esperons, réveiller les consciences! Pour ceux qui douteraient encore, les preuves en images sur videofilmsorganisation.

    Gaëtan Chetaille
    Effectivement, encore une analyse intéressante de ta part, et si je peux humblement prêter ma lumière à ta lanterne, effectivement tu as raison de penser qu'une production de 3m3/ha/an c'est faible !!!! Je dirais même que c'est ridiculement faible. En comparaisons, les chênaies les plus rapide que nous allons trouver dans la vallée de l'adour par exemple, produise 9 à 10 m3/ha/an sur 100 à 120 ans en chêne pédonculé, les "Ferrari" de la production forestière comme le pin maritime dans les Landes ou plus encore le Douglas en Montagne Noire c'est 21m3/ha/an !!! Tous cela pour dire que tu te trouve face d'une forêt où tu à sois des terrains extrêment pauvre (qui peut-être ne sont pas adapté à la forêt au sens de la "production" de bois) soit, et la c'est beaucoup plus embêtant que la ou les essences en place ne sont plus adaptés mêmes si elles ont pu l'être par le passé (la ça devient un "casse-tête" sylvicole !!!). Dernier cas, et bien c'est ces deux aspects en même tant, et là c'est carrément un cauchemar pour l'aménagiste. Je crois que le plus grand souhait des ONFiens est avant tout de maintenir la forêt, même si des fois il le font avec un peu de maladresse vis-à-vis du publique dans certains massif "sensible", croyer moi il ne pense qu'au futur, et si dans trente ans la forêt sera toujours là ...

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    1. Gregoire Clouzeau
      Bonjour Gaetan et merci pour cet éclairage très intéressant et qui touche le fond du problème : la FD de Fontainebleau est-elle adaptée à une forêt de production ? Tu y as partiellement répondu car effectivement son sol est pauvre, acide et en sécheresse chronique depuis près de 10 ans !

      Gaëtan Chetaille
      Oui, si le peuplement a par le passé été par exemple une hêtraie chênaie, courante sur sol acide en zone semi-continentale, on sait que ces peuplements (toujours dans un objectif de production de bois bien sur !) on une mauvaise résilience face problème d'hygrométrie, les sècheresse hypothéquant fortement leur capacité de régénération naturelle notamment, c'est ainsi que naturellement en une ou deux génération on va assisté à une substitution d'essence sur ce type de terrain, le chêne sessil remplaçant le chêne pédonculé, le pin sylvestre essence pionnière par excellance commencent à s'installer. La réaction naturelle d'un aménagiste (c'est comme ça qu'on le forme) va être d'accélérer ces substitution par transformation (d'où les coupe rase, malheureusement ....). En revanche, le fait de recentré la production forestière sur une production de services (comme cela se fait beaucoup au canada par exemple, où la plupart des accès au forêt "d'agrément" sont payants !) n'est absolument pas abordé dans les aménagements. La question est seriez-vous prêt en tant qu'usager à payer pour l'accès à un espace forestier sans coupe de bois ?

      Gregoire Clouzeau
      La question a été posée à diverses reprises et le sera à nouveau très prochainement.

      Gaëtan Chetaille
      Je sais que de nombreux exemple existe en forêt privée, du classique domaine de chasse ou parcours d'accrobranche, l'exemple que je préfère en matière de "commercialisation" de services forestiers est celui d'un ami, expert forestier, qui commercialise, sur deux massif dont il a la gestion et ou la production de bois est de très faible valeur, des cartes pour le ramassage des champignons, il appelle ça "acheter la paix sociale", puisque aucune battu de chasse ne peut-être effectué pendant les périodes de ramassage, pour l'exemple d'évitement des conflits d'usage. Ce système permet par ailleurs de valorisé autrement un bien forestier ... Une idée à creuser dans le cas qui vous concerne, bien sur cela veut dire bousculer la vieille direction de l'ONF, qui toujours coincer dans les schémas préétabli du "Manuel d'Aménagement Forestier", que je t'encourage à feuilleter par ailleurs ... Mais je connais pas mal de jeune technicien forestier qui contrairement aux idées reçues auraient pas mal d'idée en la matière ...

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