Suite logique de nos articles sur le matos de grimpe, voici celui sur une pièce désormais essentielle de l'équipement du grimpeur de blocs : le tapis de réception ou crashpad ! Si l'apparition des pads à Bleau date du milieu des années 90, son utilisation généralisée ne date que du début des années 2000. Ceux qui grimpent depuis plus de quinze ans savent donc qu'il y a eu un avant et un après crashpads avec une petite période de transition. C'est un drôle de hasard mais Stephan Denys à lui aussi publié un article sur le sujet dans le magazine Grimper de Novembre (les grands esprits...) et nous raconte cette mini révolution. Avec l'ami Jo Montchausse, l'inventeur du Pad bleausard, et cet article de Greg, nous voici avec trois "visions" un peu différente de l'histoire. Au-delà de l'aspect historique, il nous est apparu essentiel de vous aider  dans le choix de votre prochain compagnon de blocs. Comment choisir un bon tapis de réception ? Voici notre petit guide d'achat...



A chacun son histoire... 

Sans doute lassés de transporter d'imposants matelas à travers le désert, les ricains ont donc inventé le matelas de réception miniature et transportable. Faut dire qu’en dehors de quelques classiques du Camp IV (Yosemite, USA) située à proximité immédiate du Yosemite Lodge et de ses matelas providentiels, les matelas c’est ch… à transporter. D'après l'historique fourni par Jo Montchausse dans son dernier topo, les premiers vrais pads seraient nés des cerveaux de Fred Nakovic et Don Hardin suite à une grosse blessure sur les blocs de City of Rock au Nouveau Mexique. Après les authentiques matelas, ce fut le temps des mousses entourées par des mètres de tape, le célèbre scotch aluminisé américain inventé par la Nasa pour aller sur la Lune !

Rapidement, les grimpeurs font évoluer l’outil et créés l’ancêtre du pad actuel : le  sketchpad, un sandwich de mousse de 4 cm d’épaisseur prise entre 2 couches de moquette à boucles de 75 cmX75 cm. Plié en deux, ce mini-pad se transportait directement dans le sac à dos. C’est grâce à eux que furent explorés les gros blocs de Hueco. C’est finalement en 1992 que John et Bruce Pottenger conçurent le premiers pad commercial, à Bishop, sous la marque Kinnaloa. Cette fois, on a une enveloppe nylon renfermant une mousse de 6 cm couplé à une mousse à cellules fermée de 1.5 cm. Son arrivé en France, c'est faite, il fallait s'en douter, à Bleau. Logique, il y a vingt ans c'était quasiment le seul spot de blocs français de renommée internationale...

Stephan, dans son article pour Grimper, se rappelle avoir ramené depuis les USA, le très gros pad de Marc Le Ménestrel en janvier 1995, un prototype de chez Metolius, une des premières marques américaines. Très vite au cours de cet hiver 95, Jo nous présentait ses premiers prototypes du Triple pad dans l'ancienne salle d'escalade de Moigny-sur-Ecole (Apex). A cette époque, je collaborais au développement d'un pad plus simple, fabriqué par Ere-Gymnova pour le compte de Béal et dont le cahier des charges nous imposait un prix public de 499 francs ! Ce petit modèle a d'ailleurs longtemps cohabité avec celui de Jo. Bref, peu importe qui de la poule ou de l'œuf, car ces pads ont depuis bien évolués et l'offre est aujourd’hui pléthorique.

Son introduction a révolutionné notre pratique de l'escalade à Bleau. Elle a marqué la fin de la parade systématique (et c'est sans doute un tort) , a contribué à la fin de l'enchaînement des circuits sans mettre un pied au sol comme le faisait les « anciens » mais surtout, elle nous a permis d'explorer des cailloux d'une hauteur déraisonnable qui nous narguaient depuis de longues années. Ainsi, grâce aux pads, à la Cuisinière par exemple, des lignes comme Miséricorde ou la Reine des bois auraient certainement attendues encore quelques années pour leur ascension. Armés des tapis, les hauts blocs du Cuvier Rempart ont retrouvé une seconde jeunesse. Ceux du Rocher Gréau sont devenus possibles et la Roche aux oiseaux devenait fréquentée... 

Mais cette évolution ne s'est pas faite sans critique !
Lorsque les premiers pads sont apparus en forêt, certains juraient leurs grands dieux que c'était dangereux avec un risque accrue d'entorse pour qui viendrait à tomber à côté ou à la jointure. Le tapis allait aussi déresponsabiliser les grimpeurs puisque la parade devenait moins utile. Enfin, le Pad, c'est de la triche, il supprime l'engagement et réhausse le grimpeur au départ des voies. Autant de critiques pas totalement infondées mais qui, avec un peu d'éthique et de pratique sont faciles à résoudre. Les entorses et la parade : facile, il suffisait d'agrandir la surface de réception, de diminuer les pliures, et de continuer à parer en prenant soin d'accompagner le grimpeur sur le pad. Les considérations éthiques trouvent également une réponse si on y prête attention. Coller le pad à la base du bloc n'a souvent que peu d'intérêt : en général on tombe à une bonne cinquantaine de cm de celle-ci et 50 cm c'est suffisant pour placer un paillasson, et donc de grimper éthique et écolo ! (voir aussi l'article sur l'utilisation du pof dans la TL²Bleau

L’utilisation du crash a aussi un impact sur l’environnement. 
Si elle diminue la creusement de cuvette à la base des blocs, elle élargie la surface piétinée et érodée, notamment à Fontainebleau... En effet, la répartition sur une grande surface de la force de choc des pieds sur le sol évite de creuser le sol mais elle écrase la végétation environnante (callune, bruyère). Le sol, une fois dévégétalisé devient plus sensible aux phénomènes érosifs. Par ailleurs, dans leurs déplacements d’un bloc à l’autre, certains traînent le pad  au sol…



Mais peut-on se passer de crash pad ?

Certainement ! A Bleau, on l’a bien fait de 1908 (première escalade de la fissure Wherlin au Cuvier Rempart)  à 1995 ! Alors pourquoi payer plus de 150 Euros pour quelques bouts de mousses ?

Une mauvaise peut avoir des conséquences désastreuses. Une chute ratée ou mal parée et c'est au mieux l’entorse au pire… Pas vraiment la fin du monde, mais comptez tout de même 6 mois d'arrêt. Par ailleurs, et ce n’est pas les grimpeurs qui ont connu l’avant CP qui me contrediront, mais à la longue, les chutes d’hier nous ont laissé quelques traces ! L'impact sur le dos, les genoux et les chevilles n'est pas à sous-estimer ! D’ailleurs, les coureurs de fond utilisent des chaussures à coussins d'air  alors que les grimpeurs chutent de plusieurs mètres de haut sur des sols assez durs. Bref, votre corps vous sera reconnaissant de cet investissement. Ce n’est pas remboursé par la sécu mais cela peut éviter de creuser le trou… Enfin, le pad a aussi son effet psychologique. Rassuré par sa présence, le grimpeur libéré de la chute pourra sans doute mieux perfer !

Et puis le crash-pad peut aussi devenir  un lit, un fauteuil, une table, une aire de jeux pour bambin ou un tapis...

Comment bien utiliser son pad ?

Tout l'art consiste à placer votre crashpad au bon emplacement. 
Tout d'abord, chercher l'endroit où vous aurez le plus de chance de chuter notamment si vous n’avez qu’un seul crash à votre disposition. Et ce n'est nécessairement l'endroit où pointent la grosse racine ou le morceau de rocher bien aigü. Mais comme une chute est aussi imprévisible, faudra faire un choix : améliorer sa réception ou se protéger d’un risque de trauma ! Dans le placement du pad, c’est l’expérience qui prime ! 

En effet, il est plus facile de placer le crash dans une voie que l’on connaît. Ainsi, vous pouvez par exemple anticiper un sale balan, une prise de pied glissante ou un plat capricieux. Sur certains hauts blocs déversants, j’ai pour habitude de nettoyer la sortie d’un bon coup de chiffon. Avant de descendre, je laisse chuter mon pof histoire de voir où il atterri… Enfin, ne négligez pas la parade ! Le pad possède parfois un face moins dure que l’autre. On pourra préférer la face molle pour les petites chutes à plats dos ou plat cul dans les toits et autres traversées.

Dans certains cas, si vous n’avez pu transporter un nombre de pads suffisant, vous pouvez aussi demander aux quelques grimpeurs traînant dans les parages. Les crashpads peuvent parfois être joints ensemble au moyen de velcros et boucles. Dans les cas les plus extrêmes, un pad peut être sanglé autour d’un arbre.. Soyez créatif mais faites attention à la stabilité de votre construction, les crashpads mal fixés ou tout simplement placés dans de fortes pentes ou sur des pommes de pin, se transforment vite en planches de surf. N'oubliez pas, tout est bon pour se protéger des conséquences d'une chute : sacs à dos, des vêtements, ect. peuvent parfois être utiles.



Beaucoup de grimpeurs font l'erreur de placer leur crashpad à proximité du rocher pour nettoyer leurs chaussures. Un crashpad sert à amortir, pas à avoir un départ confortable ! Par ailleurs, même lorsqu’ils possèdent une zone pour essuyer ses chaussons, ne vous dispensez pas du paillasson et pof. En effet, les tapis incorporés au pad se chargent vite en grains de sable, terre et autres cochonneries. Impossible d’avoir des semelles vraiment clean avec eux.  Ne laissez rien trainer dessus : pas de sacs à magnésie, pas de canettes, de brosses… rien... Se méfier des systèmes de portage qui pourraient entraver votre réception…

Enfin, on l’a dit plus haut, en respectant un écart entre la base du bloc et le pad, vous êtes en règle du point de vue de l’éthique ! Et tant que vous y êtes, relisez l'article sur la parade publié sur la TL²Bleau.

Comment choisir son pad donc ? Se valent -ils tous ? 

Au cours de ces années, j'ai eu l'occasion d'en tester un certain nombre et franchement, non, ils ne sont pas tous bons !

Après mes années chez Béal, c'est la marque SNAP, une autre entreprise française, qui m'a offert la possibilité de faire évoluer l'outil. À cette époque (1997), le crash, n'est pas encore un objet adopté par toute la communauté. Et pour cause ! Certains lui font des reproches totalement justifiés : encombrement, poids, système de transport peu commode...

Chez Béal, le petit et le grand modèle étaient conçus pour ne pas coûter trop chers. Conséquence, ils ne se pliaient qu'en deux et leur portage étaient basiques et non modifiables. Jo chez I’BBZ avec son pliage en accordéon résolvait le problème de l'encombrement et du transport mais pas des jointures entre les mousses. 

Avec le Team de Snap, nous avons travaillé sur un pad monobloc plié dans la longueur. Du coup, on obtient la plus grande surface possible sans aucune jointure  et comme une bonne idée vient rarement seule, la surface destinée à être en contact avec le sol, parfois boueux ou souillé, sera celle qui se retrouvera à l'intérieur du pad une fois fermé... fini les vêtements crades ! 

Depuis, chaque marque a travaillé à l'amélioration du produit (allègement, transport, durabilité, accessoires, dimensions...) pour une offre de plus en plus importante mais aussi assez cher! Pourquoi les crashpads sont-ils si chers ? Les crashpads nécessitent beaucoup de main d'œuvre et les matériaux utilisés pour leur fabrication, s’ils sont de qualité, ne sont pas bon marché. Acheter soi-même un morceau de mousse de qualité revient souvent au prix d'un crashpad neuf. L'enveloppe du pad est elle-aussi constituée de tissu plutôt cher, le cordura dans la plupart des cas

Une bonne mousse :

Photo I'BBZ
J'en vois qui salivent mais celle-ci ne se boit pas ! Parmi les nombreux critères qui font un bon crashpad, le premier est, sans aucun doute, la qualité de son amorti. En effet, c'est là sa fonction. Celui-ci est lié à la nature de son garnissage (nombre et type de mousse) mais aussi à sa coupe et son enveloppe. La plupart des fabricants nous proposent des modèles comportant au minimum deux couches de mousse de densité et composition différentes. Ce qui est difficile à apprécier dans un magasin, c'est d'une part la qualité de l'amorti de ce mille-feuilles mais aussi et surtout sa durabilité. 

Car en effet, on trouve sur le marché  de nombreux types de mousse et de qualité et de prix très variable ! C'est sur celles-ci que les fabricants jouent pour composer leur sandwich, cherchant le meilleur compromis entre les performances d'amorti et résistance mais aussi de poids et de prix. Depuis quelques années ils se fournissent donc à l'étranger pour faire baisser la facture.  

Il y a en gros deux types de mousse : à cellules ouvertes et à cellules fermées. Cette caractéristique leur confère une capacité différente à amortir votre chute. La mousse à cellules ouvertes se comprime en chassant l'air des bulles. À l'inverse, celle à cellules fermées résiste à la pression. Les cellules fermées se déforment de manière élastique, puis reviennent à leur forme initiale. En plus de cette caractéristique technique, la densité des deux types de mousse est variable. Plus une mousse est dense, plus il y a de matière et donc, d'amorti ! Enfin, il existe différents matériaux pour fabriquer les mousse… Reste à trouver le bon compromis...

Toutes les mousses n'ont pas la même durabilité. Une mousse peut présenter les meilleures performances mais mal vieillir. La chaleur, la sécheresse, les compressions, la poussière ...sont autant de variables qui diminuent les performances initiales du produit. Bref, se rendre compte dans le magasin si une mousse est performante dans le temps est très difficile. Toutefois, si elles sont accessibles, observez la nature de celles-ci, le nombre de couches du sandwich et appuyez dessus en les pressant entre le pouce et l'index. La couche dure, celle du dessus doit résister, reprendre sa forme initiale et ne pas marquer. Celle du dessous, plus épaisse, se presse dans la main et ne doit pas s'écraser à plus de la moitié de son épaisseur initiale (4 cm pour 8 par exemple) mais pas à moins du quart (2 cm pour 8 cm). A défaut de pouvoir chuter de 3 mètres de haut dans le magasin, réalisez une série de petits bonds: vous ne devez sûrement pas toucher le sol avec vos talons !

La meilleure recette pour ce sandwich est, à mon avis, un mélange de mousse polyuréthane (PU) et EVA !
Pourquoi une mousse EVA plutôt que PE (polyéthylène) utilisée par beaucoup de fabricant ?
La mousse polyéthylène non réticulée a une structure hétérogène, avec des cellules plus grosses, moins nombreuses et aux parois plus fines qui peuvent exploser sous l’impact d’une chute. Dans le temps, la mousse EVA, notamment utilisée dans les chaussures de course à pied pour son amorti exceptionnel, vous garantit une très grande durée de vie. Pour tout dire, j’utilise encore celle de mon proto de SNAP alors que j’ai changé trois fois la housse depuis 1997.

Il existe trois types de montage des mousses : Américain, Européen et Triple-Pad. Les Américains ont une préférence pour les pads monoblocs, c’est-à-dire avec des mousses en un seul morceau ce qui permet d’avoir une très bonne absorption du choc. Leur fermeture se fait par pliage... Du coup la plus part ont des mousses assez souples moins performantes à l’exception des modèles de chez SNAP (marque française précisons le encore) mais qui sont parfois durs à plier !

Le montage traditionnel Européen articule différents morceaux de mousse avec des charnières tissus. Avantage, on peut intégrer à chaque compartiment une mousse plus dure dans sa partie supérieure, ce qui assure une meilleure capacité à stopper la chute. Le Triple Pad de Jo prouve avec son ingénieux système de velcros qu'il peut facilement concurrencé les pads avec charnières. Aujourd’hui  on trouve des charnières réalisées en biseaux ce qui résout totalement le risque d'entorse à la pliure.

L’enveloppe :

Photo Greg CLOUZEAU
Chez S'Cape Fontainebleau
Après l'examen des mousses, c'est à l'enveloppe qu'il faut prêter attention. Là encore, les fabricants cherchent à diminuer les coûts en trouvant des tissus nylon meilleur marché que ceux des grandes marques comme Dupont Nemours et son célèbre Cordura. La toile doit être résistante à l'abrasion et à la déchirure tout en étant assez légère et relativement imperméable (à l'eau mais aussi à la poussière). Pour le coup, ce cahier des charges est connu de tous car c'est le même que celui concernant les sacs à dos ! Outre la matière première, les coutures ont une grande importance. Plus il y en a, plus elles sont complexes, plus le pad coûtera cher ! 

S'il est difficile de tester la qualité de la housse en magasin, l'examen attentif des coutures est plus facile. Tirez dessus ! Elles doivent être serrées (pas de jour entre 2 bords du tissu) mais pas trop pour ne pas avoir un effet "découpage selon les pointillés ".  Le dessous du pad peut aussi être spécialement conçu avec une toile spéciale plus adaptée aux contact avec le sol (étanchéité, résistance…).

Ensuite, tout ce qui vient compléter le pad et augmenter son prix doit être passé au crible.
Boucle I'BBZ
Les boucles de fermeture sont-elles en plastique, en métal ou aluminium ? Peuvent-elles être changées si elles cassent ?
Les bretelles du système de portage sont-elles amovibles et réglables ?
Existe-t-il un rabat pour le blocage du paillasson et du pof (ou autre) lors du transport ?
Le pad est-il doté d'une zone d'essuyage des chaussons ?
Offre-t-il une poche cachée dans la housse ?
Les coins sont-ils renforcés ?
... Voilà une liste des questions qui vous aideront à étudier le tapis sous toutes ses coutures. 

Ainsi chez SNAP le dessous est en TARPAULIN (polyester enduit PVC, sauf le Marshmallow) antidérapant, ultra résistant, étanche et lavable à l’éponge et le dessus en Ripstop 420 Deniers. Les bretelles de portage sont amovibles (pas de contact avec le sol quand le pad est ouvert, pour des sweats et tee-shirts toujours propres !) Les boucles rapides "Snapbuckles" sont en alliage d'aluminium quasi indestructible (ouverture/fermeture/enlèvement des bretelles ultra rapide), logo paillasson en bouclettes, poche secrète zippée à l’intérieur, grilles d’évacuation d’air, renforts d’angles…

Poids et dimensions :

Nous terminons par ce critère qui peut avoir une importance considérable.
Offrir un pad à quelqu’un suppose de connaître sa pratique mais aussi son mode de déplacement ! Car oui, un pad peut être très lourd et encombrant.  A dimensions équivalentes le poids peut varier du simple au double. Un pad de 10 kilos, avec le reste du matos à porter, peut carrément vous dégoûter de votre achat. Pensez aux marche d'approche que vous connaissez et posez-vous la question du transport (distance, dénivelé, étroitesse des passages...).

Si vous le portez comme un sac à dos, testez le comme tel ! Mettez le carsh sur le dos pendant un bon moment (10 minutes) dans le magasin pour sentir son poids. Les bretelles ou sangles ne doivent pas vous blesser (pression, frottement…)  Étudiez la hauteur dépassant. Si vous devez passer sous des branches cela peut vite être un cauchemar.
Enfin, pensez au stockage à la maison et au transport. Un pad dans un studio cela peut toujours servir pour regarder la télé (après un petit nettoyage quand même) mais pas certain que Madame apprécie et si en plus il prend toute la place dans le coffre…



Vous voilà parer pour faire le bon choix !
Dans de prochains articles nous publierons les résultats de nos crash-tests, en attendant, voici quelques infos sur les produits "français" les plus courants ! Nous évoquerons les produits étrangers dans nos tests...

Les pads IbbZ

Qui peut le plus...
Le Triple max
Le grand frère du Triple Pad d'I-BBZ.
Le seul et unique crash du marché qui se plie en 3 parties. Idéal pour le portage en foret ou bien pour les motards (Pas de prise au vent). Une conception soignée et pensée.
Et le top du top : vous le transformez en canapé pour vos déjeuners en forêt.
Mousse en double épaisseur, double densité
Housse en tissu enduit de 1 500 deniers
Remplacement facile des mousses
Dimension déplié : 100 x 150 x 10 cm
Dimension replié : 100 x 50 x 30 cm
Poids : 5,4 kg : Le meilleur rapport poids / surface du marché.



Les SNAP CLIMBING - 

Whopper 2013
Nouvelle construction “tournedos” exclusive : un renfort en nylon ballistic 1680 deniers
(le tissu le plus épais du marché) fait tout le tour du crash-pad. Pas de couture aux arêtes. Résistance à l’usure inégalée. 
Modèle pliable mais dans le sens inverse de tous les autres pads pour garder la bretelle propre sur le dessus, et séparable par scratch en deux parties indépendantes pour les traversées ou faire un lit de bivouac. Bretelle facilement amovible par double scratch. Portage dos ou bandoulière.
Dessus polyester, dessous antidérapant étanche lavable à l’éponge, logo paillasson en feutrine, deux poignées, trois nouvelles pattes de fermeture par scratch.
Mousses : 1,5 cm de mousse EVA réticulée haute densité pour stopper l'impact + 10 cm de mousse PU haute portance pour amortir. 
prix autour de 180 €
Poids     5.5 kg
Tailles   133x100x12 cm (ouvert) - 100x66x24 cm (fermé)

Warp2
Nouvelle construction « tournedos » exclusive : une bande de tissu (le plus épais du marché, du Nylon Ballistic 1 680 deniers) fait tout le tour du crash pad sur l’épaisseur et les arêtes pour une résistance à l’usure inégalée. Grâce à un procédé breveté, le Wrap durcit d’autant plus que la vitesse d’impact est élevée et s’adapte à la hauteur de chute pour offrir le meilleur du confort et de la sécurité. Modèle monobloc sans pliure qui se roule en deux pour le transport. Portage dos ou bandoulière avec bretelles amovibles. Deux poignées renforcées, logo paillasson, dessus matelassé en polyester, dessous étanche antidérapant lavable à l’éponge, nouvelles pattes d’attache Velcro, amorti par un complexe de mousse EVA et de cellules d’air avec mousse PU plus ferme cette année.
Dimensions        150 x 100 x 15 cm.

Poids     7,5 kg.
 Prix environ 200 




Les BEAL

Big Air Bag
Concept original de pliage hybride roulé et plié. Ce concept permet au Big Air Bag, malgré ses 1,80 m, de se plier facilement et d'être moins encombrant qu'un modèle de taille équivalente, mais roulé. Concept VERSO permettant de choisir la face de réception en fonction de la hauteur de chute.
POINTS FORTS :
• Mousse triple densité réticulée optimisant l'amortissement en fonction des différentes hauteurs de chute.
• Coins renforcés.
• Bretelles amovibles se transformant en bandoulière.
• Aérations latérales.
Poids 7.4 kg
Prix autour de 180 €



Double Air-Bag
Le Double Air Bag est constitué d’une mousse 3 densités réticulée à très haute capacité d’absorption et rémanence garantissant pendant toute la vie du matelas d’excellentes capacités dynamiques.
L’enveloppe extérieure est 100% en polyester et les coins sont renforcés.
Pliable facilement en 2 le Double Air Bag possède un triple système de portage poignée/bandoulière/sac à dos.
Le Double Air Bag bénéficie du concept VERSO permettant de choisir la face de réception en fonction de la hauteur de chute.
Sa taille, son amorti exceptionnel et son système de portage sur le dos en font une référence sur le marché.
POINTS FORTS :
• Mousse triple densité réticulée optimisant l’amortissement en fonction des différentes hauteurs de chute.
• Coins renforcés.
• Bretelle amovible se transformant en bandoulière.
• Aérations latérales.
Prix dans les 150 €
Poids     4.4 kg
Tailles   100 x 130 x 9 cm

Enfin le Simond que l'on trouve chez Décathlon

Peu loquace chez les bleus, on n'en saura pas beaucoup plus sur ce modèle d'entrée de gamme.
Mousse bi-densité, 1m² de surface de réception.
Trois possibilités de portage : sur le dos, en bandoulière, poignées.
Housse réalisée en polyester recyclé.

CARACTÉRISTIQUES
> Dimensions100 x 100 X 8 cm
> Poids3,8 kg



A lire sur ailleurs le ouaibe :

Les tests

Edelrid modèle Dead point par les Alsaciens

- 6 modèles 

Construire son pad (pour les ambitieux !)

Chez des revendeurs franciliens par exemple :



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