Nattoyage de la platière d'Achères un chantier nature du PNR du Gâtinais

Les rendez-vous "Chantier Nature" du PNRGF (Parc Naturel Régional du Gâtinais Français) en partenariat avec les communes, ont mobilisé des bénévoles, soucieux de leur environnement, souhaitant préserver les zones humides, favorables au développement des amphibiens. Celui du 13 octobre 2012 sur les Platières d'Achères la forêt (platière de Meun) est un bon exemple de cette richesse parfois méconnue des visiteurs. L'occasion d'en apprendre un peu plus !




"Les platières gréseuses, spécifiques au territoire du Parc et au massif de Fontainebleau, sont des plateaux de grès de Fontainebleau, avec quelques affleurements de calcaires d'Etampes.
Elles abritent les landes de bruyères et de callunes, milieux de prédilection de l'Engoulevent d'Europe et de la Fauvette pitchou, et les mares de platières, temporaires, acides, alimentées par les eaux pluviales, où se développent la Renoncule à fleur en boules, la Crassule de Vaillant... et des amphibiens et même un crustacé quasi-endémique : l'étrange Tanymastix stagnalis, sorte de crevette, capable de stopper sa croissance quand la mare est sèche et de la reprendre à la première goutte de pluie ! Les chaos rocheux, accumulateurs de chaleur sont favorables à une flore et à une faune thermophile." nous a expliqué Claire Koënig. Elle a écrit un formidable article sur Futura science. Lire l'article de Claire König ensignante Sciences naturelles.
Les bénévoles, soutenus par la Mairie d'Achère la Forêt et le PNR ont redonné vie à ces mares
Source photo : reportage Mairie du Vaudoué

Quant à notre ami Jean Paul, notre naturaliste local, il avait consacré un excellent article à cette petite bête.

Si vous souhaitez en savoir + sur les amphibiens protéges, le Parc a consacré une rubrique détaillée pour chaque type (crapeau commun, grenouille agile, grenouille verte...)
Faune et flore (sur le site du PNR)

Les platières de Meun son inscrite à l'Inventaire National du Patrimoine Naturel et bénéficie de plusieurs niveau de protection dont, bien entendu un APB.
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2 commentaires :

  1. Mais ce genre de chantier n'est-il pas significatif d'une trés mauvaise gestion du milieu par le PNR.
    Il s'agit de faire un choix entre le tout sauvage propre à la deep écologie donc on ne touche à rien ou comme ici une intervention humaine dans un milieu qui n'est plus naturel mais semi naturel (expression refusée en France alors qu'elle existe dans les textes européens)
    Sans intervention humaine le milieu se transforme. La nature n'est pas figée. Mais alors il faut accepter de voir disparaitre des espéces et de marais qui se comblent (ce qui se passe en montagne pour former des tourbières).
    L'intervention devient indispensable pour préserver mais quelle intervention ?
    Défricher est anormal. Il suffirait d'accepter de l'élevage domestique pour assurer une pâture et un brassage des boues donc une légère destruction et non une disparition de certaines espèces.
    Je crois que c'est ce que les "gestionnaires" de la nature n'ont pas compris ; on le voit chez nous avec la disparition de certaines espèces endémiques qui disparaissent du fait de protection vis à vis des animaux.
    Mais avant de leur faire comprendre....

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    1. Bonjour,
      Merci pour ce commentaire. Je suis assez d’accord avec vous si l’on parle d’un milieu « sauvage de montagne » à très faible fréquentation.

      Nous avons en IDF et à Bleau d’importantes RBI où aucune intervention n’est pratiquée. Mais pour le maintien d’une certaine diversité, les + grandes surfaces de nos réserves sont classées RBD. L’homme y intervient pour maintenir un certain type d’habitat qu’il a lui-même contribué à modifié dans le passé. Ainsi, l’ensemble des platières de Bleau en 1900 étaient encore de vaste déserts. Hélas, les rois y on introduit le pin ! Le pâturage a été envisagé (retour à la situation en usage à Bleau jusqu’au 18è) pour permettre la réouverture de certains milieux mais pour l’instant, ça bloque. Le PNR y est plutôt favorable !
      D’ailleurs, dans l’ENS du rû de la mare aux Evées, ce sont des chevaux camarguais qui assurent cette fonction.
      Le problème avec les mares c’est qu’elles ont beaucoup souffert de la sécheresse depuis 2007 (résorbée en 2013 !) et permettent ici le maintien d’espèces très rares. Il fallait agir.

      Nous sommes plutôt contre la "Deep écologie" car elle s’accompagne d’interdits et nous n'aimons pas observer la nature derrière une vitre ou un grillage.

      Bleau et sa forêt n’a plus rien de naturelle depuis plusieurs siècles. Ainsi la mare aux Evées n’est que la résultante des travaux d’assèchement du marais par nos bons rois pour leurs plaisirs de chasse. Et la chasse est une nécéssité, sur ce point nous sommes d'accord. Par ailleurs, de nouveaux milieux humides sont apparus sur notre territoire. Ils sont totalement artificiels et se situent notament sous les pylônes des lignes à HT. Les mouillères on très vites été colonisées et permettent le maintien et l'expension de plusieurs espèces ! Mais cela ne fonctionne que si ERDF déboise sous ces lignes ! Qui l'eut cru, les écolos vont devoir soutenir les industriels !

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