VTT et Trial à Bleau, oui mais pas n'importe où et n'importe comment

Bonjour les amis,

Avant de reparler des déchets et de la magnésie qui s'accumulent en forêt (notamment au Bas cu), de la difficile cohabitation avec les Protecteurs Armés de la Nature (les PAN ou célèbres chasseurs de Fontainebleau) qui vont bientôt pouvoir abattre de cerfs en plein brâme contre 3 500 € (voir l'an dernier), ou encore de ces... qui font du feu en forêt, parlons un peu de la pratique du 2 roues non motorisé en forêt.

Ce blog est celui des activités de sports et loisirs non motorisé de pleine nature. Nous nous partageons un vaste terrain de jeux. Pour autant, si plusieurs sports peuvent se pratiquer au sein d'un même site, la cohabitation est parfois rendue difficile comme nous avons pu le constater cet été par le comportement des uns et des autres ! Nous profitons donc d'un article de mars de Tribalzine pour illustrer nos propos.



Source image : Tribalzine, mars 2012
A la Canche
 Rappel de la réglementation :
Les deux roues ne sont que partiellement autorisés en forêt. Les vélos n'ont, normalement le droit de ne circuler que sur des chemins et allées de plus de 2 m 50 de large ! (voir notre page FAQ Bleaug) Pour un pratiquant de VTC pas de soucis mais pour les versions sportives type VTT c'est vite très ennuyeux, et bien dommage ! Du coup, l'interdiction n'est pas comprise ou respectée... Elle a pourtant deux fondements : primo, l'interdit repose sur un problème de sécurité car dans les chemins étroits et tortueux, notamment en descente, les VTTistes croisent dangereusement et à vive allure les piétons, secundo, certains freinages excessifs entraînent une très forte érosion en creusant de véritables goulottes. 

Répétons le donc, tous les chemins piétons (GR, PR, sentiers bleus...) sont donc interdits aux vélos et, franchement, c'est mieux ainsi. Mais du coup, que reste-il pour faire du VTT ? Rien, ou presque. En tous cas, pas dans la domaniale de Fontainebleau et des Trois Pignons. Il faut se rendre en Essonne pour trouver des sentiers balisés (triangle et 2 ronds) pour vélos ! C'est bien dommage car, si l'ONF s'en donnait la peine, il y a moyen de proposer des beaux parcours adaptés à tous les niveaux des pratiquants de VTT sans pour autant emprunter les sites sensibles à l'érosion ou les sentiers piétons. C'est donc juste une question de volonté. Mieux, quelques itinéraires balisés et quelques roadbooks illustrés permettraient très certainement d'éviter la circulation des VTT tout azimuts en les canalisant sur des spots précis.

La cohabitation et le respect mutuel...

Après le VTT, les versions les plus sportives de la bicyclette, c'est sans aucun doute le trial et le XC. Ainsi, certains viennent en forêt pour exécuter de grands sauts agrémentés de figures et autres loopings ou pour escalader nos rochers tout en restant juchés sur leur monture. Première réaction quand on les voit faire : "Waouuu, Respect" ! Deuxième réaction, "Waouuu, respect mais faites gaffe". Troisième réaction, "Euh, c'est super votre truc mais merci de le faire ailleurs que sur les circuits d'escalade, au milieu des enfants et merci de respecter la nature".  

Bref, on en reviens à la notion de partage et de cohabitation sur un même site. Et là, nous avons bien du mal à comprendre pourquoi, dans une si grande forêt, il faut toujours que ces "trialistes" viennent là où se trouvent les grimpeurs ! C'est pourtant pas les petits cailloux qui manquent, non ?
Bon, c'est un peu méchant car il sont une poignée et les grimpeurs causent eux aussi de gros dégâts !

Question respect de la nature, et bien que les grimpeurs soient loin d'être exemplaires, les sauteurs de tremplins repasseront ! Certains n'hésitent pas à aménager de gros tremplins en coupant quelques arbres, déterrant les blocs... comme en plus il faut de l'élan, la pente va morfler en terme d'érosion ! L'ONF fait ainsi la chasse à ces aménagements sauvages dont beaucoup sont réalisés dans des sites sensibles. C'est bien mais faudrait songer à leur fournir une alternative... 

Il y a 20 ans un beau parcours avait été créé à la Table du roi, sur le petit triangle coincé entre la D142E et la nationale. Hélas, il a vite été squatté par les engins motorisés et là, vraiment, le bruit était insupportable tant pour la faune que pour les autres usagers. Dommage. Un autre spot situé dans les carrières entre le Calvaire et l'auberge est utilisable sans trop de gêne pour les autres usagers à condition de respecter le sentier bleu. Si l'ONF voulait se donner la peine de les officialiser, on aurait peut être moins de trialistes au coeur des sites de grimpe...

Question respect des autres usagers, les Vttistes repasseront ! Rarement "bonjour" ou des excuses mais bien souvent un vocabulaire restreint à "attention" ou "Poussez-vous" ! Et encore, quand ils prennent le soin de vous avertir qu'ils sont dangereux !

Toujours à la Canche sur le circuit d'escalade pour enfants
(flèche en bas à gauche de l'image)
source de l'image Tribalzine



Le Trial
Parmi les spots préférés de ces "routiers", en dehors des aménagements de la base de loisirs de Buthiers, on trouve les blocs pour enfants de la Canche aux Merciers ou ceux de la Roche aux sabots. Dangereux et pénible. Dangereux car ces athlètes ne semblent peu se soucier du risque de collision avec les grimpeurs, pénible car les couinements incessants de leurs freinages trouble la tranquillité très relative des grimpeurs... 

Ajoutons à cela que certains d'entre eux, (les moins bons certainement, comme chez les grimpeurs) se disent gênés par les arbustes qui poussent péniblement sur ou au pied des rochers et les arrachent sans vergogne comme nous avons pu l'observer cet été à la Roche aux Sabots.  Enfin, comme ce ne sont pas des grimpeurs pour la plus part, ils n'ont pas consciences des dégâts que leurs pneus peuvent occasionner sur certaines petites prises des dalles ou rebords de blocs si propice aux traversées. Ainsi, c'est quelques photos emprunté à un magazine consacré au sujet vous montreront pourquoi certains grattons de traversées extrêmes de la Canche sont un peu errodés... 

Une petite dernière, toujours extraite de l'article de Tribalzine


Bref, nous saluons les performances de ces sportifs de haut niveau mais le demandons de bien vouloir prêter un peu plus d'attention aux autres usagers et à la nature tout en souhaitant que l'ONF étudie un peu mieux leurs besoins, légitime, d'un terrain de pratique adapté.

Allez, on vous laisse apprécier les perfs...


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11 commentaires :

  1. les traces de pneus, passe encore, mais leurs jumps depuis des blocs ouvert, moyen : je m'explique, il a 3/4 mois, je retourne avec des amis à rèves d'errance : un superbe bloc de la roche d'hercule, et la, le désastre, une enorme butte de terre au pied du bloc qui sert de piste d'atterissage, des arbres coupés pour dégager la piste, mais surtout,une demi tonne de terre au dessus du bloc, recouvrant toutes les prises de fin, afin d'avoir une piste de decollage plate .... J'ai pris 2 heures a tout nettoyer au dessus du bloc, afin de " reliberer le passage" devenu completement impossible ... ( 30 cm de terre au dessus des plats de sortie ...) alors, le vélo, beau sport, mais point de vue cohabitation dans la foret, ... moyen ....

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    1. N e confondons pas les trialistes et les riders. Ce sont 2 activités différentes. Je ne pense pas qu'un trialiste zonera sur un bloc ou des enfants grimpe.Quand au bruit des freins, à la Canche ça ou l'autoroute.
      Soyons tolérants.
      Michel

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    2. Bonjour,
      merci pour le commentaire.
      Voir plus bas notre réponse.

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  2. Au contraire, je vois une vraie activité de nature et pas une simple extension d'un sport de salle, comme l'escalade qui perd petit à petit sa légitimité à se pratiquer à l'extérieur. Et en tant que vrai amoureux du rocher tu devrais militer pour l'arrêt de l'escalade en milieu naturel, et donc les traces de magn', les plaques de pof, et autres invasions d'athlètes de la verticale élevés sur pans... Car il faut regarder les choses objectivement : il y a plus de 700 000 grimpeurs en France, pour combien d'adeptes du trial ? 100 ? 500 au plus...?

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  3. Bonjour et merci à tous pour vos commentaire.
    Plusieurs réactions nous sont parvenues par d'autres biais et effectivement nous avons amalgamé VTC, VTT, Trial, XC... Le but n'était pas d'opposer les différents usagers de bleau (du randonneur au grimpeur en passant par les 2 roues et autres cavaliers) mais bien de démontrer :
    - que la pratique des uns peut nuire à celle des autres,
    - que c'est la méconnaissance des différents supports de pratique qui engendre les conflits (ainsi, je ne suis pas certain que l'aménagement du tremplin décrit par Matthieu aurait été fait si le "cycliste" avait su que c'était un bloc d'escalade,
    - qu'il est nécessaire que l'ONF prenne en mains les choses en trouvant des terrains de pratique adaptés aux différentes nouvelles pratiques Outdoor,
    - enfin, que pour être admis comme Bleausards, ces nouveaux pratiquants ce doivent de respecter les plus anciens, leurs sites et aménagements mais aussi, et surtout, la nature qui nous acceuille.

    Bref, à défaut de mettre en place ici une boite à idées, nos articles doivent être l'occasion d'échanger sur nos pratiques et de trouver des solutions.

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  4. Voici un article édifiant, débordant de tolérance et de remise en question de votre propre discipline. Vous êtes-vous déjà demandé si votre pratique nuisait à celle des autres ? Et à cette nature "vous accueille" ?
    Je suis bien étonné d'apprendre qu'il y a un examen de passage pour être admis en forêt de Fontainebleau... S'il s'agit de respecter les anciens, il ne nous reste plus qu'à espérer deux choses : que ce respect soit mutuel et que les anciens ne montrent pas tous un manque de tolérance tel que celui qui transparaît à la lecture de cet article.

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    1. Bonjour LJ,
      Merci pour votre commentaire.
      Pour ce qui est de la remise en question de nos activités (dont l'escalade) et de leurs impacts sur la nature ou les autres usagers, merci de lire attentivement le blog avant de dire des ânneries car c'est, il nous semble, le principal sujet de cette Tribune. Nous n'avons de cesse d'appeler les usagers (dont les grimpeurs) à respecter la nature (et organisons le ramassage des déchets, le faites vous ?), a minimiser l'impact de leurs pratiques (érosion, là aussi nous organisons des opérations de lutte contre le phénomène, le faites vous ?) ou l'abus de magnésie dont la principale conséquence est une forte polution visuelle nuisible aux autres usagers !

      C'est bien dommage mais il n'y a pas d'examen d'admission (il existait dans les années 30-50 chez les grimpeurs) et désormais tout repose sur la bonne volontée et le respect de la nature et des autres pratiquants, bref, sur l'éducation. Sur ce terrain, les grimpeurs jeunes et moins jeunes, ont encore beaucoup de progrès à faire vu les dégradations, déchets, et autres non respect des règles les plus élémentaires que nous relevons depuis plus de 20 ans !

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  5. 5 - trial et XC: (toujours pas de photos de XC pourtant c'est un sport olympique)
    Ton "Waouh, respect mais faites gaffe", c’est également valable pour le marcheur qui passe près des grimpeurs qui peuvent tomber de haut (on va dire que nous au moins avec le bruit des freins si tu ne nous a pas vu, tu nous auras entendu).
    Au sujet de ta phrase disant ceci :"Euh, c'est super votre truc mais merci de le faire ailleurs que sur les circuits d’escalade, au milieu des enfants et merci de respecter la nature". Dire de le faire ailleurs, belle preuve de la cohabitation que tu revendiques fièrement !
    "Euh, c'est super votre truc mais merci de le faire ailleurs que sur les circuits d'escalade, au milieu des enfants et merci de respecter la nature". Chez les trialistes, il y a des pères de famille et des jeunes, notre sport est un sport spectacle et cela attire les enfants. Tous les trialistes font attention à ne pas faire de collision et préfèrent chuter en évitant le contact (il s'agit d'une priorité).
    D’ailleurs, des gens autres que des trialistes ont-ils déjà été blessés à cause de trialistes en milieu naturel ?
    Mais pour les grimpeurs, c’est pareil : si un enfant passe sur le crashbad et que le grimpeur tombe, il essaiera également de l’éviter, j'en suis sûr.

    6 - " Bref, on en revient à la notion de partage et de cohabitation sur un même site. Et là, nous avons bien du mal à comprendre pourquoi, dans une si grande forêt, il faut toujours que ces trialistes viennent là où se trouvent les grimpeurs !"
    Il faut être schizophrène pour écrire deux phrases si diamétralement opposées l'une à la suite de l'autre... Il faut COHABITER !!! Mais putain, allez voir ailleurs et arrêter de nous faire chier ! Quelle fantastique démonstration de tolérance...
    Pour un trialiste qui roule seul, rouler à côté des grimpeurs permet d’avoir des gens à qui demander de l’aide en cas de besoin.
    Si nous roulons sur des spots à la périphérie de ceux des grimpeurs, cela revient à rouler dans des sanitaires du RER. Et là NOUS râlons de trouver du papier rose devant des rochers qui pourraient être pour nous (Comment disais-tu déjà "cohabitation" ?).
    Je préciserais que ce n'est pas parce que les grimpeurs ont délimité un circuit de varappe sur un rocher que l'accès de celui-ci devient l'apanage exclusif des grimpeurs, la forêt est et restera à tout le monde.

    7 – « Certains (sauteurs de tremplins) n'hésitent pas à aménager de gros tremplins en coupant quelques arbres, déterrant les blocs... comme en plus il faut de l'élan, la pente va morfler en terme d'érosion ! » Le saut de tremplin est une discipline différente de celle du trial (dans ton article, on ne voit pas de photos de sauteurs de tremplins, pourtant leur nombre est bien plus grand que celui des trialistes). Les trialistes ne créent pas de structures en forêt, ils n’en ont pas besoin.

    8 - "Il y a 20 ans un beau parcours avait été créé à la Table du roi, sur le petit triangle coincé entre la D142E et la nationale. Hélas, il a vite été squatté par les engins motorisés". Merci encore une fois pour nous qui pédalons…

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  6. 9 – « Un autre spot situé dans les carrières entre le Calvaire et l'auberge est utilisable sans trop de gêne pour les autres usagers à condition de respecter le sentier bleu. Si l'ONF voulait se donner la peine de les officialiser, on aurait peut-être moins de trialistes au cœur des sites de grimpe... »
    ouaiiiiss 10 personnes en moins la forêt m'appartient. Je soulignerais que les trialistes, en plus d'être très peu nombreux, n'ont presque aucun impact sur la nature : pas d'érosion car ils ne roulent pas sur le sol (va-t’en rouler sans selle), pas de structures artificielles, pas ou peu de déchets produits puisqu'ils se déplacent tout le temps (donc moins de probabilité de laisser des ordures que les personnes qui restent sur le même spot toute la journée et donc, déjeunent sur place et ont des besoins naturels à soulager sur place également), pas de traces de leur passage (ni magnésie, ni peinture...

    10 - "Question respect des autres usagers, les Vététistes repasseront ! Rarement "bonjour" ou des excuses mais bien souvent un vocabulaire restreint à "attention" ou "Poussez-Vous" ! Et encore, quand ils prennent le soin de vous avertir qu'ils sont dangereux !"
    UNE GROSSE GENERALITE, la réciproque est-elle vrai? C’est d'une banalité…tu ne peux pas refaire l'éducation des personnes, et quand tu as 200 personnes au Cul du Chien tu dis bonjour à TOUT le monde (grimpeur français, étrangers, touriste, etc.) ?

    11 – Lorsque tu parles des trialistes, tu nous appelles les "routiers". Est-ce de l’ironie pour échauffer les esprits ? oui, ça marche ! Opposer les VTTistes aux « routiers », c'est un beau cliché ! (rappel : les « routiers » sont les cyclistes sur route).

    12 - "Dangereux car ces athlètes ne semblent peu se soucier du risque de collision avec les grimpeurs". Cette phrase est une affirmation gratuite.
    Le trial est un sport où il faut de la concentration. Le trialiste est conscient de ce qu’il se passe sur son spot. Le risque de collision est donc très limité.
    Sur toutes les photos et sur la vidéo, nous allons jouer à un jeu : trouver ‘Charlie’ le grimpeur. On ne voit même pas un sac à dos de grimpeur, il n’y a que les affaires à nous les trialistes. Cela montre qu’il n’y avait pas de grimpeur sur ce spot quand nous avons fait la session de photo. Nous n’en avons pas croisé un seul de toute l’après-midi, nous n’en avons donc dérangé aucun.

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  7. 13 - " pénible car les couinements incessants de leurs freinages trouble la tranquillité très relative des grimpeurs... " Comme il est dit dans l'un des commentaires de ton blog : la CANCHE qui est située à côté de l'autoroute n’est pas le meilleur endroit si tu recherches le calme!!!
    Et la colonie de vacances, tous les pratiquants de la forêt qui pique- niquent, les mecs bourrés, etc. Niveau bruit on en fait tous. Et nous nous bougeons de rochers souvent (cela évite d'embêter trop longtemps les mêmes personnes

    14 - "se disent gênés par les arbustes qui poussent péniblement sur ou au pied des rochers et les arrachent". Si tu le dis... Les quelques arbustes qui n’avaient pas déjà été retirés par les grimpeurs ou par les enfants qui font des cabanes.

    15 – « ils (les trialistes) n'ont pas conscience des dégâts que leurs pneus peuvent occasionner sur certaines petites prises ».
    Les pneus que nous utilisons sont aussi tendres que les chaussures de grimpeurs. La surface d’appui d’un trialiste (pneus sous gonflés) est plus grande que celle d’un grimpeur (sur un ou 2 appuis). Le trialiste répartit donc son poids sur une surface plus grande que celle du grimpeur. La pression appliquée sur le rocher est donc plus faible pour le trialiste.
    J’ajouterai que l’on voit bien les prises des grimpeurs (en blanc sur les photos).

    Pour en finir avec ton article qui m'a remonté :

    - ton commentaire sur un site de trialistes et l'article de ton blog.
    De la façon dont tu l'as fait, cela s'appelle tirer sur une ambulance (10 trialistes maxi 10 week end par an, avec une communauté de jeunes mais aussi de bons pères de famille).

    - on se demande si tu veux une guerre entre grimpeurs et trialistes. Au vu du très grand nombre de grimpeurs français et étrangers, au vu que notre sport ne comporte pas un grand nombre de pratiquant, tu parles en position de force.

    - pour info, les trialistes aussi font du ramassage de déchets en forêt, alors qu'ils n'en produisent pas ou presque

    - pour les bosses, structures et autres, tu règleras ça avec les riders (NON motorisés et MOTORISÉS concernés sur leurs sites et forum. (Tu verras l'accueil sera bien meilleur (ironie) qu’avec un vieux trialiste comme moi)

    - pour l’ONF ce n’est pas à eux de faire des enclos pour tous les sports (impossible), ils ont beaucoup d’autres choses à gérer (chacun doit se prendre en main).


    Je tiens à remercier tous les grimpeurs, randonneurs, tous ceux qui aiment bleau et qui tolèrent vraiment les Vététistes et trialistes, certains et certaines se souviendront de belles journées passées ensemble à refaire le monde. La forêt est largement assez grande pour tout le monde et si chacun faisait preuve de civisme et de cordialité, on n’en arriverait pas là. Ce n'est pas à l'ONF de créer des zones clôturées réservées à chaque discipline sportive (sur quels critères définir chaque zone, comment faire respecter les interdictions et que faire des nouveaux sports qui apparaissent chaque année ?? Il est à parier que tous les usagers seraient mécontents de ce genre de sectorisation), c'est aux personnes qui fréquentent ce domaine PRIVÉ de l'Etat de se montrer civilisées et bien éduquées.
    Les trialistes te gênent! (tu en brasses du vent), nous aussi, nous pourrions dire que les grimpeurs ou autres sports nous gênent, mais on n’en fait pas un drame.

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  8. Bonjour, Je viens de voir cet article concernant la pratique du vtt et vélo trial , en forêt dans les massif d'escalade, en effet quel intérêt d'aller faire du trial dans un massif aussi fréquenté que la Canche.
    J'espère que ca n'est qu'anecdotique, je m'y promène souvent avec mes chiens, traîne entre les blocs pour me remémorer des souvenirs de grimpe, jamais je n'ai vu un trialiste vtt, certes j'y vais en semaine.
    Cette pratique de Vtt trial est une discipline saine et sans gros impact, sur l'environnement, seuls quelques bon pilotes peuvent s'attaquer à des blocs moyens et gros, pour la majorité une marche de 50cm est déja un exploit, mais que diantre pourquoi aller là où il y a du monde? pour se montrer? c'est ridicule ....
    Je pense qu'il serait bon que les associations de grimpeurs prennent contact avec les clubs de trial de la région qu'ils briffent leurs adhérents pour leur apprendre les bonnes pratiques, mais aussi utiliser leurs canaux de communication pour sensibiliser les pratiquants de cette activités ..... après il restera toujours une partie de pratiquants adhérents de rien et qui poseront problème.
    Bref, à 64ans je reprend cette activité, mais je préfère rester dans mon coin, je ne veux surtout pas de public (ca tournerait au spectacle comique)
    Cardialement
    Eric

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