Mais c'est quoi la Sylviculture ? Première approche...

Sur le terrain, les forestiers interviennent sur les peuplements d'arbres en plantant ou en stimulant la régénération naturelle, tout en récoltant le bois ou les autres produits. La sylviculture est l'ensemble des méthodes par lesquelles le « sylviculteur » agit sur le développement, la gestion et la mise en valeur d'une forêt pour en obtenir un bénéfice économique et/ou certains services profitables à la société (dans une forêt dite multifonctionnelle). La gestion durable de la forêt doit donc être l'objectif du sylviculteur qui doit s'assurer que le capital forestier peut être maintenu pour les générations futures.

Mais, la sylviculture ne peut se résumer à la seule culture des forêts, compte tenu de la complexité et de la longévité des arbressur lequel elle intervient. Véritable synthèse de nombreuses sciences dans lesquelles l'écologie tient une place importante, la discipline, qui repose également sur des bases économiques, peut se définir comme l'art d'appliquer des techniques fondées sur des bases scientifiques afin de contrôler le développement naturel des forêts et de guider leur évolution dans la direction voulue.

Le concept actuel de « gestion durable des forêts » insiste non seulement sur la nécessité de ne pas surexploiter le milieu afin qu'il ne perde pas son potentiel, mais aussi sur l'importance de préserver, voire restaurer le cas échéant sa capacité de résilience écologique, face par exemple aux modifications climatiques, aux risques de maladies des arbres, d'incendies, tempêtes, etc. Ces modes de gestion apportent une attention plus soutenue à l'environnement et à la biodiversité.

Historiquement, la sylviculture puise ses racines dans des pratiques souvent très anciennes mais c'est à partir de la fin du XVIIIe siècle, notamment à l'initiative de praticiens allemands, que les méthodes sylvicoles ont été décrites et théorisées (voir notre historique). La sylviculture a évolué, passant de quelques types de coupes et traitements de régénération à une panoplie de traitements souvent plus mécanisés ayant des objectifs de composition et de structure des peuplements forestiers visant à répondre aux objectifs de l’aménagement forestier.

Traditionnellement, la sylviculture visait à fournir une récolte prévisible de produits de commodités (le bois). Dans le contexte actuel, la sylviculture vise également à attribuer d'autres valeurs non marchandes au milieu forestier telles que la limiter les risques d'érosion, maintenir une population d'organismes vivants, créer des espaces récréatifs, voir, améliorer les qualités visuelles du paysages pour le bien être sociétal.
La sylviculture s'appuie donc sur l'observation et la connaissance des processus naturels pour les reproduire dans la gestion des forêts. L'intervention de du forestier vise à corriger par petites touches successives l'évolution naturelle des peuplements qui serait contraire aux objectifs de la gestion. Cependant, certains facteurs difficilement prévisibles peuvent affecter le potentiel sylvicole d'un peuplement et l'intensité d'aménagement.

 Les autres enjeux de la sylviculture

En phase avec l'évolution des besoins de la société, la sylviculture doit aussi être plurielle, c'est-à-dire adapter ses techniques, ses moyens et ses coûts en fonction des objectifs que le propriétaire fixe face à deux contraintes déterminantes :
- l'économie, qui pèse et pèsera de plus en plus lourdement sur la sylviculture ;
- l'écologie et les exigences sociales, qui doivent être nécessairement prises en compte.

Sur un plan social ou socioculturel, certaines formes de sylvicultures permettent de façonner, restaurer ou maintenir certains paysages, créant des conditions d’accueil et d’ambiance appréciées du public. De plus, une forêt protégera généralement mieux contre des départs d’avalanches, éboulements ou glissements de terrain si elle présente (en permanence) une composition, une structure et des classes d'âge adaptées, état qu'une gestion active peut contribuer à entretenir.

Pour des raisons économiques, la sylviculture cherche à ajuster son offre de bois à la demande, ce qui est particulièrement difficile étant donné la lenteur relative de croissance des arbres et parce que la demande peut varier dans le temps.
Une tempête, des incendies et les modifications climatiques sont des aléas mal anticipés affectant la production. Tous ces facteurs font qu'il est difficile d'assurer un volume constant à un certain prix année après année, autrement dit un revenu fixe.  

À long terme, la sylviculture a besoin d'une certaine diversité génétique. La forêt naturelle ou peu anthropisée joue un rôle de conservation génétique d’espèces animales et végétales et, si son étendue est suffisante, des processus d’évolution. Par contre, dans l'hémisphère nord  nos forêts sont de plus en plus fragmentées. Pour celles faisant l'objet d'une sylviculture, souvent très artificialisées, elles perdent parfois des éléments biologiques remarquables que des gestions passées avaient su conserver.  

Une étude de l'Institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (Irstea ex Cemagref) a conclu qu'en Europe la richesse des espèces animales et végétales a tendance à être moindre dans les forêts exploitées que dans celles les forêts non exploitées, mais que les résultats diffèrent selon les espèces (Yoan Paillet, Laurent Bergès et al (2010). Biodiversity differences between managed and unmanaged forests: meta-analysis of species richness in Europe. Conservation Biology 24(1), pp. 101-112. Cette étude comparant la biodiversité de forêts européennes exploitées ou non exploitées depuis au moins 20 ans a été réalisée sur la base de 49 articles scientifiques publiés depuis la fin des années 1970).

Les espèces pionnières de plantes à fleurs et de fougères peuvent être favorisées par des coupes qui leur procurent de l'espace et du soleil. Par contre, la richesse spécifique des mousses, des lichens, des coléoptères saproxyliques et dans une moindre mesure des champignons est moins forte dans les forêts exploitées.

Environ 7 000 espèces d'insectes, champignons, mousses, pics ou chauve-souris dépendent du bois morts directement ou indirectement. Or, le bois mort est habituellement un des principaux "chainons manquants" en forêt exploitée (plus ou moins selon l'intensité de la gestion sylvicole, mais il en manque toujours). L'étude montre également qu'une partie de la biodiversité forestière se reconstitue avec le temps.

Le problème est que la recolonisation peut être difficile, voire impossible à échelle humaine de temps, sans une politique de gestion restauratoire à long terme et sans la création d'un réseau de "forêts anciennes" incluant " des réserves intégrales à l'échelle européenne". Une sylviculture dite "proche de la nature" inclut généralement ces objectifs, mais souvent sans vision globale de type réseau écologique et sans réserves naturelles. Par ailleurs, les mesures de gestion dite "conservatoire" (rétention d'arbres sénescents, augmentation des volumes de bois mort...) sont trop peu souvent évaluées de manière scientifique. Idéalement, un bon plan sylvicole permettrait de maintenir un habitat de qualité (en conservant des débris ligneux ou des chicots par exemple) pour toutes les espèces de l'écosystème, tout en permettant une récolte de bois.


Les différentes manières couper les futaies

Il existe quatre méthodes principales d'exploitation forestière, appelées « systèmes d'exploitation sylvicole ». Dépendamment des caractéristiques du peuplement et des moyens du propriétaire, le forestier choisira une ou l'autre des méthodes.

• La coupe rase :
on coupe l'ensemble du peuplement, puis on replante ou on laisse pousser les semis naturels. C'est une solution simple et économique car on peut faire de l'abattage mécanique, avec une extraction facile tout ayant le meilleur rendement par rapport aux coûts.
On obtient une forêt uniforme avec des arbres ayant tous le même âge (structure équienne), ce qui est le plus profitable économiquement pour la prochaine coupe.

Cependant, cette coupe porte davantage préjudice au sol que les autres méthodes à cause de l'absence de racines pour retenir l'eau et la terre. Il y a également plus de risques de compaction, d'érosion et de dommages au sous-bois, ce qui peut nuire à la qualité et la diversité du site dans l'avenir. Pour considérer une coupe rase comme un système sylvicole efficace, il faut planifier la régénération du terrain, sauf qu'elle peut être difficile si on ne fait pas de préparation de terrain ou que le terrain a tendance à devenir très sec. Cela peut entraîner beaucoup de coûts. Sans oublier, bien sûr, que la coupe rase détruit l'habitat de plusieurs espèces et a un grand impact visuel.

D'un autre côté, la coupe rase peut être un bon choix dans un peuplement ayant seulement des vieux arbres en mauvais état ou pour diversifier le stade de développement des divers peuplements. Cette coupe permet d'éliminer certaines pestes présentes dans les vieilles forets, de simplifier la régénération de certaines espèces, de fournir une plus grande quantité de brouts pour la faune et un habitat pour certains animaux. La coupe à blanc, par ses effets,augmente la quantité de lumière au niveau du sol. Celle-ci, lorsqu'en présence de graines abondantes et si les conditions du milieu sont favorable, permet aux les espèces intolérantes et les semi-tolérants de bénéficier des biens fondés de la coupe pour croître. Les tolérants préétablis peuvent tamponner les effets de la coupes en ce sens qu'ils pourront continuer de se développer au contrairement aux jeunes semis présents sur le parterre.

Anciennement, la coupe à blanc consistait à la récolte de tous les arbres matures sur pied présent sur la surface à couper en une seule opération. Cette ancienne perception entrainait des dommages sévère sur le sol laissé à nu, à savoir le lessivage, l'érosion, impact visuel,etc. Actuellement, il est maintenant question de coupe bandes alternes et progressives ou en trouées exécutées par étape sur une courte période (inférieure ou égale à 20 ans). La taille des bandes ou des trouées est contrôlée de façon à avoir les conditions souhaitées (une à deux fois la hauteur des arbres).

Les forestiers peuvent masquer les effets de la coupe à blanc en laissant sur pied des groupements d'arbres, des bandes ou des arbres individuels pendant au moins une rotation de coupe. Ces rétentions peuvent conserver des communautés de plantes spéciales, des arbres à cavité, ou encore autres éléments biophysiques. Elle vise entre autres à atténuer l'impact visuel due à la coupe, mais aussi le maintien de la biodiversité.

• La coupe avec arbres semenciers : elle ressemble beaucoup à la coupe rase, sauf qu'on laisse environ 10 % des arbres ayant un bon phénotype comme reproducteurs dans toute la zone de coupe par dispersion des graines. Cette technique permet de favoriser une régénération naturelle de qualité, mais peut avoir les mêmes conséquences qu'une coupe à blanc sur l'écosystème.

La coupe progressive de régénération : elle se définit comme étant l'abattage ou la récolte d'arbres lors de la première des coupes successives de régénération dans un peuplement ayant atteint l'âge d'exploitabilité. Cela permet l'ouverture du couvert forestier, l'élimination des arbres dominés, et favorise la régénération naturelle produite à partir des semences provenant des arbres dominants et codominants conservés comme semenciers. La coupe finale doit avoir lieu généralement entre 5 et 10 ans après la première coupe progressive de régénération, lorsque les semis en essences principales sont assez bien distribués en sous bois et qu'ils ont atteint une hauteur suffisante leur permettant de survivre et de croître librement de la végétation compétitive sur la superficie à traiter.

La coupe de jardinage : cette méthode assure la stabilité de chaque classe d'âge dans le but que la croissance de la classe inférieure vient compresser la croissance vers la classe supérieure. Cela permet de maintenir la structure et la densité résiduelle ajustée à la rotation et assurent une juste proportion de l'énergie lumineuse à chaque classe d'âge.

On retrouve au moins trois classes d'âge, chacune se développant aux allures d'un peuplement équienne. Toutefois, leur développement et le mélange des classes permettent de masquer cet état. Chaque rotation doit fournir suffisamment de volume pour permettre une opération de coupe rentable. Ces conditions permettent d'avoir une production maximale, entre autres en contrôlant l'intensité de la coupe, de la structure résiduelle et de la rotation. La coupe peut être faite de deux manières. La première est le jardinage arbre en arbre, qui est une coupe uniforme à travers un peuplement. La seconde est le jardinage de groupes, où on coupe en créant des petites clairières à travers le peuplement.

Les nouvelles conditions lumineuses créées par les coupes stimulent la croissance en diamètre des arbres. Les plus grands bénéficiaires de la coupe de jardinage sont les arbres de petit diamètre puisqu'ils profitent des nouvelles conditions lumineuses pour gagner en croissance. Cependant, la surface terrière s'accroît quand même uniformément dans toutes les classes et maintient la structure en équilibre. Le jardinage arbre par arbre entraîne un impact de la densité résiduelle sur la composition de la régénération. En effet, au fur et à mesure que l'intensité de la coupe augmente, l'intensité lumineuse augmente aussi, ce qui a pour effet de stimuler massivement la régénération qui va s'établir ainsi que les espèces.

Modes de régénération 

La régénération est le moyen, par le renouvellement des arbres, d'assurer la pérennité de la forêt après la coupe d'un peuplement ou de quelques arbres, ou encore après une destruction de peuplement (ex : par incendie de forêt ou suite à un important chablis). Il vise à permettre l'approvisionnement futur en bois et le maintien des services fournis par la forêt.

Dans le cas du traitement par la coupe rase, c'est une étape ponctuelle de relance du cycle sylvicole et la base d'un aménagement futur. Sinon, la régénération se fait de manière constante au cours de la vie de la forêt.

Différentes stratégies de régénération existent, plus ou moins interventionnistes, avec leurs avantages et inconvénients, qui varient selon les contextes et les essences. Elles peuvent être regroupée en deux grandes catégories :

régénération naturelle ; Elle tire parti de la capacité naturelle des forêts à se régénérer, à partir des graines ou propagules en place et/ou de rejets de souches (s'il n'y a pas eu de désouchage ou destruction chimique des souches).
Elle semble avantageuse dans les endroits peu accessibles, où planter est couteux ou considéré comme étant une dépense inutile à la succession, et difficile là où certains herbivores (cervidés en France, lapins parfois) sont très présent.

régénération artificielle ; Elle se fait par plantation de plants issus de graines sauvages récoltées en forêt, ou de clones, ou de boutures. Elle se pratique parfois sous abri, par bandes successives. Elle permet de régénérer un peuplement dans des endroits où une bonne régénération naturelle ne se ferait pas, peu ou trop inégalement, notamment dans les parcelles en situation de déséquilibre sylvocynégétique. Elle permet d'introduire des arbres possédant un génome choisi, ou jugé plus diversifié que ceux de la régénération naturelle. Elle permet enfin un contrôle initial la densité. Elle est de plus en plus souvent associé à un système de « cloisonnement » destiné à faciliter l'entretien et les futures coupes.

Les promoteurs de la régénération naturelle apprécient le faible coût de régénération (simples coûts de remise en état après chantiers de coupe). Ils parient aussi sur la possibilité de bénéficier (par sélection naturelle) des meilleures qualités de la banque de graine naturelle du sol, ainsi que des qualités de celles des semences apportées (anémochorie, zoochorie, hydrochorie) des parcelles voisines qui germeront et survivront. Ils considèrent que l'autochtonie du génome des peuplements en place leur confère de bonnes potentialités en termes d'adaptation au contexte édaphique (surtout si le peuplement coupé se portait bien).

Inversement les partisans d'une régénération artificielle espèrent pouvoir contrôler au plus près les caractéristiques du peuplement futur, et récupérer les investissements financiers de plantation par un entretien futur et une récolte facilitée voire optimale (Cf. arbres alignés, peuplement homogène, cloisonnements).
Ces enjeux, avantage et inconvénients sont encore très discutés. La génétique forestière n'en est qu'à ses débuts, et chaque méthode de régénération et de traitement sylvicole ne pourra scientifiquement prouver son intérêt que comparées aux autres dans un contexte comparable, et sur plus d'un siècle. Les études en cours ou nécessaires seront en outre compliquées par le forçage climatique, des parasitoses et par des maladies qui semblent devenir plus fréquente ou toucher de plus vastes étendues de forêts. 


Impacts de la sylviculture et de l'exploitation forestière
 
Leur évaluation implique d'évaluer les impacts locaux et globaux, immédiats et différés de la ligniculture, de l'introduction d'essences à croissance rapide, d'un plein boisement, des régénérations artificielles, des élagages et même du jardinage, des voies forestières et de la fragmentation forestière qu'elles engendrent, de l'usage éventuel d’engrais chimique et de pesticides. Il est donc important que les types de traitements possibles ou prévus sur les différents types de sylviculture soient clairement définis et mesurables, afin de mieux comprendre leur impact réel sur le milieu physique et sur la biodiversité forestière, à court, moyen et long terme, et de l'échelle des biomes et des paysages à celle des micro-habitats (cavités, bois mort, etc).


Dans tous les cas, la limitation du tassement des sols et la protection des arbres d'avenir lors des chantiers sont importants. À titre d'exemple une étude faite en France sur 48 chantiers de coupes en forêt a trouvé que (en moyenne et toutes essences confondues) 14 % d’arbres étaient blessés lors des chantiers (Ce taux était plus important en feuillus (17 %) qu’en résineux (11 %). Des professionnels bien formés, et certaines techniques alternatives (ex : débardage par câble) permettent de diminuer ce risque. Un bon plan d'exploitation doit autant éviter d'endommager les éléments abiotiques du site que biotiques. Le sol sera autant que possible protégé de la compression et de l'érosion. Les zones riveraines seront laissées intactes afin d'éviter la dégradation de la qualité de l'eau.


Impacts floristiques, perturbations pédologiques

Les résultats de deux études sur les taillis et leur exploitation effectuées dans le Sud-Ouest de la France ont montré que, à l'occasion des interventions sylvicoles et outre l'effet de la station, la flore est soumise d'une part à l'influence spatiale de la plus ou moins grande proximité des espaces agricoles qui modifient la dynamique de la végétation après une coupe et, d'autre part, aux micro-perturbations de la surface du sol occasionnées par l'exploitation forestière.

Ces facteurs ont été peu étudiés jusqu'alors, bien qu'ils puissent influer fortement sur la flore ; leur prise en compte semble une nécessité dans la perspective de changements bioclimatiques et d'évolution des pratiques forestières. L’état de surface de la coupe constitue, avec la mise en lumière, un facteur de diversification de la végétation très important. Les zones perturbées ont une végétation très diversifiée mais peu forestière, composée d’espèces anémophiles. Les zones intactes sont moins diversifiées mais plus forestières, alors que les zones à rémanents possèdent la végétation la plus proche de celle des zones de référence non exploitées.

Impacts sur la faune et mesures envisageables pour limiter ces impacts
Comprendre l'impact des traitements sylvicoles sur la faune, implique de se rappeler que plus la végétation est complexe au niveau des essences et de la structure des peuplements, plus on peut trouver d’espèces différentes sur un territoire donné. Les pertes induites par la sylviculture intensive comprennent les essences indigènes et leur diversité génétique propre, la végétation arbustive et les débris dépendamment de la superficie du site exploité. Toutefois, pour limiter ces impacts négatifs dans la zone exploitée, le sylviculteur peut  :
• préserver les zones humides, les ruisseaux et une végétation arbustive
• conserver un nombre suffisant et bien répartis de débris ligneux ;
• limiter l'introduction d'essences exotiques et favoriser les essences indigènes, tout en contrôlant mieux les espèces invasives ;
• Éviter de pratiquer la ligniculture dans les habitats sensibles et sites associés à des espèces rares ou a une forte biodiversité forestière (comme les milieux humides intra- ou péri-forestiers) ;
• limiter la ligniculture à des sites déjà dégradés ;
• Limiter la superficie des zones de sylviculture intensive (Nombre d’hectares maximums par zone).
• Réserver un pourcentage des zones d’aménagement écosystémique (ex 10 % du 70 %) à l’aménagement faunique afin de compenser pour les pertes associées aux zones de sylviculture intensive.

 




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